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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Paul NEWMAN Ram Bowen Sidney POITIER Eddie Cook Joanne WOODWARD Lilian Corning Diahann CARROLL Connie Lampson Serge REGGIANI Michel Devigne Barbara LAAGE Marie Séoul Louis ARMSTRONG Wild Man Moore André LUGUET René Bernard MOUSTACHE Moustache, le batteur Marie VERSINI Nicole Roger BLIN Fausto le gitan Hélène DIEUDONNÉ la vieille dealeuse Nico PAPATAKIS Ricardo Guy PEDERSEN le contrebassiste Aaaron BRIDGERS le pianiste Michel PORTAL un musicien Charles BOUILLAUD un bagagiste Franck MAURICE un bagagiste René HELL l'homme au chien Michel GARLAND un client du club Claude ROLLET un client du club Michel DACQUIN un invité à la réception Albert SIMONO un invité à la réception André TOMASI le barman Dominique ZARDI
Document sans nom
Tourné à Paris au début des années 60, "Paris blues" met en scène deux musiciens américains, Ram Bowen et Eddie Cook, qui se produisent dans un club du Quartier Latin dirigé par Marie Séoul. Vedette du club, Ram est l'amant de Marie mais semble toujours insatisfait ; Eddie, qui a fui une Amérique raciste, est heureux à Paris. Les deux musiciens rencontrent deux touristes américaines, Lillian et Connie, dont ils tombent amoureux. Connie essaie de convaincre Eddie de rentrer aux USA et de la soutenir dans son combat contre la discrimination raciale. Ram aime Lillian mais il attend beaucoup de sa rencontre avec le grand impresario René Bernard à qui il a fait parvenir son concerto...
Paul Newman et Sidney Poitier tournant en France sous la direction de Martin Ritt sur une musique de Duke Ellington, c’était à n’en pas douter un événement ! Le film est intéressant mais ne répond pas à toutes les attentes du spectateur. Les deux vedettes sont aussi de très bons acteurs et on croit volontiers qu’ils puissent faire un bœuf avec Louis Armstrong dont l’arrivée au club est un grand moment auquel participent pleinement Moustache et Serge Reggiani. Les rôles féminins semblent en revanche stéréotypés, au point qu’on adhère moyennement à l’histoire d’amour Newman-Woodward, un paradoxe puisqu’ils ont vécu ensemble pendant plus d’un demi-siècle !
Paris n’est pas montré à la manière hollywoodienne classique et caricaturale, même si l’on a droit aux promenades sur les quais, à Notre-Dame en arrière-plan ou au petit-déjeuner pris aux Halles Baltard. Il faut dire aussi que les décors de studio portent la signature du grand Alexandre Trauner. A l’exception du quatuor vedette et de Louis Armstrong, tous les rôles sont tenus par des comédiens du cru, et pour deux d’entre eux au moins dans des rôles conséquents : Serge Reggiani est remarquable – comme toujours ! – en réplique de Django Reinhardt ; les scènes où on le découvre en manque sont crédibles ; de même, Barbara Laage, amoureuse de Newman qui la délaisse, parvient en quelques répliques à émouvoir.
On voit souvent Moustache, en arrière-plan, dans son propre rôle de musicien. André Luguet n’a qu’une scène face à Paul Newman : il joue l’impresario qui fait comprendre à Ram qu’il ne travaille pas suffisamment pour devenir un grand compositeur. Deux fameux seconds rôles ont droit à une scène marquante : Roger Blin joue un musicien déchu qui renvoie à Reggiani l’image de ce qu’il va devenir s’il continue à se droguer ; la surprise vient de la respectable Hélène Dieudonné qui joue en anglais, face à Paul Newman, une partition étonnante de vieille dealeuse.
Jean-Paul Briant, novembre 2020
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Louis Armstrong et Serge Reggiani
Marie Versini et Serge Reggiani
Sidney Poitier et Diahann Carroll
Paul NEWMAN Ram Bowen Sidney POITIER Eddie Cook Joanne WOODWARD Lilian Corning Diahann CARROLL Connie Lampson Serge REGGIANI Michel Devigne Barbara LAAGE Marie Séoul Louis ARMSTRONG Wild Man Moore André LUGUET René Bernard MOUSTACHE Moustache, le batteur Marie VERSINI Nicole Roger BLIN Fausto le gitan Hélène DIEUDONNÉ la vieille dealeuse Nico PAPATAKIS Ricardo Guy PEDERSEN le contrebassiste Aaaron BRIDGERS le pianiste Michel PORTAL un musicien Charles BOUILLAUD un bagagiste Franck MAURICE un bagagiste René HELL l'homme au chien Michel GARLAND un client du club Claude ROLLET un client du club Michel DACQUIN un invité à la réception Albert SIMONO un invité à la réception André TOMASI le barman Dominique ZARDI
Tourné à Paris au début des années 60, "Paris blues" met en scène deux musiciens américains, Ram Bowen et Eddie Cook, qui se produisent dans un club du Quartier Latin dirigé par Marie Séoul. Vedette du club, Ram est l'amant de Marie mais semble toujours insatisfait ; Eddie, qui a fui une Amérique raciste, est heureux à Paris. Les deux musiciens rencontrent deux touristes américaines, Lillian et Connie, dont ils tombent amoureux. Connie essaie de convaincre Eddie de rentrer aux USA et de la soutenir dans son combat contre la discrimination raciale. Ram aime Lillian mais il attend beaucoup de sa rencontre avec le grand impresario René Bernard à qui il a fait parvenir son concerto...
Paul Newman et Sidney Poitier tournant en France sous la direction de Martin Ritt sur une musique de Duke Ellington, c’était à n’en pas douter un événement ! Le film est intéressant mais ne répond pas à toutes les attentes du spectateur. Les deux vedettes sont aussi de très bons acteurs et on croit volontiers qu’ils puissent faire un bœuf avec Louis Armstrong dont l’arrivée au club est un grand moment auquel participent pleinement Moustache et Serge Reggiani. Les rôles féminins semblent en revanche stéréotypés, au point qu’on adhère moyennement à l’histoire d’amour Newman-Woodward, un paradoxe puisqu’ils ont vécu ensemble pendant plus d’un demi-siècle !
Paris n’est pas montré à la manière hollywoodienne classique et caricaturale, même si l’on a droit aux promenades sur les quais, à Notre-Dame en arrière-plan ou au petit-déjeuner pris aux Halles Baltard. Il faut dire aussi que les décors de studio portent la signature du grand Alexandre Trauner. A l’exception du quatuor vedette et de Louis Armstrong, tous les rôles sont tenus par des comédiens du cru, et pour deux d’entre eux au moins dans des rôles conséquents : Serge Reggiani est remarquable – comme toujours ! – en réplique de Django Reinhardt ; les scènes où on le découvre en manque sont crédibles ; de même, Barbara Laage, amoureuse de Newman qui la délaisse, parvient en quelques répliques à émouvoir.
On voit souvent Moustache, en arrière-plan, dans son propre rôle de musicien. André Luguet n’a qu’une scène face à Paul Newman : il joue l’impresario qui fait comprendre à Ram qu’il ne travaille pas suffisamment pour devenir un grand compositeur. Deux fameux seconds rôles ont droit à une scène marquante : Roger Blin joue un musicien déchu qui renvoie à Reggiani l’image de ce qu’il va devenir s’il continue à se droguer ; la surprise vient de la respectable Hélène Dieudonné qui joue en anglais, face à Paul Newman, une partition étonnante de vieille dealeuse.
Jean-Paul Briant, novembre 2020
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