Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Chantal Deberg et Donna Michelle
Chantal Deberg et Jean Pierre Dorat
Donna Michelle et Chantal Deberg
Donna Michelle et Chantal Deberg
Donna Michelle et Chantal Deberg
Philippe Lemaire Max Sorelli Donna Michelle Jenny Chantal Deberg Véra Berger Agnès Ball Nathalie Michel Vocoret L'inspecteur Jean-Pierre Dorat Pierre Roland Charbaux M. Weber, le pharmacien Roland Malet Un gendarme
Jenny et Véra, strip-teaseuses, partagent les mêmes numéros de charme au cabaret. Elles ont la même chambre, mais deux lits séparés. Rentrées tard du travail ce samedi soir, elles sont réveillées par un inconnu qui les menace d'un revolver, les ligote l'une à l’autre puis s’endort dans un lit à côté. Bavard pendant son sommeil, l’homme évoque au cours d'un cauchemar, la guerre d'Indochine et le souvenir d’une certaine Nathalie. Au petit matin. Jenny et Véra le presse de questions. Qui est-il ? Qui est cette Nathalie? L’homme raconte son parcours : son nom est Max, légionnaire traumatisé par l'Indochine. A son retour il s'est follement épris de la douce Nathalie. Un jour cependant, revenant plus tôt de sa tournée de VRP, il la surprend avec un amant. Confusion, bagarre, knock-out. A son réveil Nathalie était morte, et il tenait l’arme du crime. Emprisonné, il a profité d’un transfert pour s’achaper. Après avoir erré, il a atterri chez les filles dont il a appris qu'elles détenaient une belle somme dans une banque. Mais celle-ci n'ouvrira que le lundi matin. Et ils passeront encore une journée et une nuit de gré ou de force. À la fois affolées et sous le charme trouble, les deux femmes tentent de s’enfuir en vain, puis lui présentent un numéro de cabaret. Il se laisse convaincre de laisser aller Vera à la pharmacie pour acheter les pilules que son état cardiaque, consécutif à son traumatisme de guerre, nécessitent. Véra est enregistrée par un magnétophone caché dans son sac à main, elle ne peut donc demander d’aide à personne. Au petit matin, Véra et Jenny sont dans leur lit, elles se parlent tout bas : Véra a écrit un mot au pharmacien. Celui-ci lui a donné un somnifère à la place des pilules de Max, et a alerté la police qui débarque. La police le savait innocent du meurtre de l’amant de Nathalie. Véra et Jenny ne portent pas plainte.
Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques, Christophe Bier.