Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
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Christopher Pearson et Jennifer Inch
Jacques Ferry et Christopher Pearson
Jennifer Inch et Christopher Pearson
Jennifer Inch et Emmanuel Karsen
Jennifer Inch et Sophie Favier
Sophie Favier et Christopher Pearson
Sophie Favier et Jennifer Inch
X1 la directrice du pensionnat
Jennifer Inch Frank / Frances Holmes Christopher Pearson Charles de Beaumont Sophie Favier Maud Collins Emmanuel Karsen Jeffrey Brook April Hyde Mme Leslie Eloïse Beaune Miss Dundas Alain Dumaurier Comte Ricky von Harmstorf Jane Val Mrs. Evans Jacques Ferry Watson Georges Saint-Yves un homme ivre
REALISATION Gérard Kikoïne ; SCENARIO Harry Alan Towers et Gérard Kikoïne ; IMAGE Gérard Loubeau ; MONTAGE Caroline Gombergh ; SON Pierre Aubry ; MUSIQUE Marc Hillman ; DECORS Jean Charles Dedieu ; COSTUMES Marie Velasquez ; MAQUILLAGE Geneviève Monteilh ; PRODUCTION Wilfrid Dodd, Gérard Kikoïne - Gold Productions (France) / Harry Alan Towers - Cannon Film (USA) / Playboy Productions (USA) / Cinépix (Canada) ; Sortie en France le 27 juin 1984
En Angleterre, à la fin du XIXe siècle. Charles de Beaumont, un jeune et séduisant aristocrate même une vie de plaisir entre son domaine campagnard et Londres où il retrouve sa maîtresse, Maud, qu‘il entretient fastueusement. Un beau jour, le hasard met sur son chemin Frank, un adolescent errant qu’il prend sous sa protection et installe dans son manoir. Quand la curiosité porte Frank à outrager les bonnes mœurs, Charles se fait un devoir de lui infliger une bonne fessée. Noblesse et « éducation anglaise » obligent… L’anatomie de Frank ainsi révélée ne laisse plus de doute. Frank est une fille, et , à y mieux regarder, une fort jolie fille qui avoue bien vite son amour à son bienfaiteur. Celui-ci, soulagé de trouver une explication au trouble que lui inspirait « son » protégé, tombe dans ses bras. L’Idylle se noue à l’insu des domestiques. Charles confie à Maud le soin d’enseigner à Frances les subtilités de l’amour puis les deux amants partent pour un long voyage sur le continent. Frances se montre sensible au charme d’un jeune américain, Brook…
Titre anglais : FRANK AND I
Titre canadien français : FRANK ET MOI
« Hugh Hefner ayant besoin pour sa télévision câblée de films doucettement érotiques, à la « Playboy touch » pour un public anglo-saxon, on choisit d‘adapter un roman victorien célèbre, « FRANK AND I ». Cette œuvre anonyme se situe dans la longue tradition anglo-saxonne de fessée, flagellation, fouet, etc. Aussi l’adapte-t-on prudemment à une interdiction aux moins de treize ans et au goût du jour. L’amateur n’a droit qu’à six plans de postérieurs féminins gentiment zébrés de ketch-up. Les scénaristes gomment. Dans le roman, Charles ne pense pas à faire de Frances sa femme et il la laisse se marier pour la perdre à tout jamais. Il vieillit célibataire libertin, troussant sa soubrette. Kikoïne s‘en donne à cœur joie : décor, costumes, actrices. Il dispose enfin d‘un vrai budget et satisfait l‘amateur de sucreries. La photo est belle. Regrettons le rôle beaucoup trop bref de Sophie Favier. » - Alain Minard, La Saison cinématographique 1984.
« C’est l’un des films les plus connus de Prince Kiko (…) c’est aussi un des plus décevant. Grâce à la gironde Sophie Favier (…) qui révélait enfin au cinéma ses formes de brioche dorée, ce LADY LIBERTINE bénéficia d’une sortie salles correcte et se vendit plus tard par centaine de milliers en VHS dans les échoppes de province. Une bonne affaire donc. N’empêche, à l‘écran, le résultat est à peine digne d‘une série rose M6 de l‘époque. (…) Kiko tenait là un sujet proustien (...) mais faute de conviction, tout ça vire à la recherche du pain perdu avec une biscotte sans sel dans le rôle de la madeleine (…) » - François Cognard, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques, 2011.