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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Juliet Berto Annick Damien Jean-Claude Bouillon Lucien Lalouette Catherine Rouvel Mona, la gitane Geneviève Page Jane Evremont Olga Georges-Picot Nadine Olimpia Carlisi Maria Malfati Henri Garcin L'avocat d'Annick Judith Magre Gina Buisson Denise Péron Mme Juliette, la surveillante-chef de la 2ème prison Simone Rieutor Motuchette, la religieuse Jean Champion Le gardien-chef de la 1ère prison Christine Audhuy Christine Jean Bolo Le médecin de la 1ère prison Arlette Bonnard Une détenue Sarah Chanez Louise Chevalier La vieille détenue condamnée pour inceste Anne-Marie Coffinet La détenue Lerouge Pierre Collet L'aumônier de la 2ème prison Florence Giorgetti Une détenue Evelyne Istria Fatima Ben Salah Yvette Lebon Aliette, la détenue escroqueuse Pierre Leproux Le maire Edith Loria Une détenue Miou-Miou Petit Ecureuil, la jeune détenue Tatiana Moukhine Simone, une détenue Fred Personne Le brigadier au palais de justice Henri Poirier Le greffier de la 1ère prison Lucien Raimbourg Le gardien-chef de la 2ème prison Nicole Vervil La surveillante-chef de la 3ème prison Maria Vincent Lulu, une détenue Aline Alba Yveline Arnaud (Yvelyne Arnaud) Danielle Chinsky (Danièle Chinsky) Mireille Franchino Une détenue Jean Franval L'avocat de Julien Marie Iracane (Maria Iracane) Pierre Le Rumeur L'inspecteur Christine Locquin Pauline Arlow-Meyer (Pauline Meyer) Francine Roussel Yves Afonso Un garde Guy Bonnafoux Le prévenu barbu Annick Fougery Une détenue Gillian Gill (Gillian Pascual) Henri Guybet Le préposé à la cantine André Lacombe L'oncle François Viaur Le prévenu bègue Lionel Vitrant Le gendarme au mariage Annick Alane Une détenue
Document sans nom
Arrêtés à la suite d'un braquage, Annick Damien et son amant, Julien Lalouette, sont séparés et envoyés en prison, chacun de son côté. Tous deux risquent lourd. D'abord incarcérée dans une maison d'arrêt pleine à craquer, Annick apparaît très vite comme une forte tête aux yeux des matonnes, comme une bonne camarade à ceux de ses codétenues, voleuses, escroqueuses, entôleuses, infanticides, dont elle rédige inlassablement la correspondance. C'est qu'Annick, qui tient un journal intime depuis longtemps, ne trouve d'évasion que dans l'écriture et dans le rêve. Et c'est le rêve encore qui lui permet de fuir un quotidien chaque jour un peu plus oppressant -le gardien-chef ne songe qu'à la mater et son pécule lui a été retiré - en imaginant qu'elle prend la clef des champs, en compagnie de Maria, jeune détenue d'origine italienne, plus belle, fine et sensible que leurs autres compagnes et dont elle est devenue la maîtresse. Mais les beaux projets de cavale à deux auxquels elles songent de plus en plus sérieusement, tombent à l'eau le jour qu'Annick se voit transférer - sans raison officielle - dans une autre prison, plus petite et tenue de façon bien moins sévère que la maison d'arrêt précédente. Prise en amitié par une gardienne rustaude mais débonnaire « s'habillant de temps en temps aux Dames de France », la détenue-écrivaine profite de la confiance que sa gardienne a mise en elle et de l'absence provisoire de codétenue pour creuser un trou dans le sol poreux de l'atelier. Découverte par hasard, Annick sombre rapidement dans un début de folie, à laquelle elle parvient à échapper en concluant un « mariage en prison » avec Julien, dont elle est toujours follement éprise. Condamnés, peu après, lui à quatre ans de prison ferme, elle à vingt-cinq mois de réclusion tenant compte de la confusion des peines, les jeunes époux « habitent » désormais des quartiers séparés d'une troisième (en ce qui concerne Annick) maison d'arrêt. Motuchette, bienveillante religieuse prend sa nouvelle pensionnaire en amitié, qu'elle affecte à l’atelier, en remplacement d'une détenue-fille de salle sur le point d'être transférée dans un autre établissement pénitentiaire. Mettant sa nouvelle position à profit, Annick parvient à échafauder avec julien, qu'elle rencontre de temps à autre au parloir et avec lequel elle ne communique plus qu'au biais d'un langage codé qu'eux seuls peuvent comprendre, un ingénieux plan d'évasion à deux devant être mis à exécution au douzième coup de minuit de la nuit de Noël. Au jour et à l'heure convenus, julien, ayant pu quitter sa cellule à l'aide de lames de rasoir et de limes glissées par sa jeune femme dans des assiettes de nourriture et des pains de savon, vient effectivement chercher Annick. Mais l'arrivée intempestive, au moment fatidique, de la brave Motuchette, venue apporter en douce un cadeau de Noël à sa détenue modèle, fait avorter la tentative d'évasion si bien préparée. L'alarme donnée, en dépit des prières d'Annick, gardiens et matonnes accourent aussitôt afin de séparer les deux jeunes gens, tandis que la bonne sœur, moins bonne que ses fonctions ne le laissent supposer, se met à hurler à l'amitié trahie, avant de donner l'ordre de conduire sans plus attendre au cachot celle qui l'a si bien et tant déçue...
