Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
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Adrien Petit et Armand Dutertre a droite
Adrien Petit et Maurice Luguet
Armand Dutertre et Adrien Petit
Le roman d un mousse Saint Malo
Louis Leubas et Maurice Luguet
Adrien Petit Charles-Henri de Ker Armor, le mousse Maurice Luguet l'usurier Elie Werb Louis Leubas le marquis Frantz de Luscky Angèle Lérida la comtesse de Ker Armor Armand Dutertre le père Paimpol Paul Manson le juge d'instruction Émile André Dick, le patron du Terre-Neuvas Armand Numès le président des assises Bernard Derigal le procureur de la république G. Séverin l'avocat
Réalisation : Léonce Perret
Scénario : Léonce Perret
Image : Georges Specht
Décors : Robert-Jules Garnier
Production : Société des établissements Léon Gaumont
Distribution : Comptoir-Ciné-Location
Durée : 96 minutes
Sortie le 28 janvier 1914
Couvert de dettes, le marquis de Luscky conclut un pacte avec l’usurier Werb. Le plan des deux hommes consiste à détourner l’héritage d’une jeune veuve, la comtesse de Ker Armor. Tout ce passe comme prévu. Luscky séduit et épouse la comtesse. Reste encore à éliminer son fils Charles-Henri. Pendant que Luscky entraîne la comtesse dans un long voyage de noces en Italie, Werb, qui s’est fait engager comme précepteur du jeune garçon, emmène Charles-Henri en voyage d’étude en Bretagne. A Saint-Malo, Werb fait chanter un de ses débiteurs, patron d’un Terre-neuvas qui s’apprête à partir en campagne de pêche. Drogué, Charles-Henri est embarqué sur son bateau pour un voyage qui doit être sans retour…
COMMENTAIRE
« On peut dire de ce film qu’il est un pendant de L’ENFANT DE PARIS, défauts et qualités comprises. Comme dans L’ENFANT, on trouve ici une exposition longue et grise débouchant fort heureusement sur une série de séquences, généralement tournées en extérieur, où l’inventivité du cinéaste se donne libre cours et où son goût pour un cinéma semi-documentaire transgresse avec bonheur les codes ordinaires du feuilleton. Des scènes inspirées (celle, par exemple, de la première et fatale cigarette du jeune héros, remarquablement interprété par le neveu de Léonce Perret, Adrien Petit) et la somptueuse série d’impressions portuaires (Biarritz, Saint-Malo, Le Havre) se couronnent d’un final (les Assises) dont la modernité étonne, tant par ses cadres que par l’habileté du maniement de ses nombreux figurants (…) » Présentation du film, coffret Gaumont - Le Cinéma premier 1897-1913, Gaumont vidéo, 2008
Fiche réalisée par Stéphane Bruyère pour BDFF, 2017