La conspiration du général Malet
Jean-Pierre Marchand - 1963
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La conspiration du general Malet
Daniel Emilfork et Alain Cuniot
Francois Maistre et Alain Cuniot
Francois Maistre et Roger Crouzet
Jean Claude Michel et Jean Barrez
Jean Galland et Louis Arbessier
Jean Saudray et Guy Saint Jean
Julien Bertheau et Jean Galland
Julien Bertheau et Jean Ozenne
Louis Arbessier et Francois Maistre
Nicole Desailly et Henri Nassiet
Pierre Leproux et Jean Laurent Cochet
Roger Pelletier et Francois Maistre
Roger Pelletier et Robert Bazil
Vincent Pelletier Maistre Corne
Yves Vincent et Jean Claude Michel
François MAISTRE Général Malet Alain NOBIS Savary Alain CUNIOT Abbé Lafon Roger CROUZET André Boutreux Jean GALLAND Préfet Frochot Henri NASSIET Général Hulin Jean OZENNE Cambacérès André CHARPAK Préfet Pasquier Jean-Laurent COCHET Bault Roger PELLETIER Caporal Rateau Daniel EMILFORK Abbé Caamano Louis ARBESSIER Commandant Soulier Julien BERTHEAU Napoléon Yves VINCENT Général Lahorie Jean-Pierre LITUAC Général Guidal Léonce CORNE Boccheciampe Jacques SEILER Général Dejean Pierre LEPROUX Desmarets Jean-Claude MICHEL Colonel Doucet Jean BARREZ Commandant Laborde Robert BAZIL l'infirmier Jean SAUDRAY un factionnaire Guy SAINT-JEAN un factionnaire Alain JANEY Lieutenant Lefèvre Nicole DESAILLY Madame Hulin Louis DECUGIS Capitaine Piquerel Gilbert BAHON Sergent Rabutel Max AMYL le domestique de Hulin
Paris 1812 : Napoléon s’enlise en Russie et Cambacérès assume l’intérim. En prison, le général Malet fomente, seul, un coup d’état. Le plus ahurissant est qu’il faillit parvenir à ses fins… Cette histoire invraisemblable mais vraie est le sujet de l’une des bonnes surprises de la mythique série « La caméra explore le temps ». Réalisée par Jean-Pierre Marchand, l’émission est menée de main de « Maistre » par l’ami François qui ne songeait pas encore à diriger les Brigades du Tigre !
L’histoire finira mal – douze exécutions sommaires, ni plus ni moins – et pourtant on rit beaucoup. Les ganaches qui gouvernent alors le pays – Alain Nobis, Jean Ozenne, Jean Galland au meilleur de leur forme – s’esclaffent eux-mêmes volontiers avant de se retrouver sous les verrous au moment où la conspiration est en passe de réussir. Au retour de l’Empereur, il faut les voir baisser l’échine sous la volée de bois vert que leur sert un Julien Bertheau très remonté.
Au nombre des conspirateurs, les recrues du général Malet sont gratinées, une véritable équipe de bras cassés comprenant le sergent Rateau, aide de camp illettré – Roger Pelletier prend à plaisir l’air abruti - et l’apprenti poète (Roger Crouzet) nommé commissaire alors qu’il n’a aucune notion de droit : « Je voulais écrire de la poésie ! s’exclame-t-il. – Eh bien, vous écrirez de la prose ! » Daniel Emilfork en abbé est irrésistible, surtout lorsqu’il parle espagnol : je recommande le passage où il évoque ses deux chambres « todas petitas » sans parler de sa « mala » pour désigner une malle ! Le dialoguiste – André Castelot ! - avait visiblement consulté « L’espagnol pour les Nuls ». Léonce Corne est très savoureux en prisonnier corse totalement ahuri lorsqu’on le libère et qu’on le nomme Préfet de la Seine, charge bien lourde pour quelqu’un qui parle à peine le français ! Louis Arbessier en commandant de la garde nationale est lui aussi excellent dans le rôle d’un innocent exécuté pour sa trop grande naïveté. Une réussite !
En 1972, Jacques Fabbri alias Schulmeister s’attaquait à son tour à « La conspiration Malet » avec Mario Pilar dans le rôle de Malet mais c’est le Général Lahorie, joué par Philippe Nicaud, qui y tenait le rôle essentiel.
Jean-Paul Briant, Septembre 2021