Seconde adaptation en date d'un roman autobiographique de l'écrivain Albertine Sarrazin (1937-1967), après L'Astragale, porté à l'écran par Guy Casaril en 1968, Marlène Jobert et Horst Buchholz y interprétant respectivement les rôles d'Annick et de Julien. Deuxième long métrage du réalisateur Michel Mitrani (1930-2006), dont le premier film, La Nuit bulgare (1969), réalisé deux ans auparavant, ne sortira en salles qu'en avril 1972, soit sept mois après la sortie en exclusivité de La Cavale. Dernier film tourné par la comédienne Yvette Lebon (1910-), quarante ans exactement après ses premiers pas à l'écran, à l'aube du Parlant. Débuts au cinéma des actrices Arlette Bonnard (Le Juge et l'Assassin, Bertrand Tavemier, 1977 ; Diabolo menthe, Diane Kurys, 1977 ; Une histoire simple, Claude Sautet, 1978), Sarah Chanez (Les Guichets du Louvre, Michel Mitrani, 1973 ; Juliette & Juliette, Rémo Forlani, 1973), Tatiana Moukhine, future comédienne-fétiche de la cinéaste Yannick Bellon, et Miou-Miou (Sylvette Marie Jeanne Herry, 1950-), âgée de 21 ans au moment du tournage.
Armel De Lorme, Encyclopédie des longs métrages français de fiction, 1929-1979. Volume 5.
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Juliet Berto et Olimpia Carlisi
Jean Claude Bouillon et Juliet Berto
Juliet Berto Annick Damien Jean-Claude Bouillon Lucien Lalouette Catherine Rouvel Mona, la gitane Geneviève Page Jane Evremont Olga Georges-Picot Nadine Olimpia Carlisi Maria Malfati Henri Garcin L'avocat d'Annick Judith Magre Gina Buisson Denise Péron Mme Juliette, la surveillante-chef de la 2ème prison Simone Rieutor Motuchette, la religieuse Jean Champion Le gardien-chef de la 1ère prison Christine Audhuy Christine Jean Bolo Le médecin de la 1ère prison Arlette Bonnard Une détenue Sarah Chanez Louise Chevalier La vieille détenue condamnée pour inceste Anne-Marie Coffinet La détenue Lerouge Pierre Collet L'aumônier de la 2ème prison Florence Giorgetti Une détenue Evelyne Istria Fatima Ben Salah Yvette Lebon Aliette, la détenue escroqueuse Pierre Leproux Le maire Edith Loria Une détenue Miou-Miou Petit Ecureuil, la jeune détenue Tatiana Moukhine Simone, une détenue Fred Personne Le brigadier au palais de justice Henri Poirier Le greffier de la 1ère prison Lucien Raimbourg Le gardien-chef de la 2ème prison Nicole Vervil La surveillante-chef de la 3ème prison Maria Vincent Lulu, une détenue Aline Alba Yveline Arnaud (Yvelyne Arnaud) Danielle Chinsky (Danièle Chinsky) Mireille Franchino Une détenue Jean Franval L'avocat de Julien Marie Iracane (Maria Iracane) Pierre Le Rumeur L'inspecteur Christine Locquin Pauline Arlow-Meyer (Pauline Meyer) Francine Roussel Yves Afonso Un garde Guy Bonnafoux Le prévenu barbu Annick Fougery Une détenue Gillian Gill (Gillian Pascual) Henri Guybet Le préposé à la cantine André Lacombe L'oncle François Viaur Le prévenu bègue Lionel Vitrant Le gendarme au mariage Annick Alane Une détenue
Arrêtés à la suite d'un braquage, Annick Damien et son amant, Julien Lalouette, sont séparés et envoyés en prison, chacun de son côté. Tous deux risquent lourd. D'abord incarcérée dans une maison d'arrêt pleine à craquer, Annick apparaît très vite comme une forte tête aux yeux des matonnes, comme une bonne camarade à ceux de ses codétenues, voleuses, escroqueuses, entôleuses, infanticides, dont elle rédige inlassablement la correspondance. C'est qu'Annick, qui tient un journal intime depuis longtemps, ne trouve d'évasion que dans l'écriture et dans le rêve. Et c'est le rêve encore qui lui permet de fuir un quotidien chaque jour un peu plus oppressant -le gardien-chef ne songe qu'à la mater et son pécule lui a été retiré - en imaginant qu'elle prend la clef des champs, en