Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Christophe Clark et Marie Christine de Oliviera
Eva Kleber et Christophe Clark
Marie Christine de Olivieira et Eva Kleber
Christophe Clark et Eva Kleber
Eric Vienne Albert Durc Baluchka (= Evelyne Lang) Mme Artica, la voyante Eva Kléber la première cliente du fakir Diane (= Maria Faifer) la voisine brune / la cliente blonde de la voyante Marie-Christine Lourdesse (= Marie-Christine de Oliviera) la deuxième cliente du fakir Christophe Clark le livreur / le fiancé de la deuxième cliente Jacky Saint-Denis (= Jacky Arnal) l'amant de la deuxième cliente
Réalisation : Patrick Aubin (= Jean-Claude Roy ? *)
Image : Guy Maria
Musique : Gary Sandeur (= Philippe Bréjean)
Montage : Alain Debarnot
Production : Jean-Claude Roy - Tanagra Productions
Durée : 80 mn
Distribution : Auroch France / Cinévog
Date de sortie : 20 juin 1984
Visa : 54144
Titres d'exploitation :
- Humidités secrètes pour mouilleuses précoces (sortie)
- Humidités secrètes (vidéo)
- Chattes baveuses (vidéo)
- Selvaggio Desiderio (Italie)
Pour en finir avec ses problèmes avec les femmes, Albert Durc, un jeune homme timide, consulte une voyante, Mme Artica. Celle-ci lui fait boire un aphrodisiaque qui lui fait revivre ses expériences passées, puis lui fait l'amour. Visite fructueuse puisqu'en plus d'avoir surmonté son blocage, Albert s'est trouvé une nouvelle vocation. Il se lance lui aussi dans la voyance. Aidé de l'élixir de Mme Artica, il va pouvoir venir en aide aux dames en détresse...
COMMENTAIRE(S):
« Le film à sketches dans toute sa pauvreté. » - Bruno Minard, La Saison cinématographique 1984
« La production ne disposant d'aucun budget, les comédiens sont contraints d'assurer des doubles rôles. Faifer alterne perruque blonde ou brune et Clark se camoufle derrière des lunettes de soleil (...) L'accessoiriste n'a eu besoin que d'une carafe de potion magique, d'une boule de cristal et d'un costume très cheap de maharadjah (...). La mise en scène est sans idée, le scénario répétitif, les images tristes : le porno français approchait de la fin de son cycle. Le film abuse des voix off, et la post-synchro se lâche sur la fin, donnant dans le vulgaire assumé et caricatural. » - Patrick Meunier, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques 16 et 35 mm, Serious Publishing, 2011.
* Jean-Claude Roy a semble-t-il délaissé la direction des dernières productions signées Aubin. Le chef opérateur (et ancien réalisateur) Guy Maria pouvait assurer la partie technique pendant qu'un acteur "reconverti" (Ceray, Géral ou Marbeuf ?) pouvait s'occuper d'une mise en scène et d'une direction d'acteur assez sommaire. (Cf . Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques 16 et 35 mm, sous la direction de Christophe Bier, Serious Publishing, 2011.)
S.B. - Novembre 2018