En votre âme et conscience :
L'affaire Allard
Jean-Paul Carrère - 1957
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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
François CHAUMETTE Docteur Allard Jacques VARENNES le président du tribunal René BLANCARD l'avocat général André REYBAZ l'avocat de la défense Dora DOLL Léa Barion Jean-Roger CAUSSIMON Robert de la Marquette Hélène ROUSSEL Madame Bollé Hubert DESCHAMPS Lucien Gauthier Jean GALLAND Professeur Bringuier Gaston REY Léon Farabe Huguette FAGET la femme de chambre Pierre TABARD Pierre Bellesin
Document sans nom
LE DOCTEUR X OU L'AFFAIRE ALLARD fut présenté dans le 17 décembre 1957 dans le cadre de l'émission "En votre âme et conscience".
L'histoire criminelle s'est déroulée au début des années 1920 mais les noms ont été modifiés, les protagonistes étant toujours vivants au moment de la diffusion. L'accusé - joué par François Chaumette - est un médecin divorcé vivant, au moment des faits, en concubinage avec une prostituée (un rôle qui n'est pas vraiment un contre-emploi pour Dora Doll !). La victime était l'ami intime du docteur Allard qui fut son compagnon dans les tranchées. L'accusation soutient que le médecin a tué son ami pour lui voler la forte somme qu'il devait ce jour-là déposer à la banque pour le compte de son patron : Allard, en effet, devait "racheter" son amie Léa à son souteneur... Selon la défense, la victime a été victime d'un "accident thérapeutique" : croyant que son ami s'était empoisonné par désespoir, il lui aurait inoculé un contre-poison qui lui aurait été fatal. Circonstance tout de même troublante : au lieu de prévenir aussitôt la police, Allard a enfermé le cadavre de son ami dans un placard de son laboratoire... où on le retrouva trois mois plus tard !
Portée par une bonne distribution, cet épisode de la fameuse série judiciaire est très prenant. Jacques Varennes y retrouve le rôle de président du tribunal qu'il tenait un an plus tôt dans "L'affaire Vaucrose" et "L'affaire de Bitremont" ou, au début 57, dans "La malle à Gouffé" ; en avril 1958, quelques mois avant sa mort, il sera encore président du tribunal pour "Le procès du docteur Castaing". André Reybaz assure la défense comme dans "La mort de Monsieur de Marcellange". René Blancard est excellent en accusateur public comme Jean-Roger Caussimon en escroc doublé d'une "balance", personnage qu'il campe avec une onctuosité savoureuse.
Jean-Paul Briant, octobre 2020
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Andre Reybaz
Caussimon et Pierre Tabard
Dora Doll
Dora qui rit
Francois Chaumette
Gaston Rey
Helene Roussel en clone de Michele Morgan
Helene Roussel
Hubert Deschamps
Huguette Faget
Jacques Varennes
Jean Galland
Jean Roger Caussimon
Rene Blancard
François CHAUMETTE Docteur Allard Jacques VARENNES le président du tribunal René BLANCARD l'avocat général André REYBAZ l'avocat de la défense Dora DOLL Léa Barion Jean-Roger CAUSSIMON Robert de la Marquette Hélène ROUSSEL Madame Bollé Hubert DESCHAMPS Lucien Gauthier Jean GALLAND Professeur Bringuier Gaston REY Léon Farabe Huguette FAGET la femme de chambre Pierre TABARD Pierre Bellesin
LE DOCTEUR X OU L'AFFAIRE ALLARD fut présenté dans le 17 décembre 1957 dans le cadre de l'émission "En votre âme et conscience".
L'histoire criminelle s'est déroulée au début des années 1920 mais les noms ont été modifiés, les protagonistes étant toujours vivants au moment de la diffusion. L'accusé - joué par François Chaumette - est un médecin divorcé vivant, au moment des faits, en concubinage avec une prostituée (un rôle qui n'est pas vraiment un contre-emploi pour Dora Doll !). La victime était l'ami intime du docteur Allard qui fut son compagnon dans les tranchées. L'accusation soutient que le médecin a tué son ami pour lui voler la forte somme qu'il devait ce jour-là déposer à la banque pour le compte de son patron : Allard, en effet, devait "racheter" son amie Léa à son souteneur... Selon la défense, la victime a été victime d'un "accident thérapeutique" : croyant que son ami s'était empoisonné par désespoir, il lui aurait inoculé un contre-poison qui lui aurait été fatal. Circonstance tout de même troublante : au lieu de prévenir aussitôt la police, Allard a enfermé le cadavre de son ami dans un placard de son laboratoire... où on le retrouva trois mois plus tard !
Portée par une bonne distribution, cet épisode de la fameuse série judiciaire est très prenant. Jacques Varennes y retrouve le rôle de président du tribunal qu'il tenait un an plus tôt dans "L'affaire Vaucrose" et "L'affaire de Bitremont" ou, au début 57, dans "La malle à Gouffé" ; en avril 1958, quelques mois avant sa mort, il sera encore président du tribunal pour "Le procès du docteur Castaing". André Reybaz assure la défense comme dans "La mort de Monsieur de Marcellange". René Blancard est excellent en accusateur public comme Jean-Roger Caussimon en escroc doublé d'une "balance", personnage qu'il campe avec une onctuosité savoureuse.
Jean-Paul Briant, octobre 2020
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