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  • Le silencieux 
    Claude Pinoteau - 1973
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    Distribution :


     Lino Ventura dans Le silencieux
     
     
    Lino Ventura 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    Le silencieux Le silencieux


    Document sans nom

    Ce n'est pas la première fois que le cinéma s'attaque à "démystifier" le monde des services secrets. Mais jamais, depuis « La Lettre du Kremlin », de John Huston, on ne l'avait fait avec autant de réalisme et d'intensité.

    Clément Tibère, « silencieux » parce qu'il ne peut ni ne veut rien dire, n'a rien d'un play-boy irrésistible. Il ne porte une arme qu'exceptionnellement. Bref, ce n'est pas un espion. C'est un homme de science, un physicien, homme précieux que les grandes puissances, à l'époque nucléaire, sont prêtes à s'arracher. Enlevé par les Russes il y a quinze ans, il est « récupéré » par le M.I. 5 anglais. Contraint de dénoncer deux agents soviétiques, il sera remis en liberté pour prix de cette ttrahison.

    En liberté, c'est beaucoup dire. A partir de ce moment. Clément Tibère se sait traqué. Il doit être exécuté, ne serait-ce que pour l'exemple. Le film raconte sa fuite à travers la France : car cet homme sans patrie revient au pays. Peut-être, à tout hasard, pour cette jeune femme d'autrefois dont il n'a pu oublier le sourire.

    Clément Tibère n'a rien à perdre, que la vie. Une vie qui ne tient qu'à un fil : il n'est qu'un pion, un jouet entre les mains invisibles des puissances rivales. A tout moment (on pense au « Grand blond avec une chaussure noire », mais sans rire), il est surveillé, fiché. La moindre information est immédiatement transmise par télex aux ordinateurs de l'ombre. Claude Pinoteau, dont c'est le premier film, a su rendre sensible cet ordre implacable en marche, cette logique des raisons d'état qui écrase volontiers les individus. Pas une longueur, par un plan de trop, un montage rigoureux : on sent un métier infaillible chez ce nouveau réalisateur qui fut longtemps assistant.

    Composition exceptionnelle

    Une grande part de sa réussite revient aussi à Lino Ventura, dont la composition est exceptionnelle d'épaisseur et d'humanité. Au bout de son voyage, il retrouve, pour quelques instants, Léa Massari, beauté sauvage et charme fou, qui, décidément, se tire de n'importe quel rôle à son avantage. Et n'oublions pas cette rencontre en chemin, la réconfortante sensibilité de Suzanne Flon. L'émotion est d'autant plus vraie, à ces moments de repos, que donne froid dans le dos l'aventure elle-même.

    Gérard Lenne, Télé 7 jours N°671, 03 mars 1973

     

     

     

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