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Constantine annonce le prochain film
Constantine et deux non identifies
Jean Pierre Drean a droite sous reserves
la patronne du cafe qui renseigne Gordon
Eddie Constantine Jeff Gordon Perette Pradier Liza Lambert Daniel Emilfork Yanakos Clément Harari Lorenz Janine Vila Liliane, la somnambule Nando Gazzolo le docteur Mercier Jean Galland le directeur de la P.J. Paul Bonifas le notaire Daphné Dayle Barbara Mercier Sophie Hardy Claudine Victor Beaumont Gregori André Bernard l’inspecteur Alphonse Bertin Jean-Pierre Dréan l’assistant du docteur Mercier (sous réserves) Bernard Musson M. Edmond Henri Lambert Jojo, un homme de main de Lorenz Willy Braque Emile, un homme de main de Lorenz Jean-Jacques Steen Sam Pellaut Dominique Zardi Lucien, un homme de main de Lorenz Sonia Silver Martine, la veuve Gisèle Robert le docteur Blanc Patricia Viterbo Mélanie, l’infirmière Pierre Bernaert Henri, un homme de main de Gregori [non crédité] Roland Legrain un homme de main de Gregori [non crédité] Sabine Sun la maîtresse de Gregori [non créditée] Marcel Gassouk un homme de main de Gregori [non crédité] Yvon Sarray l’agent qui a reçu la boule de billard [non crédité] Gilbert Servien le second agent lors de l’assaut [non crédité] Albert Dinan l’indic [non crédité] Pierre Collet le brigadier [non crédité] Robert Berri le témoin au landau [non crédité] Mireille Galot la caissière [non créditée, sous réserves] Michel Thomass le masseur du hammam de l’Etoile [non crédité] Josy Andrieu la préposée aux toilettes du café d’Albert [non créditée] André Badin le mari du docteur Blanc [non crédité] Corinne Bloch la soubrette de l’hôtel [non créditée, sous réserves] Raymond Pierson un convive à l’auberge [non crédité] Nicole Desailly la patronne du café attenant à la clinique Le Bon Repos [non créditée] Georges Guéret un homme de main de Lorenz [non crédité] Jean Martin un homme de main de Lorenz [non crédité] Jacky Blanchot un homme de main [non crédité] Daniel Perche un homme de main de Lorenz [non crédité] Jules Delmé [non crédité] Yves Amor un musicien de l’orchestre [non crédité] André Marié le musicien aux cymbales [non crédité] Jean-Marc Allègre [non crédité, doublure d’Eddie Constantine]
Scénario & dialogues: Michel Lebrun
Directeur de la photo: Henri Persin (n&b)
Cadre: Guy Suzuki
Assistants opérateurs:
Musique: Michel Magne (éditions Seventh-Art-Music)
Son : René Sarrazin - Montage: Gabriel Rongier
Assistante montage: Renée Gaudier
Décors : Louis Le Barbenchon
Les robes de plage et les maillots de bain ont été exécutés par : l’Atelier Jacqueline Guy
Maquillages: Gisèle Jacquin
Conseiller technique bagarres: Henri Cogan
Assistant réalisateur: Jean Lefèvre
Script-girl: Madeleine Santucci
Régie générale: Robert Porte
Régie extérieure: Pierre Lefait
Direction de production: Jean Mottet
Production: Productions Jacques Roitfeld (Paris), Belmont Films (Paris), Fida Cinematografica (Rome)
Distribution: CCFC
Enregistrement sonore: Western Electric
Laboratoire : Franay L.T.C. Saint-Cloud
Lieux de tournage : Paris et région parisienne
Durée: 89 minutes
Visa: 27.163
Début de tournage : 03/07/1963
Sortie à Paris : 11/03/1964
Autre titre français : Une aventure de Jeff Gordon
Résumé : Sous le prétexte de récupérer sa part dans le casse d’une bijouterie de la place Vendôme, l’agent du F.B.I. Jeff Gordon, qui a roulé une bande de truands et se dit avoir été doublé par le redoutable Gregori – dont la police n’a jamais vu le visage –, cherche en fait à démanteler tout un trafic de chirurgie esthétique au profit de la pègre. Il sait que Gregori va vouloir changer sa physionomie, puisqu’il a été en contact avec lui, et remonte ainsi la piste de la clinique Le Bon Repos, dirigé par le trouble docteur Mercier. Avec sa bande de gros durs maladroits, Lorenz, qui avait fait le coup de la bijouterie et avait été floué par Jeff, est aussi aux basques de l’agent, décidé à récupéré les diams. Débarque aussi à la clinique privée, le Grec Yanakos, célèbre trafiquant de pierres avec lequel Gregori veut traiter. Jeff trouve un allié de charme, Liza Lambert, enquêtrice chargée par l’assurance de récupérer les fameux diamants.
