Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
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Henri Jullien et Max Dhartigny
Rene Navarre Maurice Mathieu Renee Carl
Renee Carl Maurice Mathieu Rene Navarre
Renee Carl Miss Edith Jeanne Marie Laurent
Renée Carl Jeanne Trévoux René Navarre Jacques Trévoux Miss Edith Josepha de Delphes, la chiromancienne Maurice Mathieu le petit Georges Trévoux Henri Jullien Octave, le parrain Jeanne Marie-Laurent une ami de Jeanne Trévoux Max Dhartigny le majordome
Réalisation : Louis Feuillade
Scénario : Louis Feuillade
Caméra : Georges Guérin
Production : S.E.G. - Société des Etablissements L. Gaumont
Distribution : S.E.G. - Société des Etablissements L. Gaumont
Durée : 22 mn
Date de sortie : 18 octobre 1912
Jeanne Trévoux mène une existance heureuse et aisée entre Jacques son mari, et leur fils, le petit Georges. Alors que Jacques se prépare à partir en voyage d'affaires en Amérique, Jeanne fait la connaissance d'une voyante qui lui prédit un deuil prochain. Dès lors, Jeannne vit dans la hantise de perdre son mari ou son fils. Répondant aux suppliques de sa femme, Jacques reporte une première fois son départ. Mais il doit finalement se résoudre à partir. Il n'y a d'ailleurs pas grand'chose à craindre du voyage ; il s'embarquera à bord d'un tout nouveau transatlantique, à la pointe du progrès et absolument insubmersible : le Titanic...
COMMENTAIRES :
« Le film de la série qui colle le plus à l'actualité immédiate de l'époque. L'année même ou sombre le Titanic, Louis Feuillade introduit le drame dans une histoire où, autre et plus léger sujet de préoccupation, la chiromancie et ses supposés ravages dictent au cinéaste les détours d'un scénario relativement complexe. On sera sensible ici à une modernité assez rare chez Feuillade : utilisation des stock-shots, maquettes, primitives sans doute mais touchantes, du malheureux paquebot, présence onirique des feux tournants de la Tout Eiffel (...) . » - Présentation Coffret Gaumont Le Cinéma Premier 1897-1913, vol. 1, - Gaumont Video, 2008
S.B. - Novembre 2018