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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Macha MÉRIL Jeanne Delaître Patrick JOUANÉ Jean Doit Bernard VERLEY Pierre, ami de Jeanne Frédéric DITIS le père de Jeanne Orane DEMAZIS la patronne du bar "Au pan Coupé" Élina LABOURDETTE la femme dite folle Lili BONTEMPS l'ex-collègue de Jean Francis SAVEL le peintre Paula VALMOND la vieille dame Pascale BRUEL une jeune fille blonde Yves LAGRANGE Luc BERNARD Jean-Pierre MIESCH
Document sans nom
Deuxième long métrage réalisé par Guy Gilles, après "L'amour à la mer" (1963), "Au Pan Coupé" fut produit par Macha Méril qui créa pour l'occasion sa maison de production, Machafilms. Intimiste, le film s'inscrit dans la mouvance de la Nouvelle Vague mais Guy Gilles ne connut jamais la consécration d'un Truffaut ou d'un Chabrol.
Si les choix narratifs peuvent déconcerter, l'histoire est touchante et met en scène un jeune couple, Jeanne et Jean, qui s'aiment et se séparent ; Jean, qui semble incapable d'aimer durablement, est retrouvé mort peu après dans le jardin d'un pavillon de banlieue et sa mort est considérée comme naturelle ; Jeanne, qui ne saura jamais que Jean est mort, ne se remettra pas de la disparition de l'homme qu'elle aime ; elle ressasse, devant son ami Pierre qui l'aime secrètement, les souvenirs heureux de sa vie avec Jean...
Guy Gilles nous montre en noir et blanc les images du présent - à commencer par celles de la dernière rencontre "Au pan coupé", le café tenu par Orane Demazis - et en couleurs les images du passé, en particulier le séjour heureux des deux amoureux dans le sud de la France.
Macha Méril retrouvera Guy Gilles quinze ans plus tard pour "Le crime d'amour" ; quant à Patrick Jouané, déjà présent dans "L'amour à la mer", il sera l'interprète presque exclusif de Guy Gilles. "Au pan coupé" est la seule apparition cinématographique d'Orane Demazis dans les années 60, ce que l'on ne peut que regretter. Dans la première scène, très loin du Vieux Port et de Pagnol, elle semble sortir d'une pièce de Beckett ou de Duras lorsqu'elle évoque l'histoire d'une voisine au comportement étrange. C'est Elina Labourdette qui tient ce rôle ; elle sera encore à l'affiche du film suivant de Guy Gilles, "Le clair de terre".
Est-ce son titre peu commercial et métaphorique - évoquant l'histoire d'amour inachevée ? Le film ne rencontra pas le public qui, en 1968, avait sans doute d'autres préoccupations. Certes l'on peut dire qu'il ne s'y passe rien ou presque mais on peut aussi s'émouvoir pour le duo Méril-Jouané et apprécier les choix de cadrage et de montage d'un cinéaste sensible. Quoi qu'il en soit, le film reçut une critique enthousiaste de Marguerite Duras. Evidemment, si l'on s'en tient à l'opinion de Pierre Desproges sur les conceptions cinématographiques de la dame, il n'est pas sûr que ce soit le meilleur argument publicitaire en faveur du film...
Jean-Paul Briant, octobre 2020
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Elina Labourdette en noir et blanc
Macha Meril et Elina Labourdette
Macha MÉRIL Jeanne Delaître Patrick JOUANÉ Jean Doit Bernard VERLEY Pierre, ami de Jeanne Frédéric DITIS le père de Jeanne Orane DEMAZIS la patronne du bar "Au pan Coupé" Élina LABOURDETTE la femme dite folle Lili BONTEMPS l'ex-collègue de Jean Francis SAVEL le peintre Paula VALMOND la vieille dame Pascale BRUEL une jeune fille blonde Yves LAGRANGE Luc BERNARD Jean-Pierre MIESCH
Deuxième long métrage réalisé par Guy Gilles, après "L'amour à la mer" (1963), "Au Pan Coupé" fut produit par Macha Méril qui créa pour l'occasion sa maison de production, Machafilms. Intimiste, le film s'inscrit dans la mouvance de la Nouvelle Vague mais Guy Gilles ne connut jamais la consécration d'un Truffaut ou d'un Chabrol.
Si les choix narratifs peuvent déconcerter, l'histoire est touchante et met en scène un jeune couple, Jeanne et Jean, qui s'aiment et se séparent ; Jean, qui semble incapable d'aimer durablement, est retrouvé mort peu après dans le jardin d'un pavillon de banlieue et sa mort est considérée comme naturelle ; Jeanne, qui ne saura jamais que Jean est mort, ne se remettra pas de la disparition de l'homme qu'elle aime ; elle ressasse, devant son ami Pierre qui l'aime secrètement, les souvenirs heureux de sa vie avec Jean...
Guy Gilles nous montre en noir et blanc les images du présent - à commencer par celles de la dernière rencontre "Au pan coupé", le café tenu par Orane Demazis - et en couleurs les images du passé, en particulier le séjour heureux des deux amoureux dans le sud de la France.
Macha Méril retrouvera Guy Gilles quinze ans plus tard pour "Le crime d'amour" ; quant à Patrick Jouané, déjà présent dans "L'amour à la mer", il sera l'interprète presque exclusif de Guy Gilles. "Au pan coupé" est la seule apparition cinématographique d'Orane Demazis dans les années 60, ce que l'on ne peut que regretter. Dans la première scène, très loin du Vieux Port et de Pagnol, elle semble sortir d'une pièce de Beckett ou de Duras lorsqu'elle évoque l'histoire d'une voisine au comportement étrange. C'est Elina Labourdette qui tient ce rôle ; elle sera encore à l'affiche du film suivant de Guy Gilles, "Le clair de terre".
Est-ce son titre peu commercial et métaphorique - évoquant l'histoire d'amour inachevée ? Le film ne rencontra pas le public qui, en 1968, avait sans doute d'autres préoccupations. Certes l'on peut dire qu'il ne s'y passe rien ou presque mais on peut aussi s'émouvoir pour le duo Méril-Jouané et apprécier les choix de cadrage et de montage d'un cinéaste sensible. Quoi qu'il en soit, le film reçut une critique enthousiaste de Marguerite Duras. Evidemment, si l'on s'en tient à l'opinion de Pierre Desproges sur les conceptions cinématographiques de la dame, il n'est pas sûr que ce soit le meilleur argument publicitaire en faveur du film...
Jean-Paul Briant, octobre 2020
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