Critique : Un Constantine au ton très humoristique qui se laisse voir avec plaisir, grâce aux charmes conjugués des comédiennes, en particulier la piquante Perrette Pradier, des cascadeurs et des gueules, de la décontraction autoparodique d’Eddie et du savoir-faire de Raoul André. Lequel n’innove guère mais dissémine quelques gags et conclut par la bagarre généralisée propre au genre, qui rappelle aussi la façon brouillonne avec laquelle il terminait lui-même ses comédies policières des années cinquante (par exemple Les pépées font la loi). Pour les amateurs de catch, c’est un incroyable défilé, dès la première séquence avec Pierre Bernaert, puis Marcel Gassouk, Yves Amor, André Marié qui s’amuse aux cymbales. A noter un duo comique, rétamé par Eddie : Georges Guéret et Jean Martin. Bonne prestation, dans un esprit BD, de Clément Harari, affublé d’hommes de main minables (Henri Lambert, Dominique Zardi et Willy Braque sont parfaits dans ce registre). Etrangement, le génial Daniel Emilfork, troisième au générique, est sous-employé. Sa première apparition, débarquant à Orly, constitue une pantomime drôlissime, comme son affabilité envers les femmes, à contre-pied des personnages inquiétants auxquels il était habitué. Mais sa présence sacrifiée est une énorme erreur. Une révélation : l’étrange Victor Beaumont, méchant principal, au visage taillé à la serpe, regard magnétique. Né en 1912, d’origine allemande, il a débuté à l’écran sous son vrai patronyme, Peter Wolff, tournant plusieurs films dans son pays natal, de 1930 jusqu’à l’arrivée de Hitler au pouvoir, a poursuivi en Angleterre puis aux Etats-Unis sous son vrai nom, accumulant des petits rôles d’officiers allemands dans des films de guerre. Citons : Coulez le Bismarck !, Les Canons de Navarone, Le Train, Les Héros de Télémark, Attaque sur le mur de l’Atlantique, Quand les aigles attaquent. Il retournera en Allemagne à partir des années 1970, jusqu’à son décès en 1977. John Huston le dirigea à deux reprises, dans Freud, passions secrètes et La Lettre du Kremlin. Des frissons partout semble sa prestation la plus étoffée, ainsi qu’une dramatique TV, française également, intitulée Monsieur "Il" (d’Ange Casta, 1962). Il joue aussi Valdemard, dans La Demoiselle d’Avignon, feuilleton de Michel Wyn (1972). Une belle présence qui semble avoir été largement dédaignée au cinéma. Il fut souvent absent des génériques.
Notes : l’acteur André Bernard (dans le rôle important de l’inspecteur Bertin) est bien connu des cinéphiles comme collectionneur. Il participa, avec Maurice Bessy, à enrichir par ses photographies, les éditions illustrées des catalogues des films français établis par Raymond Chirat, de 1930 à 1970, pour les éditions Pygmalion.
Fiche établie par Christophe Bier, février 2018.