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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Evelyne Thomas Ingrid Jean-Louis Vattier le châtelain Rachel Mhas Jane Catherine Castel une jumelle scout Marie-Pierre Castel une jumelle scout Corinne Lemoine Jackie, la maîtresse de ballet Jean Rollin le satyre Marlène Myller Claudia Zante Greg Masters Alain Plumey Alban Ceray Stefan Saratoga les invités du château Manuelle Marinno la femme du châtelain Monica Swinn la fille du recommencement Jean-Pierre Bouyxou le chef scout
Document sans nom
Réalisation : Jean Rollin
Assistant réalisateur : Jean-Pierre Bouyxou
Scénario et dialogue : Jean Rollin
Image : Allinh (= Charley Recors)
Caméra : Patrick Meunier
Assistant opérateur : Vincent Chappey
Musique : Didier William Le Pauw, Franz Schubert
Montage : Michel Patient
Costumes : Catherine Castel
Bruitage : Henry Humbert
Chef électricien : Émile Ganem
Administrateur de production : Jean-Paul Bride
Directeur de production : Lionel Wallmann
Production : Jean Rollin - Les Films ABC / André Samarcq - Impex Films
Distribution : Impex Films
Date de sortie : 24 mars 1976
Autres titres : Phantasmes pornographiques (version hard) / Les Phantasmes d’Isabelle (version soft)
Agressée par un satyre, Ingrid, une jeune fille innocente et romantique, est recueillie et soignée par un mystérieux châtelain. Au cours de son séjour, elle assiste à plusieurs événements étranges et tombe peu à peu sous le charme du maître des lieux…
CRITIQUE(S):
« Premier « hard core » signé Jean Rollin, PHANTASMES (pornographiques) est une sévère déception. Sur une trame de film fantastique, Rollin s’efforce de satisfaire le public des salles spécialisées, tout en maintenant certains ambitions de mise en scène. La première séquence érotique - l’amour dans la chapelle, dans un sarcophage, sur un prie-Dieu - demeure intéressante dans son humour, son lyrisme et sa sophistication. Pour une fois, un réalisateur s’efforce - à partir du corps de ses acteurs - de ménager une recherche plastique, de les intégrer à un décor, d’atteindre à une harmonie des formes et des lumières.
Puis tout se dilue : le scénario se disloque, le réalisateur s’absente, les thèmes amorcés s’éparpillent au profit de l’ »orgie » centrale, conventionnelle et ennuyeuse à souhait. De fait, la grande séquence érotique finale qui marque le triomphe de l’amour et qui devait être l’aboutissement - en forme d’éclatement - du scénario, semble singulièrement pâle et désamorcée en comparaison de ce qui précède. Dans ce contexte, le manifeste déclamé par l’héroïne (« il faut supporter le sacrifice par révolte et non par soumission. La révolte est le commencement de l’Amour ») parait un peu fallacieux et dérisoire lorsqu’on songe au circuit de « récupération » dans lequel le film est diffusé.
Rollin pensait peut-être tourner un film « hard » en maintenant la notion de récit, tout en sacrifiant aux exigences du public. Mais cette démarche n’est plus d’actualité. Elle ne produit qu’un film bâtard, insatisfaisant et redoutable pour le cinéphile, tandis que l’échec commercial de PHANTASMES prouve par ailleurs qu’il n’a pas trouvé d’audience auprès des érotomanes patentés. Rollin s’est trompé sur les deux tableaux. De plus, contrairement aux fausses espérances entretenues par ses zélateurs, le « porno » devient une machine à broyer toute subversion, à stériliser toute créativité, à tuer toute velléité de talent et toute initiative personnelle.» - Jean-Marie Sauvaget, La Saison cinématographique 1976
« (…) Bien amenée et close par une chute ironique à souhait, cette variation intéressante sur le thème cher aux surréalistes de l’amour fou au mépris des normes, gagne absolument à être visionné en copie soft. La raison en est simple. (…) Rollin, qui sait mieux que personne qu’érotisme et fantastique sont indissociable, n’est pas à l’aise dans le domaine particulier du porno (…) son esthétique contemplative, onirique, où la femme nue est souvent plus « ornementale » qu’érotique (…) s’accorde mal avec la crudité inhérente au genre (…) » Edgard Baltzer, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques 16 et 35 mm, sous la direction de Christophe Bier, Serious Publishing, 2011.
