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Davray et Besson sur les rotatives
la twisteuse Marie France Dubois
Micheline Presle a l Epic Club
Philippe Fath et Marie France Dubois
Micheline Presle Irene Maïakowska-Vozoroff, dite Sophie Olivier Philippe Leroy Beaulieu l’inspecteur Georges Dandieu Pierre Mondy le juge Béguin Arletty la princesse Loune de Lindt Marcel Dalio l’avocat Plantet José Luis de Vilallonga le prêtre, frère de Sophie Olivier Jacques Monod Helmut Papouf le fils de Helmut Gérard Buhr le directeur de la société de convoyage Robert Dalban le cafetier Mathilde Casadesus Madame Thiébaut Yves Barsacq l’adjoint de l’inspecteur Dandieu Berthe Granval la secrétaire de Plantet Aurelien Lintermans Paul Thiébaut Mercédès Moliner [créditée Mercédès] Raoul Saint-Yves Jules, l’agent de police Serge Sauvion Jacky, le manager ami de Sophie Michel Constantin Paulo, l’entraîneur de boxe ami de Sophie Jacques Sempey l’imprimeur Jean-Loup Reynold le projectionniste [crédité Jean-Lou Reynold] Mick Besson Claude Morin, le gangster faux rémouleur [crédité Mic Besson] Joé Davray Raoul Jardin, le gangster faux aveugle Jacqueline Huet la présentatrice TV Joseph Pasteur le journaliste Marie-France Dubois la twisteuse Philippe Fath le twisteur Guy-Henry le garagiste [non crédité] Sophie Hardy Nicole Baudoin, la prévenue pour le crime passionnel [non créditée]
Scénario : Pascal Jardin
Dialogues : Charles Gérard et Pascal Jardin
Photographie : Claude Robin (N&B)
Cameraman : Paul Souvestre
Assistant opérateur : Guy Maria
Musique : André Hossein (éditions musicales « Caravelle »)
Chef d’orchestre (André Lafosse)
Son : André Louis
Assistants son : Pierre Davoust et Michel Flour
Montage : Bernard Lefèvre
Assistantes monteuses : Madeleine Lecompère et Françoise London
Chef décorateur : Jacques Mawart
Accessoiriste : Delepierre
Assistant décorateur : Raymond Tournon
Les robes de Micheline Presle ont été créées par la Maison Lorene ; Micheline Presle et Arletty ont été coiffées par René Goujean ; Philippe Fath et Marie-France Dubois ont dansé le twist au cabaret de « L’Epi-Club »
Maquillage : Nadine Fraigneau
Chef électricien : Roland Frebault
Electricien : Daniel Bernard
Séquences spéciales : Guy Henry
Script-girl : Jacqueline Bailhache
Régisseur général : Lucien Denis
Regisseur ensemblier : Pierre Vouillon
Secrétaires de production : Françoise Malet et Michèle Gundelwein
Photographe de plateau : Roger Forster
Attachée de presse : Nadine Olivier
Production : Michel Sweerts et François Sweerts, pour Filmatec
Distribution : C.F.D.C. [Compagnie Française de Distribution Cinématographique]
Studios : Paris-Studios-Cinéma (Billancourt, Seine)
Extérieurs : Paris, aéroport de Paris-Orly, Lausanne
Laboratoires : Franay L.T.C. Saint-Cloud
Société d’éclairage : Luxtone
Générique et trucages : Jean Fouchet F.L.
Système sonore : Western Electric
Durée : 90 minutes
Début de tournage : 08/01/1962
Sortie à Paris : 04/07/1962
Visa de contrôle cinématographique : 24.971
Titre italien : Grisbi da un miliardo
Une fourgonnette de banque est prise d’assaut par deux gangsters. Lesquels se volatilisent ensuite dans l’explosion de leur voiture, après avoir préalablement laissé le butin dans la consigne d’Orly et posté la clef. L’inspecteur Dandieu, chargé de l’enquête, est têtu et se fie à son intuition. A moins qu’il ne soit fasciné par sa proie. Dès son apparition sur les plateaux de télévision, l’élégante Sophie Olivier attire son attention. A force d’avoir étudié les criminels, de les avoir interrogés en prison, elle est devenue une experte du crime. Elle affirme qu’il existe toujours un détail qui conduit à l’arrestation d’un coupable, une erreur, une imprudence. Dandieu la harcèle, persuadé qu’elle sait quelque chose sur l’affaire de la fourgonnette, il est même convaincu qu’elle est le cerveau de l’affaire. Femme riche, dotée d’appuis importants, elle fait pression sur le supérieur de Dandieu pour qu’on lui retire l’enquête. Mais le flic est un obstiné. Sophie Olivier commet des imprudences, semble même tomber amoureuse de Dandieu, fuit, se confie à son frère, devenu prêtre. Oui, elle est coupable, responsable de la mort des deux braqueurs. Elle a tout échafaudé dans un but purement intellectuel : commettre le braquage parfait, réussir là où tout criminel échoue. Mais elle a oublié le détail, l’erreur, l’imprudence qu’un flic obtus finit toujours par relever.
Quatrième des six polars réalisés – ou coréalisés pour certains – par le comédien Charles Gérard. Sans doute celui qui bénéficie de la distribution la plus fournie, propice à quelques numéros d’acteurs (Dalio en tête, en avocat cynique, Mondy, excellent). Le postulat est incohérent, reposant sur l’intuition de l’inspecteur, soupçonnant la bonne personne, sans le moindre indice autre que l’intelligence de la criminelle. Les dialogues de Pascal Jardin multiplient les mots d’auteur jusqu’au dégoût. Charles Gérard nous ressort le coup célèbre de la lampe qui vacille dans Le Corbeau. Le coiffeur Aurélien Lintermans se révèle plutôt bon comédien, avec une intéressante présence. Mais Micheline Presle est trop distante, sans surprise, pour émouvoir.
Note : Le plan de Mick Besson et Joë Davray descendant l’escalator à l’aéroport d’Orly a été réutilisé dans A couteaux tirés.
Fiche établie par Christophe Bier, février 2018.
(merci à Jean-Pierre Pecqueriaux pour avoir identifié Sophie Hardy)