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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Danielle Volle Claude Sauvage Michel Ruhl Jacques Ferrières Josée Steiner Simone Vallin Claude Titre Vincent Ferrières Bernard Dhéran Le brigadier Hélène Tossy Catherine Elisabeth Kaza Mme Vallin, la mère de Simone Bernard Musson Le sourd du village Sophie Leclair La femme de pierre, le puisatier Michèle Varnier Chantal, une fille du village (non créditée) Liliane Ponzio Une habitante du Mesnil-en-Ouche (non créditée) Georges Claisse Le curé du Mesnil-en-Ouche (non crédité) Pierre Tornade L'ambulancier (non crédité) Jean-Pierre Honorat Le petit infirme (non crédité) Roland Demongeot Un bezo du village (non crédité) Richard Saint-Bris Le maire d'un village voisin (non crédité) Marc Dudicourt Le conducteur d'autobus (non crédité) Louise Chevalier Une soeur à la Clinique Saint-Odile (non créditée) Marc Arian Un médecin venu de Paris (non crédité) Janine Darcey Une habitante du Mesnil-en-Ouche (non créditée) Yvon Sarray Le père du petit infirme (non crédité) Louisette Rousseau La mère du petit infirme (non créditée) Gil Baladou Le blessé au fond du puits (non crédité) France-Noëlle Un badaud (non créditée) Henri Coutet Un badaud (non crédité) Philippe Brizard Un badaud (non crédité) Hubert Lassiat Un badaud (non crédité)
Document sans nom
Autre titre : Nouveau journal d'une femme en blanc
Distributeur : Gaumont
Une co-production Sopac-Sneg
Visa de contrôle cinématographique n°31.215
Adaptation cinématographique et dialogues de Jean Aurenche
Découpage technique : Claude Autant-Lara et Max Douy
Adapté du roman de André Soubiran (tome II) aux éditions Kent Segep
Directeur de la photographie : Michel Kelber
Caméraman : Jean Benezech
1er assistant opérateur : Robert Fraisse
Perchman : Jacques Bissières
Décors : Max Douy
Ingénieur du son : Gérard Brisseau
Chef monteuse son : Geneviève Vaury
Régie Générale : Chantal Larouette
Mixages : Jean Neny
Enregistrement : Simo-Westrex
Montage : Madeleine Gug
Musique : Michel Magne
Editions musicales : Hortensia
1er assistant réalisateur : Ghislaine Autant-Lara
2èmes assistants réalisateurs : Jacques Baratier et Jean-Marie Poiré
Script-girl : Madeleine Billeaud
Maquillage : Louis Bonnemaison
Laboratoires : G.T.C. (Joinville)
Studios : Franstudio (Saint-Maurice)
Extérieurs : Le Mesnil-en-Ouche, la prison d'Evreux
Administrateur général : Robert Sussfeld
Administrateur délégué : Bernard Artigues
Directeur de production : Jacques Pignier
Productrice déléguée : Ghislaine Autant-Lara
Filmé en noir et blanc
Durée : 106 minutes
Date de sortie à Paris : 25/03/66
Résumé : La jeune interne Claude Sauvage est appelée à la campagne, à Mesnil-en-Ouche, pour aider le docteur Ferrières qui héberge chez lui son frère Jacques en cure de désintoxication et atteint d'une sévère hépatite. Si au début Jacques se montre méprisant et condescendant envers Claude, leur relation s'améliore au fil des jours. Des deux frères, c'est peut-être Jacques le plus humain. En effet, le docteur "bien pensant" et intègre, est finalement assez hypocrite et soigne le mari de sa maîtresse tout en accélérant sa mort. Jacques déteste ce frère ainé qui lui a toujours dit qu'il n'était bon à rien. Leurs disputes sont incessantes et atteignent vite un paroxysme. Simone Vallin, l'institutrice du Mesnil, qui a contracté la rubéole en début de grossesse, vit dans la peur d'avoir un enfant malformé. Elle demande à Claude l'avortement. Au début, la jeune interne refuse cette demande mais le départ du docteur Ferrières en service à Mourmelon-le-Grand et la preuve d'amour de Jacques décident Claude à faire l'opération. Tout se passe pour le mieux. Seulement, l'affaire s'ébruite et arrive aux oreilles de la police.
Le thème de ce long-métrage est finalement très similaire au 'Journal d'une femme en blanc' de 1965.
Notes :
-Albert Michel dont le nom apparait au générique n'est pas dans le film.
