Base de Données

de films français avec images
  • Accueil
  • Films
  • Acteurs
  • Réalisateurs
  • Nouveautés
  • Contact
  • Equipe
  • Les tribulations d'un chinois en chine 
    Philippe de Broca - 1965
    Partager cette page sur Facebook :
    Achetez "Les tribulations d'un chinois en chine" sur
    Amazon
    En cas de non disponibilité me contacter


    Aucune vidéo à voir ou à télécharger sur ce site dont l'unique objet est de rendre hommage aux comédiens français, le lien Amazon permettant de se procurer légalement les oeuvres que je présente ici uniquement en photo


    Distribution :


     Jean Rochefort dans Les tribulations d'un chinois en chine
     
     
    Jean Rochefort 


     Jean-Paul Belmondo dans Les tribulations d'un chinois en chine
     
     
    Jean-Paul Belmondo 


     Maria Pacôme dans Les tribulations d'un chinois en chine
     
     
    Maria Pacôme 


     Valérie Lagrange dans Les tribulations d'un chinois en chine
     
     
    Valérie Lagrange 


     Valéry Inkijinoff dans Les tribulations d'un chinois en chine
     
     
    Valéry Inkijinoff 


     Mario David dans Les tribulations d'un chinois en chine
     
     
    Mario David 


     Paul Préboist dans Les tribulations d'un chinois en chine
     
     
    Paul Préboist 


     Jess Hahn dans Les tribulations d'un chinois en chine
     
     
    Jess Hahn 


     Darry Cowl dans Les tribulations d'un chinois en chine
     
     
    Darry Cowl 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    Les tribulations d'un chinois en chine Les tribulations d'un chinois en chine

    Chinois en chine Chinois en chine

    Chinois en chine Chinois en chine

    Chinois en chine Chinois en chine

    Chinois en chine Chinois en chine

    Chinois en chine Chinois en chine

    Chinois en chine Chinois en chine

    Chinois en chine Chinois en chine

    Chinois en chine Chinois en chine

    Chinois en chine Chinois en chine

    Les tribulations Les tribulations

    Les tribulations Les tribulations

    Les tribulations Les tribulations

    Les tribulations Les tribulations

    Les tribulations Les tribulations

    Les tribulations Les tribulations

    Les tribulations Les tribulations

    Les tribulations Les tribulations

    Les tribulations Les tribulations

    Ursula Andress tribulations Ursula Andress tribulations

    Ursula Andress tribulations Ursula Andress tribulations

    Ursula Andress tribulations Ursula Andress tribulations

    Ursula Andress tribulations Ursula Andress tribulations

    Ursula Andress tribulations Ursula Andress tribulations

    Ursula Andress tribulations Ursula Andress tribulations


    Document sans nom

    Interview de Philippe de Broca à l'occasion de la première diffusion à la télévision française du film "Les tribulations d'un chinois en Chine" , le lundi 20 décembre 1971 à 21h35 sur la 1ère chaine. Et celà à l'occasion d'une série de 6 émissions : "Festival Cinématographique de l'aventure".

    Philippe de Broca : "Les tribulations", c'est un vaudeville du XIXé siecle.

    EN veste de mouton retourné, le teint rose de quelqu'un qui vient de faire une promenade au grand air, Philippe de Broca revient à son hôtel où il va déjeuner avec toute l'équipe de « Louise », le film qu'il va tourner actuellement près du lac d'Annecy. Il a trente-huit ans et, déjà, à son crédit, douze films, dont « Le Farceur »,« L Amant de cinq jours », « Un monsieur de compa gnie » et « Les Tribulations d'un Chinois en Chine » que vous offre, ce soir, la télévision. « Je ne crois pas que je le regardai, dit de Broca. Je l'avais conçu en fonction de la couleur. Je trouve monstrueux qu'on le passe sur la 1ère chaîne quand il en existe une autre en couleur... D'ailleurs, il me semble également stupide de choisir des films noir et blanc sur cette 2ème chaîne. C'est avec son « complice » habituel, Daniel Boulanger, que Philippe de Broca a adapté le livre de Jules Verne dont, d'ailleurs, ils ne gardèrent pratiquement que le titre.

    Aventures pour adultes

    Je venais, dit-il, de tourner « L'Homme de Rio », qu'on avait écrit pour les enfants, comme un exercice de récréation. Après le succès qu'il a eu et, franchement, je ne m'y attendais pas, je me suis dit : « Tiens, cette fois, je vais faire un film d'aventures pour adultes, il y aura tout : de l'exotisme, des aventures dans des pays lointains, un héros, une belle fille... C'est un film que je voulais complètement comique. Il y a deux ou trois séquences que j'aime beaucoup, mais je crois qu'elles ne passeront pas bien à la TV. Avant « Les Tribulations », Philippe de Broca a parcouru près de 100 000 kilomètres. Deux fois, il est allé reconnaître les lieux avec ses techniciens, utilisant Land-Rover, hélicoptère et jonques. Il a tourné au Népal et à New-Delhi , à Hong-kong et en Malaisie dans l'île Lankawi. Le film a coûté plus d'un milliard d'anciens francs. « Les Tribulations ». dit- il, on les voyait, Boulanger et moi, un peu comme un grand cirque à sept pistes. Il y a Jules Verne, bien sûr, mais on s'en est beaucoup éloigné. Jules Verne, c'est vraiment la fée électricité. On l'a modernisé. « Les Tribulations ». c'est un rêve burlesque. Je ne trouvais pas « L'Homme de Rio » tout à fait réussi, je voulais faire mieux. En fait, c'est le premier qui a le mieux marché. A l'époque, j'ai expliqué que j'avais essayé de retrouver un ton, celui du vaudeville fin XIXe. C'est la raison pour laquelle je n'ai surtout pas voulu tourner en costumes d'époque. Mon propos n'était pas de réaliser une reconstitution historique.

