Edmond Tyborowsky - 1973
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Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
02 La recherche scientifique menacee
Karatekas and Co Deux millions de fusils
03 expose de l Empereur joue par Jean Marais
05 Jean Marais et Jacques Hilling
06 Gerard Lorin et Patrick Verde
07 entrainement pour Iska Kahn et Jean Pierre Marry
08 Iska Kahn ou la muraille de Chine
09 Bernard Rousselet et Iska Kahn
21 l Empereur en garde joue par Jean Marais
22 coup dur joue par Iska Kahn
24 mission accomplie pour les karatekas
Jean Marais L'Empereur Anna Gaël Diana Bernard Rousselet Georges Iska Khan Iska Jean-Pierre Mary Filotin Jack Berard Le chef des moniteurs Michel Berreur Un moniteur Daniel Breton Un moniteur Yves Gabrielli Le veilleur de nuit Jacques Hilling Le P.D.G. Le Vigan Gilles Katz Lacaune Gérard Lorin Blomet Bruno Oppe Un moniteur
Karatékas & Co : Deux millions de fusils
Edmond Tiborovsky - 1973
Distribution :
Jean Marais : l’Empereur
Anna Gaël : Diana
Bernard Rousselet : Georges
Iska Kahn : Iska
Jean Pierre Marry : Filotin
et aussi :
Jacques Hilling : PDG le Vigan
Gérard Lorin : Blomet
Jack Bérard : le chef des moniteurs
Michel Berreur : un moniteur
Daniel Breton : un moniteur
Bruno Oppe : un moniteur
Patrick Verde : Lambert
Gilles Katz : Lacaune
Marina. Falkmann : Nathalie
Yves Gabrielli : le veilleur de nuit
Marius. Balbino : le barman
Karatékas & Co - 5ème épisode : Deux millions de fusils
Réalisation: Edmond Tyborowski (1973)
Scénario : José Rubery
Adaptation et dialogues: Henri Viard
Musique : José Rubery
Direction musicale : Henri Pélissier
Combats & cascades réglés par : Claude Carliez
Armes & explosifs : Mac Cauvy
Atelier de production : Claire Bonneval
Chef de production : Lucien Bergamo
Chef de plateau : Lucien Fallet
Chef électricien : Henri Sarrazin
Accessoiristes : Bertrand Pineau et Jacques Tena y Teno
Cadrage vidéo : Alain Grazide, Jean-Jacques Ledos, Jean Wanwearbeke et Jacques Tichet Babou
Assistants cadreurs : Paul Bocci, Jacques Defranchi et Jean Pannequin
Décoration : Alain Maumoury et Robert Voisin
Créatrice des costumes : Yvonne Sassino
Costumière : M. Antoinette Dinety
Illustration sonore : Maurice Saulnier
Bruitage : Marcel Painvin
Ingénieurs du son : Claude Couchouron et Michel Augeix
Ingénieurs vision : Jean Galliou et J.M. Fadeuil
Montage magnétoscope : Thérèse Sontag
Ingénieur magnétoscope : Bernard Lasfargues
Directeur de la photographie : Claude Robin
Scripte : Colette Batifoulier
Assistants réalisateurs : Daniel Bart et Marc Vaziaga
Production : Office de Radiodiffusion Télévision Française (ORTF)
Diffusion : 27/08/1973 sur la Première Chaîne
Durée : 74 mn
Résumé : Cinq personnages venus de divers services se sont réunis pour former le Karatékas, agence spécialisée dans la pratique de l’activisme pacifiste. L’équipe est dirigée par L'Empereur (Jean Marais), un homme cultivé, officiellement conservateur en chef du Musée Guimet mais aussi ancien agent diplomatique spécial en Extrême-Orient. A l'occasion, l’Empereur reprend du service quand la cause lui parait bonne et cela va l'entrainer dans six aventures. Avant chaque enquête, le groupe écoute le rapport de leur chef et ensemble ils font un entrainement de karaté, car en tant que pacifistes, c'est leur seule arme pour se défendre.
Dans ce 5ème épisode, L’Empereur des Karatékas reçoit le message suivant de la part de monsieur Le Vigan (Jacques Hilling) PDG du trust pharmaceutique ETERNITA : « Dans la nécessité de faire face à certaines éventualités de la guerre biologique, les états-majors scientifiques militaires ont mis au point des défoliants capables d’anéantir la végétation sur d’énormes espaces, les clichés secrets que je vous communique vous apporte la preuve. Mes laboratoires ont été amenés à se pencher sur ce problème, non dans le but de fabriquer le défoliant mais d’en celui de trouver une parade à ces effets et pour des raisons qui n’ont rien de militaires mais civiles en raison de l’état de diffusion de pollution qui menace les espaces verts des villes. Un de mes chercheurs qui se penchait sur le problème a été assassiné et son assassinat a été maquillé en suicide. A titre privé, je vous embauche comme simple détective …. ».
Très vite, l’Empereur comprend que quelqu’un dans l’entourage du trust ETERNITA est responsable de cette entreprise machiavélique de la distribution d’une drogue qui tue les plantes lesquelles fabriquent l’oxygène nécessaire à la respiration des animaux et des hommes. Et pour répandre largement ce poison, ce seront les chasseurs qui, à leur insu, le feront tout en tirant sur les lapins et les merles. Il suffit de faire le calcul suivant : 5 grammes par cartouche X par 2 millions de chasseurs X par 20 dimanches de chasse X par 50 cartouches par jour de chasse et par chasseur. Cela fait 10 000 tonnes de poison /an et 20 millions d’hectares ravagés en France.
Les karatékas n’ont pas une seule minute à perdre car dans 8 jours c’est l’ouverture de la chasse.
Notes : Cinquième épisode de la série "Karatékas & Co", tournée avec des moyens vidéos en noir et blanc.
L’utilisation de défoliants à des fins criminelles n’est pas qu’un scénario de téléfilm en 1973 mais hélas une réalité. Entre 1961 et 1971, l'armée américaine a déversé des tonnes d'herbicide sur le sol vietnamien. But de la manœuvre : empêcher les guérilleros Vietnamiens de se cacher dans les forêts du Sud-Vietnam, détruire leurs récoltes, mais aussi dégager les abords des installations militaires américaines et y prévenir les attaques. Selon les dernières estimations de 2,1 à 4,8 millions de Vietnamiens ont été directement exposés à ce défoliant baptisé Agent Orange.
Denis D. D. décembre 2017