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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Colette Mareuil Madame Robert Gérard Maro Gustave Sarah Sterling Josiane Christine Locquin Agnès Tania Busselier Justine Michel Naelz Sven Maelström Alex Cromy Alex
Document sans nom
PENSION DU LIBRE AMOUR, la
1973, Érotique, - 18
Pr : Eddy Matalon, pour Maki-Films. Dis : Lugo Films. Ré : Jack Angel [en fait Eddy Matalon]. Sc : Justin Lenoir [= Jean-Jacques Tarbès] et Paul Blade. Ph : Arthur Leroy-Ville (East-mancolor). As op : François Poli. Mus : CAM. Son : René Gallo. Mont : Zoé Durouchoux. As mont : Jean-Philippe Berger. As ré : Alain Sens-Cazenave et Rémy Berthier. Rég : Jacques Lefermier. Dir pr : Roger Dicra. Dur : 80 mn. Visa : 41151.
Madame Robert, veuve d‘un colonel, arrondit ses fins de mois en ayant fait de son hôtel particulier une pension de famille. Un lieu voulu hautement respectable, afin que de jeunes gens bien sous tout rapport y trouvent un abri aux tentations du monde moderne. S'y côtoient Alex, représentant (frustré) en dessous féminins, Josiane, austère assistante sociale, en fait nymphomane, et Gustave, vendeur à la sauvette de magazines pornos, bientôt rejoint par Agnès, sa maîtresse undercover. Sans oublier Justine, la soubrette aux jupes sans doute rétrécies par de trop nombreux lavages. Un matin vient s’installer Sven, un colosse nordique irradiant la testostérone. Avec la liberté qui caractérise les Norvégiens (il est tout le temps nu), Sven dérange l'ordre difficilement établi par M™ Robert. Peu à peu. les sens de chacun s’exacerbent et les coucheries se multiplient. Surprise dans les bras du grand blond, Justine est renvoyée sur-le-champ, mais sera d’abord consolée par Josiane. Dans la confusion d'un départ à la cloche de bois, Gustave et Agnès laissent tomber une valise pleine de revues érotiques. Tout en les brûlant, Mmc Robert se met à les lire... et à imaginer des situations violemment sexuelles. Elle se jette sur Sven, et lui révèle ses dessous. « Appelez-moi Clémentine », lui susurre-t-elle dans un hardi clin d'œil. Les pensionnaires revenus, l’on trinque finalement, assis en tailleur, à la « pension du libre amour ». Le lendemain, tout le monde fait son jogging en naturiste, et Madame Robert emballe Gustave sous la photo de son défunt mari... qu’elle a transformé en culturiste nu !
Une polissonnerie à l’esprit teutonisant, tout à fait à sa place dans le mouvement de débauche ascendant qui caractérise l’avant-vague porno de 1975, avec des sexes masculins et féminins qui ne se cachent plus. Et c’est à un Norvégien (le mythe du Viking libéré, sans doute) qu'échoit la douloureuse mission d'incarner notre Théorème licencieux, inconsciemment chargé de révéler sa vérité sexuelle à chacun, mais surtout à la vieille veuve éplorée. Au centre d'une farce légère comme une choucroute à l’ail - et qui se veut inspirée de Feydeau - Colette Mareuil, théâtrale au possible, n’est que sourcils en accent circonflexe et verbe suraigu. On sait gré à ce second rôle savoureux des années 50, passée au softeore à presque 60 ans (puis au porno chez Lucien Hustaix, Alain Payet et Claude Bernard-Aubert, mais sans jamais harder), de cesser son strip-tease final à peu près là où s’arrêtait celui d’Alice Sapritch dans "La Folie des grandeurs".
Notes : Ce sont de brefs extraits du Justine de Sade de Claude Pierson, avec Alice Arno, qui viennent alimenter les fantasmes de Mme Robert, en fin de film.
Sortie : 08/05/1974 (Lord Byron, Cinévog St-Lazare, Vedettes, Delambre Montparnasse).
Autres titres : Mes chaudes maîtresses (1980) / Hôtel of Free Love (Angl) / Pension zurfreien Liebe (Ail) / Das Haus der freien Liebe (Ail).
Dictionnaire des films français pornographiques & érotiques ...
