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Bernard Blier et Henri Cogan
Bernard Blier
Chabassol Riberolles Berteau
Daniel Sorano et Jacques Riberolles
Gisele Sandre
Guy Dakar
Henri Cogan et Bernard Blier
Henri Cogan
Jacques Chabassol et Jacques Riberolles
Jacques Chabassol
Jacques Riberolles et Bernard Blier
Jacques Riberolles et Gisele Sandre
Jacques Riberolles
Juliette Mayniel et Jacques Chabassol
Juliette Mayniel
Marcel Berteau et Monique Delannoy
Marcel Berteau
Michel Nastorg
Roger Dutoit et Bernard Blier
Jacques RIBEROLLES Stefan Borba Juliette MAYNIEL Edith Bernard BLIER Lenzi Daniel SORANO Milan Jacques CHABASSOL Emile, ami de Stefan Roger DUTOIT Ansaldo Henri COGAN Kasper Gisèle SANDRE Denise Borba Monique DELANNOY Claire Marcel BERTEAU Commissaire Denain Michel NASTORG Monsieur Meyer Guy DAKAR Jim Georges LAUTNER l'indic Jacques PHILIPPET Paul ROLAND Maurice SÉVENANT Jacques PEIRA Nicolas VOGEL Jean-Daniel EHRMANN
Après l’échec de « La môme aux boutons » (1958), son premier film, « Marche ou crève » est considéré par Georges Lautner lui-même comme ses vrais débuts de réalisateur. Le choix du film d’espionnage, genre alors en vogue, sera judicieux puisqu’il lance véritablement sa carrière. Toutefois on ne peut pas dire que le cinéaste y trouve encore ses marques. Sur fond de trahison et d’amitiés bafouées, le film, assez morose, plutôt bien ficelé pourtant, ne déclenche pas l’enthousiasme.
En tête d’affiche, on trouve Bernard Blier qui deviendra l’un des acteurs fétiches de Lautner mais le premier rôle est tenu par Jacques Riberolles, jeune premier qui s’en sort bien même s’il ne fera pas vraiment carrière. Juliette Mayniel, dans un rôle ambigu, est dans le même cas. A leurs côtés, le grand Daniel Sorano tient l’un de ses rares rôles importants à l’écran ; il jouera un chef de la Résistance dans le second film de Lautner, « Arrêtez les tambours ». Henri Cogan, futur second couteau des Lautner parodiques, est déjà là.
Au final, ce qu’il y a de plus intéressant dans le film, ce sont les moments où Bernard Blier semble oublier qu’il joue un film « sérieux » et se projette déjà sans le savoir dans « Les tontons flingueurs » ou « Les barbouzes » : certaines mimiques, certaines répliques sont irrésistibles. C’est signé Pierre Laroche mais on pense à Audiard lorsqu’il lance, dépité : « Ça fait rien : faire des vacheries pareilles à un homme à la veille de la retraite, faut vraiment être fumier ! »
Jean-Paul Briant, Février 2022
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