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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Nathalie Boutefeu Fanny Marc Citti Gabriel Grégory Gadebois Le médecin Eric Bonicatto Bruno, le copain de Fanny Agathe Dronne La femme bar autoroute Olivier Rabourdin Néflier Paulette Dubost Madame Le Sciellour Benjamin Egner Le parent d'élève Galatéa Bellugi La petite fille Jean-Baptiste Dumas Le barman autoroute Jean-Christophe Onno Le vendeur magasin de musique Judith Rémy Cécile Lars Rudolph Oskar Sophie Buis Grete
Document sans nom
Résumé :
Fanny est une jeune fille fragile : elle entend des voix et a déjà fait des séjours à l’hôpital. Dans le village, on dit qu’elle est folle. Elle vit avec son frère Gabriel et sa belle – sœur Cécile. Entre les deux femmes les relations ne sont pas bonnes surtout depuis que Fanny a vu que Cécile a un amant.
Après que les deux femmes se soient battues, Fanny part en voiture pour aller voir la tombe de son père qui se trouve en Allemagne. Pratiquement arrivée et se perdant un peu, elle crève et n’arrive pas à réparer. Heureusement pour elle, un bucheron, Oskar, lui vient en aide. Bien que ne parlant pas la langue de l’autre, ils arrivent à se comprendre vont au cimetière que cherche Fanny. Ils tombent amoureux et Fanny se donne à Oskar. Repartant pour la France, Fanny s’arrête.
Critique :
Le film a reçu le prix Jean Vigo 2005.
« Les Yeux clairs » est le deuxième film de Jérôme Bonnell qui a beaucoup travaillé avec Nathalie Boutefeu : comédienne discrète et très talentueuse, elle domine son rôle avec maestria, étant pratiquement toujours à l’écran. Le film se découpe en deux parties : la française et l’allemande. En France, l’héroïne est mal considérée que ce soit dans son village où comme dit la petite fille, elle est « tarée » ou au sein de sa famille, même si son frère la défend, car elle ne s’entend pas avec sa belle sœur surtout depuis qu’elle a appris qu’elle avait un amant. En Allemagne, elle va rencontrer un homme solitaire qui travaille dans la forêt. Ils ne comprennent pas la langue de l’autre mais finissent par se connaître (importance de la musique de Robert Schumann) puis par s’aimer. Il est patient avec Fanny qui a des parfois des crises. Après la visite de la tombe de son père, elle repart en voiture, certainement vers la France mais s’arrête brusquement.
Le film nous laisse imaginer la suite. On aurait pu, comme dans le film « La belle équipe », faire deux fins : une optimiste et une pessimiste. Optimiste je pense qu’elle retourne vivre avec Oskar car ils sont heureux ensemble.
Avec une Nathalie Boutefeu étincelante de sobriété mais qui occupe tout l’écran, les autres comédiens n’ont que peu d’importance. On notera que c’est le dernier long métrage de Paulette Dubost et le premier de Galatéa Bellugi.
Ce film intimiste, beau et doux, peu connu, se doit d’être vu.
Alain Bourgeois, Septembre 2024
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Agathe Dronne Nathalie Boutefeu
Lars Rudolph Nathalie Boutefeu
Nathalie Boutefeu Gregory Gadebois
Les yeux clairs derniere image
Nathalie Boutefeu Fanny Marc Citti Gabriel Grégory Gadebois Le médecin Eric Bonicatto Bruno, le copain de Fanny Agathe Dronne La femme bar autoroute Olivier Rabourdin Néflier Paulette Dubost Madame Le Sciellour Benjamin Egner Le parent d'élève Galatéa Bellugi La petite fille Jean-Baptiste Dumas Le barman autoroute Jean-Christophe Onno Le vendeur magasin de musique Judith Rémy Cécile Lars Rudolph Oskar Sophie Buis Grete
Résumé :
Fanny est une jeune fille fragile : elle entend des voix et a déjà fait des séjours à l’hôpital. Dans le village, on dit qu’elle est folle. Elle vit avec son frère Gabriel et sa belle – sœur Cécile. Entre les deux femmes les relations ne sont pas bonnes surtout depuis que Fanny a vu que Cécile a un amant.
Après que les deux femmes se soient battues, Fanny part en voiture pour aller voir la tombe de son père qui se trouve en Allemagne. Pratiquement arrivée et se perdant un peu, elle crève et n’arrive pas à réparer. Heureusement pour elle, un bucheron, Oskar, lui vient en aide. Bien que ne parlant pas la langue de l’autre, ils arrivent à se comprendre vont au cimetière que cherche Fanny. Ils tombent amoureux et Fanny se donne à Oskar. Repartant pour la France, Fanny s’arrête.
Critique :
Le film a reçu le prix Jean Vigo 2005.
« Les Yeux clairs » est le deuxième film de Jérôme Bonnell qui a beaucoup travaillé avec Nathalie Boutefeu : comédienne discrète et très talentueuse, elle domine son rôle avec maestria, étant pratiquement toujours à l’écran. Le film se découpe en deux parties : la française et l’allemande. En France, l’héroïne est mal considérée que ce soit dans son village où comme dit la petite fille, elle est « tarée » ou au sein de sa famille, même si son frère la défend, car elle ne s’entend pas avec sa belle sœur surtout depuis qu’elle a appris qu’elle avait un amant. En Allemagne, elle va rencontrer un homme solitaire qui travaille dans la forêt. Ils ne comprennent pas la langue de l’autre mais finissent par se connaître (importance de la musique de Robert Schumann) puis par s’aimer. Il est patient avec Fanny qui a des parfois des crises. Après la visite de la tombe de son père, elle repart en voiture, certainement vers la France mais s’arrête brusquement.
Le film nous laisse imaginer la suite. On aurait pu, comme dans le film « La belle équipe », faire deux fins : une optimiste et une pessimiste. Optimiste je pense qu’elle retourne vivre avec Oskar car ils sont heureux ensemble.
Avec une Nathalie Boutefeu étincelante de sobriété mais qui occupe tout l’écran, les autres comédiens n’ont que peu d’importance. On notera que c’est le dernier long métrage de Paulette Dubost et le premier de Galatéa Bellugi.
Ce film intimiste, beau et doux, peu connu, se doit d’être vu.
Alain Bourgeois, Septembre 2024
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