Marie Walewska
Stellio Lorenzi - 1957
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Alain Nobis et Henri Nassiet
Alain Nobis et Magali Vendeuil
Alain Nobis et William Sabatier
Anne Caprile
Dominique Jayr et Jean Dalmain
Dominique Jayr et Magali Vendeuil
Henri Nassiet et Magali Vendeuil
Henri Nassiet
Jean Dalmain et Henri Nassiet
Jean Dalmain et Magali Vendeuil
Jean Jacques Steen et Jose Quaglio
Leo Ilial
Louis Arbessier et William Sabatier
Magali Vendeuil est Marie Walewska
Magali Vendeuil et Dominique Jayr
Magali Vendeuil
William Sabatier et Louis Arbessier
William Sabatier et Magali Vendeuil
William Sabatier
Xavier Renoult et William Sabatier
Magali VENDEUIL Marie Walewska William SABATIER Napoléon Henri NASSIET Prince Poniatowski Alain NOBIS Duroc Louis ARBESSIER Général Bertrand Dominique JAYR Elzumia Jean DALMAIN Comte Walewski Anne CAPRILE Pauline Bonaparte José QUAGLIO le capitaine Jean-Jacques STEEN le maître de poste Xavier RENOULT Marchand Léo ILIAL Roustan Françoise ARIE l'Aiglon enfant Arlette KOCKLER Alexandre, fils de Marie et Napoléon Roland MENARD le récitant
Première émission de la prestigieuse série « La caméra explore le temps », « Marie Walewska » fut diffusée pour la première fois le 14 septembre 1957. Alain Decaux et André Castelot ambitionnaient de dévoiler « le vrai visage de Marie Walewska », l’amante polonaise de Napoléon.
Magali de Vendeuil, sociétaire de la Comédie Française, n’a pas trop de peine à faire oublier Lana Marconi qui joua brièvement le rôle dans le « Napoléon » de Sacha Guitry mais la succession de Greta Garbo, interprète de « Conquest » en 1937 face à Charles Boyer en Napoléon, est plus redoutable !
Au générique de cette première « Caméra », on retrouve plusieurs comédiens qui seront des piliers de la série. A tout seigneur tout honneur, William Sabatier - qui participera à une dizaine de ces dramatiques signées Stellio Lorenzi – sera de nouveau Napoléon dans « L’exécution du Duc d’Enghien » l’année suivante et, plus tard, dans « Vidocq » première manière ou, en 1974, dans « Amoureuse Joséphine » ; lorsque l’histoire de Marie Walewska sera reprise en 1969, il sera rétrogradé au rang de Maréchal Duroc ; pourtant il est ici très bon, tout particulièrement dans la scène de l’agonie de l’empereur. Henri Nassiet, qui avait interprété cinq des « Enigmes de l’Histoire », jouera aussi cinq fois pour « La caméra explore le temps » et l’on se souvient très bien de son pathétique Jean Calas en 1963 comme de l’évêque Bertrand Marti, brûlé à Montségur, dans « Les Cathares » en 1966. Louis Arbessier, lui, s’y collera pour une dizaine de rôles dont émerge Jacques de Molay dans « Les Templiers » en 61. Comédien plus discret, Alain Nobis détient presque un record avec une douzaine de participations.
Si l’émission reste intéressante, on peut regretter l’importance prise par les commentaires de nos deux historiens alors que certains passages méritaient un développement comme la mort de Marie, personnage central du récit, épisode qui n’est pas montré mais juste évoqué en une phrase. Une bizarrerie de la distribution attribue à de petites filles les rôles du roi de Rome et d’Alexandre, le fils de Marie et de Napoléon, et le moins que l’on puisse dire est que cela ne fait guère illusion !
Jean-Paul Briant, Août 2021
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