compagnie de Maria, jeune détenue d'origine italienne, plus belle, fine et sensible que leurs autres compagnes et dont elle est devenue la maîtresse. Mais les beaux projets de cavale à deux auxquels elles songent de plus en plus sérieusement, tombent à l'eau le jour qu'Annick se voit transférer - sans raison officielle - dans une autre prison, plus petite et tenue de façon bien moins sévère que la maison d'arrêt précédente. Prise en amitié par une gardienne rustaude mais débonnaire « s'habillant de temps en temps aux Dames de France », la détenue-écrivaine profite de la confiance que sa gardienne a mise en elle et de l'absence provisoire de codétenue pour creuser un trou dans le sol poreux de l'atelier. Découverte par hasard, Annick sombre rapidement dans un début de folie, à laquelle elle parvient à échapper en concluant un « mariage en prison » avec Julien, dont elle est toujours follement éprise. Condamnés, peu après, lui à quatre ans de prison ferme, elle à vingt-cinq mois de réclusion tenant compte de la confusion des peines, les jeunes époux « habitent » désormais des quartiers séparés d'une troisième (en ce qui concerne Annick) maison d'arrêt. Motuchette, bienveillante religieuse prend sa nouvelle pensionnaire en amitié, qu'elle affecte à l’atelier, en remplacement d'une détenue-fille de salle sur le point d'être transférée dans un autre établissement pénitentiaire. Mettant sa nouvelle position à profit, Annick parvient à échafauder avec julien, qu'elle rencontre de temps à autre au parloir et avec lequel elle ne communique plus qu'au biais d'un langage codé qu'eux seuls peuvent comprendre, un ingénieux plan d'évasion à deux devant être mis à exécution au douzième coup de minuit de la nuit de Noël. Au jour et à l'heure convenus, julien, ayant pu quitter sa cellule à l'aide de lames de rasoir et de limes glissées par sa jeune femme dans des assiettes de nourriture et des pains de savon, vient effectivement chercher Annick. Mais l'arrivée intempestive, au moment fatidique, de la brave Motuchette, venue apporter en douce un cadeau de Noël à sa détenue modèle, fait avorter la tentative d'évasion si bien préparée. L'alarme donnée, en dépit des prières d'Annick, gardiens et matonnes accourent aussitôt afin de séparer les deux jeunes gens, tandis que la bonne sœur, moins bonne que ses fonctions ne le laissent supposer, se met à hurler à l'amitié trahie, avant de donner l'ordre de conduire sans plus attendre au cachot celle qui l'a si bien et tant déçue...
Seconde adaptation en date d'un roman autobiographique de l'écrivain Albertine Sarrazin (1937-1967), après L'Astragale, porté à l'écran par Guy Casaril en 1968, Marlène Jobert et Horst Buchholz y interprétant respectivement les rôles d'Annick et de Julien. Deuxième long métrage du réalisateur Michel Mitrani (1930-2006), dont le premier film, La Nuit bulgare (1969), réalisé deux ans auparavant, ne sortira en salles qu'en avril 1972, soit sept mois après la sortie en exclusivité de La Cavale. Dernier film tourné par la comédienne Yvette Lebon (1910-), quarante ans exactement après ses premiers pas à l'écran, à l'aube du Parlant. Débuts au cinéma des actrices Arlette Bonnard (Le Juge et l'Assassin, Bertrand Tavemier, 1977 ; Diabolo menthe, Diane Kurys, 1977 ; Une histoire simple, Claude Sautet, 1978), Sarah Chanez (Les Guichets du Louvre, Michel Mitrani, 1973 ; Juliette & Juliette, Rémo Forlani, 1973), Tatiana Moukhine, future comédienne-fétiche de la cinéaste Yannick Bellon, et Miou-Miou (Sylvette Marie Jeanne Herry, 1950-), âgée de 21 ans au moment du tournage.
Armel De Lorme, Encyclopédie des longs métrages français de fiction, 1929-1979. Volume 5.
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