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Alice et Ellen Kessler ou l inverse
Henri Vilbert et Germaine Damar
Jacques Brecourt arriere plan a gauche
le French Cancan du Moulin Rouge
Marcel Cuminatto costume clair
Michel Piccoli et Sonja Ziemann
Mischa Auer Annie Cordy et Piccoli
Michel Piccoli Jacques Forestier Annie Cordy Marguerite Lebon, dite "Mimi" Sylvia Lopez Florence Didier Sonia Ziemann Rosine Forestier Mischa Auer Boris Mouraviov Jean-Pierre Kérien Larjac, le directeur du "Tabarin" Jean Lefebvre Julien Henri Vilbert Paul Morelli Germaine Damar Brigitte Morelli Alice Kessler Une jumelle qui se présente à l'audition Ellen Kessler Une jumelle qui se présente à l'audition Luisella Boni Simone, la cigarettière Angelo Dessy Truffo Enrico Glori Paoli, le patron de la kermesse Nicole Vattier Madame Leroux, l'habilleuse Lydia Dubourg Miss Marygold, la chorégraphe Rivers Cadet Un industriel de province Mauricet Le directeur du cabaret "Au Gay Troubadour" Odette Roger Une industrielle de province (non créditée) Georges Aubert Propsère L'Étoile, le portier du cabaret "Au Gay Troubadour" (non crédité) Jean-Paul Blonday Un spectateur au "Tabarin" (non crédité) Pierre Durou Un régisseur dans les coulisses et un menuisier dans la cour d'immeuble (non crédité) Jacques Mutel Un régisseur dans les coulisses (non crédité) Jacques Brécourt Un régisseur dans les coulisses (non crédité) Géo Wallery Monsieur Massard, le distributeur de films à la kermesse (non crédité) Pierre Réal Un homme de main de Paoli (non crédité) Claude Rollet Un jeune loubard à la kermesse (non crédité) Gloria France Une chanteuse du cabaret "Au Gay Troubadour" (non créditée) Max Doria Un serveur qui dresse les tables au "Tabarin" (non crédité) René Aranda Un serveur qui dresse les tables au "Tabarin" (non crédité) Marcel Cuminatto Un touriste qui visite le "Tabarin" (non crédité) Marius Gaidon Un déménageur dans l'appartement du couple Forestier (non crédité)
Une co-production Florida Films, Jeannic Films (Paris), Société Technique et Financière de Cinématographie, Nepi Films (Roma)
Visa de contrôle cinématographique n°19.298
D'après une idée originale de Henri-André Legrand
Scénario et dialogues de Jean Ferry
Directeur de la photographie : Lucien Joulin
Cameraman : Guy Suzuki
1er assistant opérateur : Jean Charvin
2ème assistant opérateur : Marcel Gillot
1er assistant réalisateur : Robert Mazoyer
2ème assistant réalisateur : Claude Him
Stagiaire : Alain Bertrand
Décorateur en chef : Rino Mondellini
Décors : Pierre Guffroy
Accessoiriste : Jean Beylieu
Costumier : Georges Ranzato
Chefs maquilleurs : Boris et Liliane de Banov
Maquilleuse : Renée Kirch
Coiffeuse : Denise Lemoigne
Ingénieur du son : Julien Coutellier
Direction musicale : Jacques-Henri Rys et Pierre Delvincourt
Paroles des musiques : Raymond Vincy
Interprète des chansons "Danse" et "Paris Paname" : Annie Cordy
Interprète des chansons "Si je triche avec toi" et "Qu'est-ce que ça fait" : Sylvia Lopez
Collaboration musicale : Jean-Pierre Landreau et Jacques Brienne
Éditions musicales : Francis Lopez
Chanson interprétée par les chanteurs "Au Gay Troubadour" : Les Moines de Saint-Bernardin
Chorégraphie : Lee Sherman
Danseurs : Les "Bluebell Girls" du Lido de Paris, Le French Cancan du Moulin Rouge et le danseur Stefani
Monteur : Maurice Serein
Assistante au montage : Liliane Fattori
Photographe de plateau : Henri Caruel
Laboratoires Eclair
Son : Euphonic
Lumières : Luxtone
Location des caméras : Maison Chevreau
Script-girl : Alice Ziller
Régisseur général : Alain Darbon
Régisseur extérieur : Roger Joint
Attaché de presse : Danièle Granier
Directeur de production : Maggie Gillet
Producteur délégué : Henri-André Legrand
Filmé en couleur
Durée : 103 minutes
Date de sortie à Paris : 21/05/58
Résumé : Tabarin, célèbre cabaret de Paris, est l'oeuvre du directeur artistique Jacques Forestier qui s'y dévoue entièrement depuis plusieurs années. Épaulé par sa femme Rosine, costumière, il mène énergiquement une revue et travaille sans relâche. Cette détermination lui est d'ailleurs nuisible puisqu'il souffre de problèmes au coeur. Sa femme fait donc de son mieux pour canaliser les pulsions créatives de son mari. Forestier rêve d'une revue encore plus ambitieuse pour hisser son music-hall au sommet. Son projet est d'édifier de nouvelles infrastructures pour en mettre plein la vue à un public de plus en plus exigeant. Pour mettre à bien ce chantier démesuré, il doit trouver des fonds et une nouvelle vedette. L'actuelle meneuse de revue, Brigitte Morelli, ne lui convient plus. Jacques entame des auditions pour trouver le profil idéal. Les prestations défilent et Forestier n'est toujours pas satisfait. Le casting lui permet néanmoins d'embaucher une nouvelle secrétaire, Mimi, plus convaincante en matière de dactylographie qu'en celle de danseuse de cancan. Un soir où il flâne dans les rues de Paris, dépité et épuisé par ces recherches qui ne mènent à rien, il retrouve dans un cabaret minable son ancienne maîtresse, Florence Didier. Celle qui auparavant l'avait tant fait souffrir en amour correspond parfaitement aux attentes de Jacques. Sans s'en rendre compte, le contrat qu'il signe avec Florence mènera le "Tabarin" à sa perte.
Un mélange de comédie dramatique et de film musical signé Richard Pottier.
Sous des airs très surannés et un peu mièvres, le film montre d'une manière assez subtile l'auto-destruction d'un homme obsédé par le succès et les applaudissements. Le contraste entre les décors, les couleurs éclatantes et la ténébreuse vengeance de Florence (interprétée par la pulpeuse Sylvia Lopez) est d'une très grande justesse.
Deuxième collaboration d'Annie Cordy avec Richard Pottier après "Le Chanteur de Mexico" en 1956. Pendant cette période des années 50, le réalisateur tourna essentiellement avec des chanteurs d'opérettes comme Tino Rossi, Bourvil, Cordy ou Luis Mariano qui apparaît dans 4 de ses films au cours de la décennie (Rendez-vous à Grenade - 52/Violettes impériales - 52/Le Chanteur de Mexico - 56/Sérénade au Texas - 58) !
La prestation d'Annie Cordy, qui joue le rôle de Mimi, crève l'écran par sa drôlerie. Son audition devant un Michel Piccoli hilare est une preuve manifeste de son immense talent.
Mathieu Delannoy, Janvier 2021