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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
ARLETTY Mademoiselle Pascale Pierre DUDAN Georges Peucheny Louis FLORENCIE Alphonse Grandjean Lucien GALLAS le plombier / Charles Filleul Raymond GALLE le fils Granjean Christian SIMON Nicolas Peucheny Ginette BAUDIN Melle Juliette Jean CLEMENT Comte de Brive
Document sans nom
MADAME ET SES PEAUX-ROUGES est un film fantôme, tourné en 1948 et sorti en... 1987 ! Arletty elle-même l'évoquait fréquemment comme un film inachevé.
Au départ, le film devait marquer le retour d'Arletty au cinéma après la parenthèse de l'épuration ; son premier projet, un film de Carné et Prévert tourné à Belle-Ile-en-Mer - "La fleur de l'âge" - avait vu son tournage interrompu. Le scénario de Serge de Laroche portait d'abord le titre de "Buffalo Bill et la bergère".
Le point de départ annonce celui du "Magnifique" de Philippe de Broca mais la comparaison ne tient pas longtemps, hélas ! Pierre Dudan joue un compositeur sans succès qui transpose dans un récit imaginaire les personnages de son quotidien : le plombier devient un mauvais garçon - rôle tenu comme il se doit par Lucien Gallas - et le propriétaire, Alphonse Grandjean, y devient un artiste ambulant affligé, comme dans la réalité, d'un fils idiot ; Arletty, que le compositeur idolâtre, devient Mademoiselle Pascal, une femme généreuse qui prend en charge pour les vacances une vingtaine d'orphelins, les "peaux-rouges" du titre. Le compositeur lui-même y devient camelot et comédien, recherché pour vol et contraint de se déguiser en... Buffalo Bill ! Le petit Cri-Cri Simon - ainsi dénommé au générique - joue Nicolas, un enfant malheureux entre sa mère malade et son beau-père brutal, à la recherche d'un père disparu qui s'avère être le pseudo Buffalo Bill !
L'histoire n'a guère de sens ; certains personnages à peine ébauchés sont aussitôt abandonnés comme celui de la mère de Nicolas dont on apprend soudain qu'elle est hospitalisée puis encore plus brutalement qu'elle meurt, et l'on comprend vite que l'idée est de reformer au final une nouvelle famille : Nicolas, son père retrouvé et... Arletty ! Les interprètes ne sont pas des meilleurs, si l'on excepte Louis Florencie, tout de même amusant ; Arletty semble ailleurs.
Le tournage fut interrompu, faute d'argent, ce qui peut expliquer le caractère bancal de l'oeuvre aujourd'hui disponible. Dans son autobiographie, "La Défense", Arletty évoque le film sous le titre "Madame et ses cow-boys" ; dans l'ouvrage qui lui fut consacré aux éditions Henri Veyrier, à l'occasion de ses quatre-vingts ans, ses souvenirs étaient plus précis : "C'était une comédie dans le genre enfantin, de bon ton et de bon aloi... C'était dans un joli endroit, on tournait dans les fleurs..." Il paraît difficile, malheureusement, d'en distribuer quelques unes au cinéaste ou à son oeuvre !
Jean-Paul Briant, août 2019
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galle et forencie face au petit nicolas
ginette baudin et jean clement
ARLETTY Mademoiselle Pascale Pierre DUDAN Georges Peucheny Louis FLORENCIE Alphonse Grandjean Lucien GALLAS le plombier / Charles Filleul Raymond GALLE le fils Granjean Christian SIMON Nicolas Peucheny Ginette BAUDIN Melle Juliette Jean CLEMENT Comte de Brive
MADAME ET SES PEAUX-ROUGES est un film fantôme, tourné en 1948 et sorti en... 1987 ! Arletty elle-même l'évoquait fréquemment comme un film inachevé.
Au départ, le film devait marquer le retour d'Arletty au cinéma après la parenthèse de l'épuration ; son premier projet, un film de Carné et Prévert tourné à Belle-Ile-en-Mer - "La fleur de l'âge" - avait vu son tournage interrompu. Le scénario de Serge de Laroche portait d'abord le titre de "Buffalo Bill et la bergère".
Le point de départ annonce celui du "Magnifique" de Philippe de Broca mais la comparaison ne tient pas longtemps, hélas ! Pierre Dudan joue un compositeur sans succès qui transpose dans un récit imaginaire les personnages de son quotidien : le plombier devient un mauvais garçon - rôle tenu comme il se doit par Lucien Gallas - et le propriétaire, Alphonse Grandjean, y devient un artiste ambulant affligé, comme dans la réalité, d'un fils idiot ; Arletty, que le compositeur idolâtre, devient Mademoiselle Pascal, une femme généreuse qui prend en charge pour les vacances une vingtaine d'orphelins, les "peaux-rouges" du titre. Le compositeur lui-même y devient camelot et comédien, recherché pour vol et contraint de se déguiser en... Buffalo Bill ! Le petit Cri-Cri Simon - ainsi dénommé au générique - joue Nicolas, un enfant malheureux entre sa mère malade et son beau-père brutal, à la recherche d'un père disparu qui s'avère être le pseudo Buffalo Bill !
L'histoire n'a guère de sens ; certains personnages à peine ébauchés sont aussitôt abandonnés comme celui de la mère de Nicolas dont on apprend soudain qu'elle est hospitalisée puis encore plus brutalement qu'elle meurt, et l'on comprend vite que l'idée est de reformer au final une nouvelle famille : Nicolas, son père retrouvé et... Arletty ! Les interprètes ne sont pas des meilleurs, si l'on excepte Louis Florencie, tout de même amusant ; Arletty semble ailleurs.
Le tournage fut interrompu, faute d'argent, ce qui peut expliquer le caractère bancal de l'oeuvre aujourd'hui disponible. Dans son autobiographie, "La Défense", Arletty évoque le film sous le titre "Madame et ses cow-boys" ; dans l'ouvrage qui lui fut consacré aux éditions Henri Veyrier, à l'occasion de ses quatre-vingts ans, ses souvenirs étaient plus précis : "C'était une comédie dans le genre enfantin, de bon ton et de bon aloi... C'était dans un joli endroit, on tournait dans les fleurs..." Il paraît difficile, malheureusement, d'en distribuer quelques unes au cinéaste ou à son oeuvre !
Jean-Paul Briant, août 2019
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