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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
nouveau
Gamil Ratib
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Christian Hay Alain Langlois Haydée Politoff Sylvie Yves Beneyton Chris Maurice Garrel Ugo Castellini Gamil Ratib le prince Linzani Stéphane Bouy Riccione, le photographe Rolande Ségur Evelyne d’Embrun Bernard Dhéran Jean-Noël Elisabeth Tessier du Gros (= Elizabeth Tessier) la princesse Linzani Serge Leeman Jojo Léfèvre-Bel (= René Lefèvre-Bel) Gaston, le majordome des parents de Chris Luc Bongrand Eddie Elina Labourdette Nadine Sinclair Roland Lesaffre Albert, le patron de l’Hôtel des Arts Lucien Callamand l’homme bousculé par Alain pour se protéger de la pluie (non crédité) Jean Panisse le garagiste (nc) Ernie Garrett Junior le chanteur noir de ''The Cage'' (nc) Ted Tunnicliffe un guitariste de l'orchestre de ''The Cage'' (nc) Archie Legget un guitariste de l'orchestre de ''The Cage'' (nc) Gilbert Dall’Anese un saxo de l'orchestre de ''The Cage'' (nc) Howie Casey un saxo de l'orchestre de ''The Cage'' (nc) Iwan Roth un saxo de l'orchestre de ''The Cage'' (nc) Eddie Sparrow le batteur de l'orchestre de ''The Cage'' (nc) Alan Reeves l’organiste de l'orchestre de ''The Cage'' (nc) Suzy Gossen une cliente de ''The Cage'' (nc) Pierre Gatineau (voix de Jean Violette) l’inspecteur de police à l'Hôtel des Arts (nc) Tony Sandro Tonio, client de l'Hôtel des Arts (nc) Jacques Francel le concierge de l'hôtel Hilton (nc) Pierre Vaudier un client de l’hôtel Hilton (nc) Albert Daumergue un passant devant l’hôtel Hilton (nc) Maurice Villiod un touriste au Sacré Coeur (nc) Rodolphe Limeil un touriste au Sacré Coeur (nc) Jacques Wallet un agent de police (nc) Guy Minot un agent de police (nc) Maritin Jean-Emmanuel de Saint-Sever, un jeune arrêté (nc) Gilbert Servien le fonctionnaire de police au commissariat (nc) Cyril Azzam le 2d chanteur de ''The Cage'' (nc) Anny Nelsen la fille avec Riccione (nc) Georges Billy un passant devant l’hôtel Hilton (nc) Pierre Leproux le pianiste à l’Hôtel des Arts (nc) René Aranda un client qui danse chez ''Castel'' (nc) Jacques Dhéry le passant qui s’arrête lorsqu’Alain regarde le moteur de la Corvette (nc) Robert De Niro un hippie (nc) Claude Badolle le serveur du café ''Chez Popov'' (nc) Jean-Yves Gautier un invité chez Castellini (nc) Jacqueline Noëlle l’invitée rousse chez Castellini (nc) Louise Rioton la voyageuse à la fenêtre du train (nc) Roger Trapp le voyageur à la fenêtre du train (nc)
Document sans nom
Distributeur : S.N.C. (Société Nouvelle de Cinématographie)
Scénario original de Marcel Carné et Claude Accursi
Dialogue de Claude Accursi
Directeur de la photographie : Jacques Robin
Caméraman : Georges Pastier
Assistant caméraman : André Clément
Décors : Rino Mondellini
Assistant décorateur : Jacques Brizzio
Montage : René Lichtig
Assistante monteuse : Françoise London
Musique : Jack Arel
Chansons interprétées par Tuesday Jackson (= Nicole Croisille), The Krew, The T and B, Cyril,
Yves Beneyton
Enregistrements : Jean-Michel Pou-Dubois
Direction musicale : Norbert Saada
Editions musicales : La Compagnie
Ingénieur du son : Jacques Carrère
Assistants réalisateurs : Stephan Iscovesco, Benoit Jacquot
Script : Lucie Lichtig
Régisseur général André Hoss
Ensemblier : Nady Chauviret
Photographe : Raymond Voinquel
Maquilleur : Hagop Arakelian
Chef machiniste : Jean Casi
Robes et costumes : Ted Lapidus
Une co-production franco-italienne : Société Nouvelle de Cinématographie – Paris
West-Films - Rome
Studios : Paris-Studios-Cinéma à Billancourt
Extérieurs : Cannes (06), Le Cannet (06), autoroute de l’Estérel, Paris (75), Deauville (14)
Scènes de la boîte de nuit tournées au ‘’Keur Samba Club’’, rue de Rennes à Paris
Couleurs par Eastmancolor
Laboratoires : Franay L.T.C. St. Cloud
Visa de contrôle cinématographique n°33.288
Durée : 109 min.