    Une véritable rupture

    Aujourd'hui, en pensant à ce film, tellement aux antipodes de ce que je fais en ce moment, j'ai soudain envie d'en refaire un autre du même style. Dans ma carrière, il marqua une véritable rupture : tout de suite après, j'ai fait « Le Roi de cœur », qui est très différent, mais que j'aime plus encore. Il arrive un moment où l'on s'aperçoit que, par rapport à soi-même, on a épuisé les possibilités d'un genre. C'est ce qui m'est arrivé avec « Les Tribulations ». Aujourd'hui, j'aborde un genre tout à fait nouveau pour moi ; « Louise », que joue Jeanne Moreau, sera mon premier film « lent », mais « lent » ça peut évoquer l'ennui, je préfère dire « andante ». J'ai déjà fait des films graves, mais « allegro ». Celui-là est grave, mais « en andante ».

    Belmondo et Ursula Andress :pendant le film, leur première rencontre

    J'AI fait trois films en quatre ans avec Belmondo, raconte de Broca : «Cartouche », « L'Homme de Rio », « Les Tribulations d'un Chinois en Chine », et, chaque fois, nous retrouvions une certaine entente qui faisait que, professionnellement, on ne s'adressait jamais la parole. Jean-Paul, je lui donne le départ et l'arrivée. C'est tout. Si je refais un film avec lui, ce sera très différent : des années ont passées. Cela suffit pour que les choses et les gens ne soient plus tout à fait les mêmes. Jean- Paul et mol avons travaillé comme des enfants gâtés, des saltimbanques milliardaires. Sur les tournages, on faisait des farces, comme d'entrer dans des chambres d'hôtel déguisés en femmes de ménage. Bref, tout ce côté qu'on retrouve dans « Les Tribulations ». Nous avons exactement le même âge, à quinze jours près, je suis né un 15 mars, lui en avril. Nous avions vingt-huit ans au moment de « Cartouche ». On faisait un film cher : cinq cents millions. J'étais le metteur en scène. Il était l'acteur. Il n'empêche qu'on était encore deux gamins. Jean-Paul Belmondo et Ursula Andress se sont rencontrés en tournant « Les Tribulations ». « Au début, raconte de Broca, ils ne s'adressaient pas la parole ; ensuite... j'ai rarement vu une passion éclater aussi vite. Je connaissais déjà Ursula. Elle est meilleure comédienne qu'elle le croit, mais elle n'a pas confiance en elle. Leur entente et leur amour n'ont en rien dérangé le tournage du film : au contraire, on travaille toujours mieux avec les gens qu'on aime. Je souhaiterais tourner un nouveau film avec eux. J'ai, dans mes tiroirs, un scénario presque terminé. »

    Vous pouvez déposer un commentaire :

     pseudo
     E-mail   (Non-publié)

     Votre commentaire
     

    1 Commentaire

    Jipi

    Date : 29-04-2020 Heure : 11:40:20



    "Mais enfin qu'avez-vous dans le sang? L'ennui Madame, Arthur s'ennuie car il lui manque quelque chose. Mais quoi donc? Il possède tout. Dix sept châteaux, trois filatures, la jeunesse, la santé et l'amour de ma fille. Il lui manque le malheur qui est le sel de la vie. Je souhaite un peu d'ombre au soleil de notre hôte." Arthur Lempereur accablé par la réussite ne formatant que de la procédure de l'intéressement et de l'ennui n'arrive jamais par une maladresse constante à réussir son suicide. Finalement rien ne vaut la vie quand l'impondérable sans empare. L'homme traqué n'étant plus le gestionnaire de ses tentatives sans cesse avortées redécouvre l'envie de durer sur terre, sur les cimes et dans les airs dans un monde beaucoup plus loufoque que dangereux découvert dans un état second que l'on maîtrise toujours par le bon mot. "Il parait que le yéti abonde sur ces pentes." L'aventure et le hasard des rencontres reconstruisent chez un taciturne adepte du nomadisme luxueux et répétitif l'art de séduire et de se parfumer dans le par-ci par-la en permanence, ou tous les modules traversés ne sont qu'un parc de jeux à la disposition d'un esprit, ayant restauré sa joie de vivre en fortifiant sans cesse son énergie retrouvée au contact de l'originalité de ses contemporains.