Stéphane Bruyère, Novembre 2017
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Marie Pierre et Catherine Castel
Evelyne Thomas Ingrid Jean-Louis Vattier le châtelain Rachel Mhas Jane Catherine Castel une jumelle scout Marie-Pierre Castel une jumelle scout Corinne Lemoine Jackie, la maîtresse de ballet Jean Rollin le satyre Marlène Myller Claudia Zante Greg Masters Alain Plumey Alban Ceray Stefan Saratoga les invités du château Manuelle Marinno la femme du châtelain Monica Swinn la fille du recommencement Jean-Pierre Bouyxou le chef scout
Réalisation : Jean Rollin
Assistant réalisateur : Jean-Pierre Bouyxou
Scénario et dialogue : Jean Rollin
Image : Allinh (= Charley Recors)
Caméra : Patrick Meunier
Assistant opérateur : Vincent Chappey
Musique : Didier William Le Pauw, Franz Schubert
Montage : Michel Patient
Costumes : Catherine Castel
Bruitage : Henry Humbert
Chef électricien : Émile Ganem
Administrateur de production : Jean-Paul Bride
Directeur de production : Lionel Wallmann
Production : Jean Rollin - Les Films ABC / André Samarcq - Impex Films
Distribution : Impex Films
Date de sortie : 24 mars 1976
Autres titres : Phantasmes pornographiques (version hard) / Les Phantasmes d’Isabelle (version soft)
Agressée par un satyre, Ingrid, une jeune fille innocente et romantique, est recueillie et soignée par un mystérieux châtelain. Au cours de son séjour, elle assiste à plusieurs événements étranges et tombe peu à peu sous le charme du maître des lieux…
CRITIQUE(S):
« Premier « hard core » signé Jean Rollin, PHANTASMES (pornographiques) est une sévère déception. Sur une trame de film fantastique, Rollin s’efforce de satisfaire le public des salles spécialisées, tout en maintenant certains ambitions de mise en scène. La première séquence érotique - l’amour dans la chapelle, dans un sarcophage, sur un prie-Dieu - demeure intéressante dans son humour, son lyrisme et sa sophistication. Pour une fois, un réalisateur s’efforce - à partir du corps de ses acteurs - de ménager une recherche plastique, de les intégrer à un décor, d’atteindre à une harmonie des formes et des lumières.
Puis tout se dilue : le scénario se disloque, le réalisateur s’absente, les thèmes amorcés s’éparpillent au profit de l’ »orgie » centrale, conventionnelle et ennuyeuse à souhait. De fait, la grande séquence érotique finale qui marque le triomphe de l’amour et qui devait être l’aboutissement - en forme d’éclatement - du scénario, semble singulièrement pâle et désamorcée en comparaison de ce qui précède. Dans ce contexte, le manifeste déclamé par l’héroïne (« il faut supporter le sacrifice par révolte et non par soumission. La révolte est le commencement de l’Amour ») parait un peu fallacieux et dérisoire lorsqu’on songe au circuit de « récupération » dans lequel le film est diffusé.
Rollin pensait peut-être tourner un film « hard » en maintenant la notion de récit, tout en sacrifiant aux exigences du public. Mais cette démarche n’est plus d’actualité. Elle ne produit qu’un film bâtard, insatisfaisant et redoutable pour le cinéphile, tandis que l’échec commercial de PHANTASMES prouve par ailleurs qu’il n’a pas trouvé d’audience auprès des érotomanes patentés. Rollin s’est trompé sur les deux tableaux. De plus, contrairement aux fausses espérances entretenues par ses zélateurs, le « porno » devient une machine à broyer toute subversion, à stériliser toute créativité, à tuer toute velléité de talent et toute initiative personnelle.» - Jean-Marie Sauvaget, La Saison cinématographique 1976
« (…) Bien amenée et close par une chute ironique à souhait, cette variation intéressante sur le thème cher aux surréalistes de l’amour fou au mépris des normes, gagne absolument à être visionné en copie soft. La raison en est simple. (…) Rollin, qui sait mieux que personne qu’érotisme et fantastique sont indissociable, n’est pas à l’aise dans le domaine particulier du porno (…) son esthétique contemplative, onirique, où la femme nue est souvent plus « ornementale » qu’érotique (…) s’accorde mal avec la crudité inhérente au genre (…) » Edgard Baltzer, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques 16 et 35 mm, sous la direction de Christophe Bier, Serious Publishing, 2011.
Stéphane Bruyère, Novembre 2017
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