-Le personnage de Claude Sauvage interprété par Danielle Volle nous fait penser, tant physiquement que sur le plan décisionnel, à Simone Veil. Bien que le film soit sorti en en 1966, soit 9 ans avant sa légalisation de l'avortement, il montre que celui-ci restait encore un sujet extrêmement sensible. Le contraste entre cette jeune femme médecin de Paris aux idées plus progressistes et les habitants d'un petit village de province qui vivent comme au Moyen-Age est très intéressant. Le film de Claude Autant-Lara est un éloge au féminisme. Même si Claude Sauvage est confrontée à une population aux mentalités et aux principes révolus qui la condamnera, les dernières minutes nous montrent que le combat pour l'avortement arrivera un jour à son terme.
Dès lors, on pouvait un jour espérer une collaboration Veil/Autant-Lara. Le résultat aurait été explosif! Explosif...c'est plutôt le mot pour qualifier la relation entre les deux célébrités. En effet, le cinéaste et la magistrate ne s'aimaient pas. En 1989, Simone Veil réagit immédiatement au discours antisémite tenu par Claude Autant-Lara à l'assemblée. Elle dit de lui au micro de RMC : "C'est un vieillard qui, parait-il, est toujours méchant, qui n'a pas eu le succès dans les dernières années qu'il pouvait espérer (...) qui est devenu de plus en plus aigri. On dit quelquefois que la vieillesse est un naufrage".
L'utilisation des voix off, représentations des réflexions et pensées de l'héroïne, est très perturbante et même angoissante par moments. La dramatisation exagérée du jeu de Danielle Volle et Josée Steiner atteint des sommets. Mais où est passée Marie-Josée Nat qui incarnait si bien le Dr Sauvage en 1965 ?
Heureusement, on peut compter sur la présence de certains emblèmes du cinéma français de l'époque pour équilibrer l'ensemble.
De plus, Autant-Lara dresse de beaux portraits de la vie de province des années 60. De la jeunes filles aux moeurs légères au sourd du village en passant par les enfants 'anormaux' issus d'accouchement non assistés...Tout y est représenté, parfois dans le cliché, mais toujours avec justesse et précision.
Remerciements à Jean-Pierre Pecqueriaux
Mathieu Delannoy, Juin 2020
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Danielle Volle et Josee Steiner
Jean Pierre Honorat et Roland Demongeot a droite
Michele Varnier et Liliane Ponzio
Danielle Volle Claude Sauvage Michel Ruhl Jacques Ferrières Josée Steiner Simone Vallin Claude Titre Vincent Ferrières Bernard Dhéran Le brigadier Hélène Tossy Catherine Elisabeth Kaza Mme Vallin, la mère de Simone Bernard Musson Le sourd du village Sophie Leclair La femme de pierre, le puisatier Michèle Varnier Chantal, une fille du village (non créditée) Liliane Ponzio Une habitante du Mesnil-en-Ouche (non créditée) Georges Claisse Le curé du Mesnil-en-Ouche (non crédité) Pierre Tornade L'ambulancier (non crédité) Jean-Pierre Honorat Le petit infirme (non crédité) Roland Demongeot Un bezo du village (non crédité) Richard Saint-Bris Le maire d'un village voisin (non crédité) Marc Dudicourt Le conducteur d'autobus (non crédité) Louise Chevalier Une soeur à la Clinique Saint-Odile (non créditée) Marc Arian Un médecin venu de Paris (non crédité) Janine Darcey Une habitante du Mesnil-en-Ouche (non créditée) Yvon Sarray Le père du petit infirme (non crédité) Louisette Rousseau La mère du petit infirme (non créditée) Gil Baladou Le blessé au fond du puits (non crédité) France-Noëlle Un badaud (non créditée) Henri Coutet Un badaud (non crédité) Philippe Brizard Un badaud (non crédité) Hubert Lassiat Un badaud (non crédité)
Autre titre : Nouveau journal d'une femme en blanc
Distributeur : Gaumont
Une co-production Sopac-Sneg
Visa de contrôle cinématographique n°31.215
Adaptation cinématographique et dialogues de Jean Aurenche
Découpage technique : Claude Autant-Lara et Max Douy
Adapté du roman de André Soubiran (tome II) aux éditions Kent Segep
Directeur de la photographie : Michel Kelber
Caméraman : Jean Benezech
1er assistant opérateur : Robert Fraisse
Perchman : Jacques Bissières
Décors : Max Douy
Ingénieur du son : Gérard Brisseau
Chef monteuse son : Geneviève Vaury
Régie Générale : Chantal Larouette
Mixages : Jean Neny
