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Francois Viaur et Helene Chevallier
Helene Chevallier et Chantal Fourquet
Helene Chevallier et Daniel Berton
Helene Chevallier et Martine Grimaud
Helene Chevallier et Serge Casado
Jack Gatteau et Helene Chevallier
Jacques Insermini et Chantal Arnaud
Jean Louis Vattier et Elizabeth Graine
Marie Christine Croguennec et Jean Louis Vattier
Hélène Chevallier Joëlle Serge Casado François Daniel Berton Patrick Jean-Louis Vattier le médecin Elizabeth Graine la femme du médecin Jack Gatteau Michel Milan Chantal Fourquet une hippie Michel Carin le jeune fugueur Marie-Christine Croguennec Luce Chantal Arnaud Josée Jacques Insermini Paul Martine Grimaud la femme de chambre Marie-Christine Chireix la femme dans la chambre d'à côté Charlie Schreiner Pierrot, l'auto-stoppeur François Viaur le maître d'hôtel
Réalisation : Jean-Claude Roy (comme Patrick Aubin)
Scénario : Jean-Claude Roy
Image : Robert Millié (comme Robert Weston)
Musique : Philippe Bréjean (comme Gary Sandeur)
Directeur de production : Louis Duchesne
Production : Jean-Claude Roy - Tanagra Productions / Francis Mischkind - F.F.C.M.
Distribution : Alpha France
Tournage : 1976
Sortie le 10 novembre 1976
Joëlle et François s’aiment. Photoreporter de renom, François ne cesse de parcourir le monde et Joëlle se sent délaissée, reléguée au rang de « bouche-trou » dans l’emploi du temps de son compagnon. Lassée d’attendre, Joëlle décide de prendre sa vie en main et part sur les routes au guidon de sa moto. Au hasard des rencontres, elle multiplie les expériences sexuelle. Mais cette nouvelle liberté faite de relations sans amour véritable finit par lui apparaître insatisfaisante et absurde. Elle regagne le « domicile conjugal » et y retrouve François dans les bras d’un autre homme. L’idée d’un ménage à trois fait vite son chemin.
COMMENTAIRE(S) :
« Produit de série sans intérêt, si ce n‘est celui de satisfaire les instincts les plus bas par l‘écran interposé. Musique dans le style Gainsbourg /Birkin. Suivant l‘humeur, on peut en rire ou en pleurer, c‘est selon… » - Gilles Dagneau, La saison cinématographique 77.
« Typique de l‘esprit hippie, LE BOUCHE-TROU est à ce niveau un grand film féministe qui développe la thématique de la libération sexuelle des années 70. Joëlle découvre pour la première fois le lesbianisme, l’amour en communauté et les partouzes ne se laisse pas enfermer dans aucun de ses schémas et prend toujours en main son destin, ses désirs. (…) Ce n’est pas elle qui se trouve sous la domination du désir masculin mais toujours elle qui est l’initiatrice de ses aventures. Le propos du film est remarquable même si la réalisation n‘en est pas à la hauteur. Le film se termine également par une ode à la liberté et à la tolérance (…) La bisexualité, totalement taboue dans le porno de base actuel, est ici célébrée (…) et le film s‘achève par une célébration du triolisme quotidien comme idéal de vie. Un beau programme à enseigner dans les écoles. » - Pierre-Arnaud Jonard, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques, 2011.
Fiche réalisée par Stéphane Bruyère pour BDFF, 2017