Auteur : Christophe Bier · Éditeur. Serious Publishing
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Colette Mareuil
Gerard Maro
Tania Busselier
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Alex Cromy
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Alex Cromy
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Christine Locquin
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Christine Locquin
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Christine Locquin
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Christine Locquin
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Christine Locquin
Christine Locquin et Gerard Maro
Colette Mareuil et Michel Naelz
Gerard Maro et Christine Locquin
Gerard Maro et Colette Mareuil
Les 7 acteurs du film
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Michel Naelz
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Michel Naelz
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Sarah Sterling
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Sarah Sterling
Sterling Naelz Locquin Busselier Maro Mareuil
Tania Busselier et Michel Naelz
Colette Mareuil Madame Robert Gérard Maro Gustave Sarah Sterling Josiane Christine Locquin Agnès Tania Busselier Justine Michel Naelz Sven Maelström Alex Cromy Alex
PENSION DU LIBRE AMOUR, la
1973, Érotique, - 18
Pr : Eddy Matalon, pour Maki-Films. Dis : Lugo Films. Ré : Jack Angel [en fait Eddy Matalon]. Sc : Justin Lenoir [= Jean-Jacques Tarbès] et Paul Blade. Ph : Arthur Leroy-Ville (East-mancolor). As op : François Poli. Mus : CAM. Son : René Gallo. Mont : Zoé Durouchoux. As mont : Jean-Philippe Berger. As ré : Alain Sens-Cazenave et Rémy Berthier. Rég : Jacques Lefermier. Dir pr : Roger Dicra. Dur : 80 mn. Visa : 41151.
Madame Robert, veuve d‘un colonel, arrondit ses fins de mois en ayant fait de son hôtel particulier une pension de famille. Un lieu voulu hautement respectable, afin que de jeunes gens bien sous tout rapport y trouvent un abri aux tentations du monde moderne. S'y côtoient Alex, représentant (frustré) en dessous féminins, Josiane, austère assistante sociale, en fait nymphomane, et Gustave, vendeur à la sauvette de magazines pornos, bientôt rejoint par Agnès, sa maîtresse undercover. Sans oublier Justine, la soubrette aux jupes sans doute rétrécies par de trop nombreux lavages. Un matin vient s’installer Sven, un colosse nordique irradiant la testostérone. Avec la liberté qui caractérise les Norvégiens (il est tout le temps nu), Sven dérange l'ordre difficilement établi par M™ Robert. Peu à peu. les sens de chacun s’exacerbent et les coucheries se multiplient. Surprise dans les bras du grand blond, Justine est renvoyée sur-le-champ, mais sera d’abord consolée par Josiane. Dans la confusion d'un départ à la cloche de bois, Gustave et Agnès laissent tomber une valise pleine de revues érotiques. Tout en les brûlant, Mmc Robert se met à les lire... et à imaginer des situations violemment sexuelles. Elle se jette sur Sven, et lui révèle ses dessous. « Appelez-moi Clémentine », lui susurre-t-elle dans un hardi clin d'œil. Les pensionnaires revenus, l’on trinque finalement, assis en tailleur, à la « pension du libre amour ». Le lendemain, tout le monde fait son jogging en naturiste, et Madame Robert emballe Gustave sous la photo de son défunt mari... qu’elle a transformé en culturiste nu !
Une polissonnerie à l’esprit teutonisant, tout à fait à sa place dans le mouvement de débauche ascendant qui caractérise l’avant-vague porno de 1975, avec des sexes masculins et féminins qui ne se cachent plus. Et c’est à un Norvégien (le mythe du Viking libéré, sans doute) qu'échoit la douloureuse mission d'incarner notre Théorème licencieux, inconsciemment chargé de révéler sa vérité sexuelle à chacun, mais surtout à la vieille veuve éplorée. Au centre d'une farce légère comme une choucroute à l’ail - et qui se veut inspirée de Feydeau - Colette Mareuil, théâtrale au possible, n’est que sourcils en accent circonflexe et verbe suraigu. On sait gré à ce second rôle savoureux des années 50, passée au softeore à presque 60 ans (puis au porno chez Lucien Hustaix, Alain Payet et Claude Bernard-Aubert, mais sans jamais harder), de cesser son strip-tease final à peu près là où s’arrêtait celui d’Alice Sapritch dans "La Folie des grandeurs".
Notes : Ce sont de brefs extraits du Justine de Sade de Claude Pierson, avec Alice Arno, qui viennent alimenter les fantasmes de Mme Robert, en fin de film.
Sortie : 08/05/1974 (Lord Byron, Cinévog St-Lazare, Vedettes, Delambre Montparnasse).
Autres titres : Mes chaudes maîtresses (1980) / Hôtel of Free Love (Angl) / Pension zurfreien Liebe (Ail) / Das Haus der freien Liebe (Ail).
Dictionnaire des films français pornographiques & érotiques ...
Auteur : Christophe Bier · Éditeur. Serious Publishing
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