Tournage : juillet – août 1967
Première parisienne : 02/04/1968 au cinéma Balzac
Date de sortie à Paris : 03/04/1968 aux cinémas Balzac, Festival, Max-Linder, Miramar
Nombre d’entrées à Paris : 74.528
Nombre d’entrées en France : 735.182
Titre aux Etats-Unis et en Grande Bretagne : Young Wolves
Titre en Italie : I giovani lupi
Résumé : Alain, jeune gigolo aussi élégant qu'ambitieux, se fait entretenir par une riche princesse étrangère. Il séduit aussi la jeune et candide Sylvie, qui feint de céder au cynisme ambiant en matière de mœurs sans s'avouer ses inclinations romantiques. Désespérée de sa propre déchéance, elle se reprend en se liant avec Chris, un beatnik de la rue de la Huchette.
Le scénario paraît inspiré de Manon Lescaut, si ce n'est que la relation homme-femme est inversée. On peut aussi y voir une réactualisation de thèmes que Carné avait abordés dix ans plus tôt dans Les Tricheurs.
Note : 2ème film de Robert De Niro qui 3 ans auparavant était aussi une silhouette dans TROIS CHAMBRES A MANHATTAN du même Marcel Carné. Il jouerait ici le rôle d'un hippie dans un café mais la scène comportant de nombreux figurants dont la plupart chevelus, barbus et aperçus de dos, il est impossible de le distinguer formellement.
Avis : En 1958 Marcel Carné connut un véritable triomphe avec LES TRICHEURS qui illustrait les états d'âme, les joies, les peines et les désillusions d'une certaine jeunesse. 10 ans après il a tenté de renouveler l'exploit mais cette fois le succès ne fut pas au rendez-vous. Si le scénario tente d'actualiser les mêmes thèmes et que certains critiques l'ont trouvé nettement inspiré de ''Manon Lescaut'' de l'abbé Prévost, il est surtout mal défendu par un couple tout bonnement lamentable. Christian Hay n'était pas un comédien professionnel, il avait eu l'heur de plaire à Carné qui avait décidé de lui confier le 1er rôle, mais il s'est avéré très très très mauvais, jouant faux en permanence. Quant à Haydée Politoff dont c'était le 2ème film elle était carrément exécrable : voix monocorde, absence totale de jeu et de présence, d'une épouvantable inexpressivité comme on en a rarement vue. D'ailleurs la suite a confirmé leur inutilité dans le cinéma français, tous deux ont réussi par miracle à continuer de tourner un peu en Italie puis ont vite disparu des radars, ce n'était que justice. Il n'en est pas de même de l'excellent Yves Beneyton, à l'époque seulement 2 Godard à son actif, mais qui avec un rôle plutôt réduit a su faire preuve d'une grande qualité et justesse de jeu. Lui par contre a ensuite effectué un joli parcours avec un très beau palmarès. Côté seconds rôles on a le plaisir de retrouver Maurice Garrel, Gamil Ratib, Rolande Ségur, Bernard Dhéran, Elina Labourdette qui n'ont hélas pas grand chose à défendre mais apportent au moins leur talent sûr et même Roland Lesaffre se montre sous son meilleur jour. Sorti à la veille des événements de mai 68 le film connut un échec cuisant, sans appel, à tel point que si l'on en croit Yves Beneyton lui-même (interview du site ''Je chante magazine'') "Marcel Carné ne voulait plus entendre parler de ce film, il m’avait avoué qu’il avait même demandé au distributeur de l’enterrer dans sa cave" (sic).
