Aucune vidéo à voir ou à télécharger sur ce site dont l'unique objet est de rendre hommage aux comédiens français, le lien Amazon permettant de se procurer légalement les oeuvres que je présente ici uniquement en photo
Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Jean-Louis Trintignant Boris Varissa Sylvie Bréal Maria Zuzana Kocúriková Laura, la femme de Jean Dominique Prado Lisa, la serveuse de l'auberge Catherine Robbe-Grillet La pharmacienne Sylvie Turbová Sylvia, la sœur de Jean Ivan Mistrík Jean Dusan Blaskovic L'aubergiste Jozef Kroner Franz , Le domestique Jozef Cierny Le père de Jean
Document sans nom
Les films d'Alain Robbe-Grillet ressemblent de plus en plus à des équations algébriques. Les plus compliquées, celles à inconnues multiples. D'ailleurs, personne ne se soucie de les résoudre, pas davantage Robbe Grillet que ses spectateurs. Ainsi pose-t-il ici toutes les équations possibles d'un certain mensonge. A nous de suivre les méandres de ses obsessions : mémoire, imagination, réalité distordue, invraisemblance et illusion. Toute la panoplie habituelle au chef de file du nouveau roman est réunie dans « L'homme qui ment ».
Cette tentative d'approche de la complexité d'une pensée en marche dans un mensonge mouvant est, par endroits, tout à fait fascinante et parfois soigneusement ennuyeuse, mais aux moments les plus creux l'envoûtement subsiste. Jean-Louis Trintignant, que Robbe-Grillet a choisi pour être "L'homme qui ment", est en grande partie l'auteur de ce miracle car, au niveau de la réalisation, on est très loin de l'art de Resnais qui servit si bien Robbe-Grillet au temps de " Marienbad ". Manque aussi, pour accrocher le grand public, un de ces petits jeux comme celui des allumettes qui fit fureur à cette époque. Il y a bien ici une partie de colin-maillard et quelques amusettes érotico-sapho-sadiques, mais on voit mal comment ces jeux-là pourraient gagner les salons.
Cela, joint à son obscurité fondamentale, empêchera sans doute « L'homme qui ment » de sortir de la chapelle où vont l'encenser, à coup sûr, les « happy few » connaissant si bien leur auteur qu'ils reconnaissent son humour, pas tellement évident mais d'autant plus voluptueux que secret sans doute.
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Dominique Prado et Jean Louis Trintignant
Sylvie Breal et Sylvie Turbova
Jean-Louis Trintignant Boris Varissa Sylvie Bréal Maria Zuzana Kocúriková Laura, la femme de Jean Dominique Prado Lisa, la serveuse de l'auberge Catherine Robbe-Grillet La pharmacienne Sylvie Turbová Sylvia, la sœur de Jean Ivan Mistrík Jean Dusan Blaskovic L'aubergiste Jozef Kroner Franz , Le domestique Jozef Cierny Le père de Jean
Les films d'Alain Robbe-Grillet ressemblent de plus en plus à des équations algébriques. Les plus compliquées, celles à inconnues multiples. D'ailleurs, personne ne se soucie de les résoudre, pas davantage Robbe Grillet que ses spectateurs. Ainsi pose-t-il ici toutes les équations possibles d'un certain mensonge. A nous de suivre les méandres de ses obsessions : mémoire, imagination, réalité distordue, invraisemblance et illusion. Toute la panoplie habituelle au chef de file du nouveau roman est réunie dans « L'homme qui ment ».
Cette tentative d'approche de la complexité d'une pensée en marche dans un mensonge mouvant est, par endroits, tout à fait fascinante et parfois soigneusement ennuyeuse, mais aux moments les plus creux l'envoûtement subsiste. Jean-Louis Trintignant, que Robbe-Grillet a choisi pour être "L'homme qui ment", est en grande partie l'auteur de ce miracle car, au niveau de la réalisation, on est très loin de l'art de Resnais qui servit si bien Robbe-Grillet au temps de " Marienbad ". Manque aussi, pour accrocher le grand public, un de ces petits jeux comme celui des allumettes qui fit fureur à cette époque. Il y a bien ici une partie de colin-maillard et quelques amusettes érotico-sapho-sadiques, mais on voit mal comment ces jeux-là pourraient gagner les salons.
Cela, joint à son obscurité fondamentale, empêchera sans doute « L'homme qui ment » de sortir de la chapelle où vont l'encenser, à coup sûr, les « happy few » connaissant si bien leur auteur qu'ils reconnaissent son humour, pas tellement évident mais d'autant plus voluptueux que secret sans doute.
Vous pouvez déposer un commentaire :