Enregistrement : Simo-Westrex
Montage : Madeleine Gug
Musique : Michel Magne
Editions musicales : Hortensia
1er assistant réalisateur : Ghislaine Autant-Lara
2èmes assistants réalisateurs : Jacques Baratier et Jean-Marie Poiré
Script-girl : Madeleine Billeaud
Maquillage : Louis Bonnemaison
Laboratoires : G.T.C. (Joinville)
Studios : Franstudio (Saint-Maurice)
Extérieurs : Le Mesnil-en-Ouche, la prison d'Evreux
Administrateur général : Robert Sussfeld
Administrateur délégué : Bernard Artigues
Directeur de production : Jacques Pignier
Productrice déléguée : Ghislaine Autant-Lara
Filmé en noir et blanc
Durée : 106 minutes
Date de sortie à Paris : 25/03/66
Résumé : La jeune interne Claude Sauvage est appelée à la campagne, à Mesnil-en-Ouche, pour aider le docteur Ferrières qui héberge chez lui son frère Jacques en cure de désintoxication et atteint d'une sévère hépatite. Si au début Jacques se montre méprisant et condescendant envers Claude, leur relation s'améliore au fil des jours. Des deux frères, c'est peut-être Jacques le plus humain. En effet, le docteur "bien pensant" et intègre, est finalement assez hypocrite et soigne le mari de sa maîtresse tout en accélérant sa mort. Jacques déteste ce frère ainé qui lui a toujours dit qu'il n'était bon à rien. Leurs disputes sont incessantes et atteignent vite un paroxysme. Simone Vallin, l'institutrice du Mesnil, qui a contracté la rubéole en début de grossesse, vit dans la peur d'avoir un enfant malformé. Elle demande à Claude l'avortement. Au début, la jeune interne refuse cette demande mais le départ du docteur Ferrières en service à Mourmelon-le-Grand et la preuve d'amour de Jacques décident Claude à faire l'opération. Tout se passe pour le mieux. Seulement, l'affaire s'ébruite et arrive aux oreilles de la police.
Le thème de ce long-métrage est finalement très similaire au 'Journal d'une femme en blanc' de 1965.
Notes :
-Albert Michel dont le nom apparait au générique n'est pas dans le film.
-Le personnage de Claude Sauvage interprété par Danielle Volle nous fait penser, tant physiquement que sur le plan décisionnel, à Simone Veil. Bien que le film soit sorti en en 1966, soit 9 ans avant sa légalisation de l'avortement, il montre que celui-ci restait encore un sujet extrêmement sensible. Le contraste entre cette jeune femme médecin de Paris aux idées plus progressistes et les habitants d'un petit village de province qui vivent comme au Moyen-Age est très intéressant. Le film de Claude Autant-Lara est un éloge au féminisme. Même si Claude Sauvage est confrontée à une population aux mentalités et aux principes révolus qui la condamnera, les dernières minutes nous montrent que le combat pour l'avortement arrivera un jour à son terme.
Dès lors, on pouvait un jour espérer une collaboration Veil/Autant-Lara. Le résultat aurait été explosif! Explosif...c'est plutôt le mot pour qualifier la relation entre les deux célébrités. En effet, le cinéaste et la magistrate ne s'aimaient pas. En 1989, Simone Veil réagit immédiatement au discours antisémite tenu par Claude Autant-Lara à l'assemblée. Elle dit de lui au micro de RMC : "C'est un vieillard qui, parait-il, est toujours méchant, qui n'a pas eu le succès dans les dernières années qu'il pouvait espérer (...) qui est devenu de plus en plus aigri. On dit quelquefois que la vieillesse est un naufrage".
L'utilisation des voix off, représentations des réflexions et pensées de l'héroïne, est très perturbante et même angoissante par moments. La dramatisation exagérée du jeu de Danielle Volle et Josée Steiner atteint des sommets. Mais où est passée Marie-Josée Nat qui incarnait si bien le Dr Sauvage en 1965 ?
Heureusement, on peut compter sur la présence de certains emblèmes du cinéma français de l'époque pour équilibrer l'ensemble.
De plus, Autant-Lara dresse de beaux portraits de la vie de province des années 60. De la jeunes filles aux moeurs légères au sourd du village en passant par les enfants 'anormaux' issus d'accouchement non assistés...Tout y est représenté, parfois dans le cliché, mais toujours avec justesse et précision.
Remerciements à Jean-Pierre Pecqueriaux
Mathieu Delannoy, Juin 2020
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