Jean-Pierre Pecqueriaux, novembre 2022
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Jacques Wallet au milieu au fond
Rodolphe Limeil en haut a droite
Christian Hay Alain Langlois Haydée Politoff Sylvie Yves Beneyton Chris Maurice Garrel Ugo Castellini Gamil Ratib le prince Linzani Stéphane Bouy Riccione, le photographe Rolande Ségur Evelyne d’Embrun Bernard Dhéran Jean-Noël Elisabeth Tessier du Gros (= Elizabeth Tessier) la princesse Linzani Serge Leeman Jojo Léfèvre-Bel (= René Lefèvre-Bel) Gaston, le majordome des parents de Chris Luc Bongrand Eddie Elina Labourdette Nadine Sinclair Roland Lesaffre Albert, le patron de l’Hôtel des Arts Lucien Callamand l’homme bousculé par Alain pour se protéger de la pluie (non crédité) Jean Panisse le garagiste (nc) Ernie Garrett Junior le chanteur noir de ''The Cage'' (nc) Ted Tunnicliffe un guitariste de l'orchestre de ''The Cage'' (nc) Archie Legget un guitariste de l'orchestre de ''The Cage'' (nc) Gilbert Dall’Anese un saxo de l'orchestre de ''The Cage'' (nc) Howie Casey un saxo de l'orchestre de ''The Cage'' (nc) Iwan Roth un saxo de l'orchestre de ''The Cage'' (nc) Eddie Sparrow le batteur de l'orchestre de ''The Cage'' (nc) Alan Reeves l’organiste de l'orchestre de ''The Cage'' (nc) Suzy Gossen une cliente de ''The Cage'' (nc) Pierre Gatineau (voix de Jean Violette) l’inspecteur de police à l'Hôtel des Arts (nc) Tony Sandro Tonio, client de l'Hôtel des Arts (nc) Jacques Francel le concierge de l'hôtel Hilton (nc) Pierre Vaudier un client de l’hôtel Hilton (nc) Albert Daumergue un passant devant l’hôtel Hilton (nc) Maurice Villiod un touriste au Sacré Coeur (nc) Rodolphe Limeil un touriste au Sacré Coeur (nc) Jacques Wallet un agent de police (nc) Guy Minot un agent de police (nc) Maritin Jean-Emmanuel de Saint-Sever, un jeune arrêté (nc) Gilbert Servien le fonctionnaire de police au commissariat (nc) Cyril Azzam le 2d chanteur de ''The Cage'' (nc) Anny Nelsen la fille avec Riccione (nc) Georges Billy un passant devant l’hôtel Hilton (nc) Pierre Leproux le pianiste à l’Hôtel des Arts (nc) René Aranda un client qui danse chez ''Castel'' (nc) Jacques Dhéry le passant qui s’arrête lorsqu’Alain regarde le moteur de la Corvette (nc) Robert De Niro un hippie (nc) Claude Badolle le serveur du café ''Chez Popov'' (nc) Jean-Yves Gautier un invité chez Castellini (nc) Jacqueline Noëlle l’invitée rousse chez Castellini (nc) Louise Rioton la voyageuse à la fenêtre du train (nc) Roger Trapp le voyageur à la fenêtre du train (nc)
Distributeur : S.N.C. (Société Nouvelle de Cinématographie)
Scénario original de Marcel Carné et Claude Accursi
Dialogue de Claude Accursi
Directeur de la photographie : Jacques Robin
Caméraman : Georges Pastier
Assistant caméraman : André Clément
Décors : Rino Mondellini
Assistant décorateur : Jacques Brizzio
Montage : René Lichtig
Assistante monteuse : Françoise London
Musique : Jack Arel
Chansons interprétées par Tuesday Jackson (= Nicole Croisille), The Krew, The T and B, Cyril,
Yves Beneyton
Enregistrements : Jean-Michel Pou-Dubois
Direction musicale : Norbert Saada
Editions musicales : La Compagnie
Ingénieur du son : Jacques Carrère
Assistants réalisateurs : Stephan Iscovesco, Benoit Jacquot
Script : Lucie Lichtig
Régisseur général André Hoss
Ensemblier : Nady Chauviret
Photographe : Raymond Voinquel
Maquilleur : Hagop Arakelian
Chef machiniste : Jean Casi
Robes et costumes : Ted Lapidus
Une co-production franco-italienne : Société Nouvelle de Cinématographie – Paris
West-Films - Rome
Studios : Paris-Studios-Cinéma à Billancourt
Extérieurs : Cannes (06), Le Cannet (06), autoroute de l’Estérel, Paris (75), Deauville (14)
Scènes de la boîte de nuit tournées au ‘’Keur Samba Club’’, rue de Rennes à Paris
Couleurs par Eastmancolor
Laboratoires : Franay L.T.C. St. Cloud
Visa de contrôle cinématographique n°33.288
Durée : 109 min.
