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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Pierre BLANCHAR Flip Simone RENANT Isabelle Yves VINCENT Luis Morezzi Maria MAUBAN Anne-Marie Crestat René BLANCARD Turnier Henri CRÉMIEUX Jérôme Crestat Suzanne DANTÈS Mme Delacroix François JOUX le juge Gratien Pierre JUVENET le président Chanut André BERVIL Tonio Marcelle PRAINCE Mme Chanut Marion TOURÈS Christine Germaine MICHEL Clémence, la bonne d'Isabelle André WASLEY Victor, le barman Albert MICHEL François, le gardien de prison Christian LUDE l'agent de police Henry MURRAY le commissaire Henri NIEL le directeur de la prison Odette BARENCEY la cuisinière Christian DUVALEIX le photographe Christiane DELACROIX la bonne Janine MILLER l'annonceuse Yvonne MÉNARD la danseuse Tania SOUCAULT la blonde Gil DELAMARE
Document sans nom
« Bal Cupidon » - parfois titré « Le bal de Cupidon » - est une tentative manifeste pour imiter les comédies policières américaines des années 30 et 40. Le début du film est réussi, grâce au dialogue savoureux de Marc-Gilbert Sauvajon : devant un président du tribunal somnolent, Simone Renant en avocate – et présidente de la ligue féminine des bonnes mœurs ! – accable un accusé couvert de bandelettes, à l’instar de l’Homme Invisible : présenté comme un « triste échantillon de la civilisation zazoue », celui-ci traite à son tour l’avocate de « chameau » avant d’ôter ses bandages et d’apparaître, ô surprise, sous les traits de Pierre Blanchar, pour une fois dans un rôle comique. On devine vite que cette rencontre mal engagée va déboucher sur une intrigue amoureuse menée en parallèle avec l’enquête policière, le délinquant zazou étant en fait un grand détective.
La victime désignée, c’est un Henri Crémieux particulièrement mal embouché, époux détestable de la pauvre Maria Mauban. Le spectateur se doute vite de l’identité du coupable et la seconde partie du film pâtit de ce suspense limité, d’autant que Sauvajon réalisateur n’est pas très inventif. Lorsque Simone Renant s’enivre au Bal Cupidon – la boîte tenue par Yves Vincent, où le cadavre a été découvert – on ne la sent pas très à l’aise et, pour s’en tenir au cinéma français de l’époque, Annie Ducaux dans « Florence est folle » ou « L’inévitable Monsieur Dubois » tenait mieux sa partie. Malgré tout, le film se laisse voir avec un certain plaisir, d’autant qu’apparaissent quelques silhouettes familières, Suzanne Dantès en femme aigrie, Marcelle Praince – très brièvement - ou Albert Michel en gardien de prison qui déclare, philosophe : « On ne devrait jamais s’attacher aux détenus, ça va et ça vient, ça entre et ça sort, tandis que nous, les gardiens, on est en prison pour toute la vie ! » C’est aussi la première apparition à l’écran de Christian Lude : en guise de baptême, il hérite d’un coquard assené par Yves Vincent !
Une curiosité : Yvonne Ménard, danseuse aux Folies Bergères, apparaît dans la même tenue (très légère !) que dans « Quai des Orfèvres » tourné un an plus tard.
Jean-Paul Briant, Juillet 2023
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Germaine Michel avec Renant et Blanchar
Suzanne Dantes et Simone Renant
Pierre BLANCHAR Flip Simone RENANT Isabelle Yves VINCENT Luis Morezzi Maria MAUBAN Anne-Marie Crestat René BLANCARD Turnier Henri CRÉMIEUX Jérôme Crestat Suzanne DANTÈS Mme Delacroix François JOUX le juge Gratien Pierre JUVENET le président Chanut André BERVIL Tonio Marcelle PRAINCE Mme Chanut Marion TOURÈS Christine Germaine MICHEL Clémence, la bonne d'Isabelle André WASLEY Victor, le barman Albert MICHEL François, le gardien de prison Christian LUDE l'agent de police Henry MURRAY le commissaire Henri NIEL le directeur de la prison Odette BARENCEY la cuisinière Christian DUVALEIX le photographe Christiane DELACROIX la bonne Janine MILLER l'annonceuse Yvonne MÉNARD la danseuse Tania SOUCAULT la blonde Gil DELAMARE
« Bal Cupidon » - parfois titré « Le bal de Cupidon » - est une tentative manifeste pour imiter les comédies policières américaines des années 30 et 40. Le début du film est réussi, grâce au dialogue savoureux de Marc-Gilbert Sauvajon : devant un président du tribunal somnolent, Simone Renant en avocate – et présidente de la ligue féminine des bonnes mœurs ! – accable un accusé couvert de bandelettes, à l’instar de l’Homme Invisible : présenté comme un « triste échantillon de la civilisation zazoue », celui-ci traite à son tour l’avocate de « chameau » avant d’ôter ses bandages et d’apparaître, ô surprise, sous les traits de Pierre Blanchar, pour une fois dans un rôle comique. On devine vite que cette rencontre mal engagée va déboucher sur une intrigue amoureuse menée en parallèle avec l’enquête policière, le délinquant zazou étant en fait un grand détective.
La victime désignée, c’est un Henri Crémieux particulièrement mal embouché, époux détestable de la pauvre Maria Mauban. Le spectateur se doute vite de l’identité du coupable et la seconde partie du film pâtit de ce suspense limité, d’autant que Sauvajon réalisateur n’est pas très inventif. Lorsque Simone Renant s’enivre au Bal Cupidon – la boîte tenue par Yves Vincent, où le cadavre a été découvert – on ne la sent pas très à l’aise et, pour s’en tenir au cinéma français de l’époque, Annie Ducaux dans « Florence est folle » ou « L’inévitable Monsieur Dubois » tenait mieux sa partie. Malgré tout, le film se laisse voir avec un certain plaisir, d’autant qu’apparaissent quelques silhouettes familières, Suzanne Dantès en femme aigrie, Marcelle Praince – très brièvement - ou Albert Michel en gardien de prison qui déclare, philosophe : « On ne devrait jamais s’attacher aux détenus, ça va et ça vient, ça entre et ça sort, tandis que nous, les gardiens, on est en prison pour toute la vie ! » C’est aussi la première apparition à l’écran de Christian Lude : en guise de baptême, il hérite d’un coquard assené par Yves Vincent !
Une curiosité : Yvonne Ménard, danseuse aux Folies Bergères, apparaît dans la même tenue (très légère !) que dans « Quai des Orfèvres » tourné un an plus tard.
Jean-Paul Briant, Juillet 2023
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