Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
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Georges Rigaud et Wolfgang Liebeneiner
Gustav Grundgens et Wolfgang Liebeneiner
Magda Schneider et Wolfgang Liebeneiner
Simone Heliard et Georges Rigaud
Simone Heliard et Magda Schneider
WLiebeneiner et Olga Tschechowa
Wolfgang Liebeneiner et Magda Schneider
Magda SCHNEIDER Christine Weyring Wolfgang LIEBENEINER Sous-lieutenant Fritz Lobheimer Georges RIGAUD Lieutenant Théodore Berg Simone HÉLIARD Mizzi Schlager Gustaf GRÜNDGENS Baron von Eggersdorf Olga TSCHECHOWA Baronne von Eggersdorf Abel TARRIDE le père de Christine Georges MAULOY le colonel Paul OTTO Major von Eggersdorf Pierre STÉPHEN Binder André DUBOSC le concierge du théâtre
Max Ophuls tourne en Allemagne en 1932 LIEBELEI adapté d’Arthur Schnitzler avec en vedette Magda Schneider et Wolfgang Liebeneiner. Ce très beau film - nettement supérieur à son remake, « Christine » (1958), qui vit la rencontre de Romy Schneider et Alain Delon – connut à l’époque un beau succès. L’année suivante, Ophuls s’attaque à la version française, « Une histoire d’amour ». Le film reprend de nombreux passages de « Liebelei », son duo vedette ainsi que le couple Olga Tschechowa-Gustav Gründgens ; ces comédiens sont doublés en français avec parfois l’astuce de retenir les plans où ils sont de dos afin de ne pas distinguer leurs lèvres ; le doublage rend cette nouvelle version parfois maladroite. En revanche, six comédiens français eurent la chance d’être dirigés par Ophuls dans de nouvelles scènes. Georges Rigaud, en particulier, tire son épingle du jeu, aussi à l’aise ici que dans le « Quatorze juillet » de René Clair. Max Ophuls, satisfait de son interprète, le recrute à nouveau pour « Divine » (1935) et « Sans lendemain » (1939) ; la guerre venue, Georges Rigaud retrouvera son pays d’origine, l’Argentine, et son véritable prénom ; sa carrière se poursuivra en langue espagnole, sous le nom de Jorge Rigaud, jusqu’au début des années 80, avec quelques participations en anglais ou en français ; c’est ainsi qu’en 1965 il paraît aux côtés d’Eddie Constantine dans « Feu à volonté » de… Marcel Ophuls.
Jean-Paul Briant, Mars 2025