Tournage : juillet – août 1967
Première parisienne : 02/04/1968 au cinéma Balzac
Date de sortie à Paris : 03/04/1968 aux cinémas Balzac, Festival, Max-Linder, Miramar
Nombre d’entrées à Paris : 74.528
Nombre d’entrées en France : 735.182
Titre aux Etats-Unis et en Grande Bretagne : Young Wolves
Titre en Italie : I giovani lupi
Résumé : Alain, jeune gigolo aussi élégant qu'ambitieux, se fait entretenir par une riche princesse étrangère. Il séduit aussi la jeune et candide Sylvie, qui feint de céder au cynisme ambiant en matière de mœurs sans s'avouer ses inclinations romantiques. Désespérée de sa propre déchéance, elle se reprend en se liant avec Chris, un beatnik de la rue de la Huchette.
Le scénario paraît inspiré de Manon Lescaut, si ce n'est que la relation homme-femme est inversée. On peut aussi y voir une réactualisation de thèmes que Carné avait abordés dix ans plus tôt dans Les Tricheurs.
Note : 2ème film de Robert De Niro qui 3 ans auparavant était aussi une silhouette dans TROIS CHAMBRES A MANHATTAN du même Marcel Carné. Il jouerait ici le rôle d'un hippie dans un café mais la scène comportant de nombreux figurants dont la plupart chevelus, barbus et aperçus de dos, il est impossible de le distinguer formellement.
Avis : En 1958 Marcel Carné connut un véritable triomphe avec LES TRICHEURS qui illustrait les états d'âme, les joies, les peines et les désillusions d'une certaine jeunesse. 10 ans après il a tenté de renouveler l'exploit mais cette fois le succès ne fut pas au rendez-vous. Si le scénario tente d'actualiser les mêmes thèmes et que certains critiques l'ont trouvé nettement inspiré de ''Manon Lescaut'' de l'abbé Prévost, il est surtout mal défendu par un couple tout bonnement lamentable. Christian Hay n'était pas un comédien professionnel, il avait eu l'heur de plaire à Carné qui avait décidé de lui confier le 1er rôle, mais il s'est avéré très très très mauvais, jouant faux en permanence. Quant à Haydée Politoff dont c'était le 2ème film elle était carrément exécrable : voix monocorde, absence totale de jeu et de présence, d'une épouvantable inexpressivité comme on en a rarement vue. D'ailleurs la suite a confirmé leur inutilité dans le cinéma français, tous deux ont réussi par miracle à continuer de tourner un peu en Italie puis ont vite disparu des radars, ce n'était que justice. Il n'en est pas de même de l'excellent Yves Beneyton, à l'époque seulement 2 Godard à son actif, mais qui avec un rôle plutôt réduit a su faire preuve d'une grande qualité et justesse de jeu. Lui par contre a ensuite effectué un joli parcours avec un très beau palmarès. Côté seconds rôles on a le plaisir de retrouver Maurice Garrel, Gamil Ratib, Rolande Ségur, Bernard Dhéran, Elina Labourdette qui n'ont hélas pas grand chose à défendre mais apportent au moins leur talent sûr et même Roland Lesaffre se montre sous son meilleur jour. Sorti à la veille des événements de mai 68 le film connut un échec cuisant, sans appel, à tel point que si l'on en croit Yves Beneyton lui-même (interview du site ''Je chante magazine'') "Marcel Carné ne voulait plus entendre parler de ce film, il m’avait avoué qu’il avait même demandé au distributeur de l’enterrer dans sa cave" (sic).
Jean-Pierre Pecqueriaux, novembre 2022
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