Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
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Eric Penet et Gerard Zimmermann
Francois Dyrek et Gerard Zimmermann
Francoise Bonneau et Gerard Zimmermann
Gerard Zimmermann et Arlette Thomas
Jean Eustache et Gerard Zimmermann
Gérard ZIMMERMANN Zim Éric PENET Jean-Pierre Françoise BONNEAU Patricia Maryse MAIRE Jacqueline Arlette THOMAS la mère de Jean-Pierre Jacques PREBOIST le beau-père de Jean-Pierre François DYREK un détenu Michel PUTERFLAM un détenu Jean EUSTACHE un voisin Henri BESSIERE Eliot STEIN Serge RAJFUS Serge LEMKINE Jean DUMONTET
Premier long métrage d’Edouard Luntz, « Les cœurs verts » remporta le Grand Prix du Jeune Cinéma et l’Etoile de Cristal de l’Académie du Cinéma, ancêtre des Césars.
Les personnages semblent les frères des adolescents de « La fureur de vivre » ou de « West Side Story » et, deux ans avant mai 68, le film illustre le désenchantement de la jeunesse face au monde adulte qui ne les comprend pas. Le tournage en banlieue, dans un quartier en pleine reconstruction qui deviendra la Défense, ajoute à l’intérêt du film.
Ancien assistant de Jean Grémillon, Luntz lui rend hommage en donnant le rôle de la mère de Jean-Pierre à Arlette Thomas, la petite boiteuse de « Pattes Blanches », qu’il avait rencontrée sur le tournage de « L’étrange Madame X » en 1951. A cette exception près, peu de noms connus au générique. Certes on y trouve celui de Paul Préboist mais c’est une erreur : c’est son frère, Jacques Préboist, qui joue le beau-père mutique de Jean-Pierre.
Les rôles principaux sont tenus par Gérard Zimmermann et Eric Penet. Ce-dernier sera l’interprète fétiche d’Edouard Luntz : il joue dans ses quatre longs métrages et tient en particulier le rôle principal de « L’humeur vagabonde » en 1971.
Serge Gainsbourg composa pour la scène du bal un thème musical appelé à devenir célèbre : c’est ici la première fois que l’on entend la musique de « Je t’aime moi non plus » !
Jean Paul Briant, Juillet 2024