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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Pénélope Lamour Joëlle Lemieu Jean-Loup Philippe Eric Lemieu Béatrice Harnois Joelle adolescente Sylvia Bourdon Barbara Ellen Earl Martine Dodd, la psy Vicky Messica Richard Sadler, le journaliste Françoise Vandelle une camarade de classe Claude Dupont le professeur Roger Merle le beau-père de Joelle Jack Gatteau un homme au cinéma Pierre Humeau un homme au cinéma Anne Millet Maud Danièle Nègre une actrice du film Pierre Letourneur le prêtre Suzy Wyss une lesbienne Emmanuelle Rivière une lesbienne Luis Andersen un éphèbe Frank Lefeuvre un éphèbe Sylvie Jouffa une journaliste
Document sans nom
Réalisation : Claude Mulot (sous le nom de Frédéric Lansac)
Scénario : Claude Mulot
Chef opérateur : Roger Fellous
Caméra : Jacques Assuérus
Assistant opérateur : Michel Gaffier
Montage : Gérard Kikoïne
Montage son : Pierre B. Reinhard
Son : Michel Gaffier
Musique :Michel Bernholc (comme Mike Steïthenson)
Assistants réalisateur : Didier Philippe-Gérard (comme Michel Barny) et Sylvie Jouffa
Maquillage : Geneviève Monteilh
Styliste : Sylvie Jouffa
Script : Aline Lecomte
Régie : Daniel Bellus, Natalie Perrey
Photographe plateau : Jean Kerby
Directeur de production : Henry Dutrannoy
Production : Cinéma Plus / Les Films Feuer et Martin / Les productions Jacques Roitfeld / Sedimo (France) / Cinépix (Canada)
Distribution : Alpha France
Sortie le 5 novembre 1975
Joëlle dirige une agence de publicité. Son mari Éric, architecte, se prépare à conclure un énorme contrat avec l’Iran. Les succès professionnels n’ont pas empêché le couple de s’installer dans la routine et les conventions de la vie bourgeoise. La crise éclate au cours d’une soirée à laquelle ils ont convié quelques amis. Tandis que ces dames traînent leur ennui, ces messieurs parlent football. C’est alors que Joëlle, comme hypnotisée, commence à se masturber devant l’assistance médusée. Une fois les invités partis, Éric outré, demande à Joëlle de s’expliquer sur les raisons de son inconduite. Une rapide réconciliation sur l’oreiller ne suffit pas à calmer les pulsions de Joëlle. Arrive alors l’impensable. Son sexe se met à parler. Et de façon aussi crue et impérative que déplaisante pour Éric. Honteuse et horrifiée, Joëlle se soumet rapidement aux exigences du petit affamé. Éric présente Joëlle à une amie psychiatre qui s’empresse de révéler aux médias ce cas extraordinaire. L’histoire familiale de Joëlle est étalée et abondamment commentée. Le couple doit fuir Paris et les curieux. Mais un journaliste particulièrement avisé retrouve leur trace et, avec la complicité de Barbara, la tante de Joëlle, parvient à s’offrir un joli scoop…
CRITIQUE(S)
« Primé au Festival du film porno de Paris (août 1975) par un jury de critiques et de professionnels, objet de discours de légitimation très mode visant à réhabiliter un échantillon de la production du genre en l’assumant en tant qu’œuvre pornographique, LE SEXE QUI PARLE est entièrement dans une idée, plutôt meilleure que d’habitude mais lamentablement gâchée.
Le potentiel de références psychanalytiques dû à cette trouvaille du sexe qui ose exprimer les pulsions libidinales de l’héroïne, n’est au bout du compte exploité qu’au détour de trois phrases et deux plans. Qui plus est, un élément critique de la séquence d’ouverture (plan sur un sexe féminin caressé au moyen d’un billet de cent francs pliée) ne donne lieu à aucun prolongement dans le discours filmique.
Récupérant les vieux schémas du genre, Claude Mulot refoule toute ambition et justifie pleinement le recours à un pseudonyme. Bénéficiant du concours de quelques-unes de ces spécialistes du hardcore décourageantes de médiocrité et de prétention, il n’en pratique pas moins un montage des plus grossiers avec des raccords sur l’anatomie de détail des figurants anonymes qui se substituent à certains personnages principaux.
Le moins mauvais du film est dans le recul devant une paillardise facile que le langage niaisement vert du sexe qui parle aurait pu introduire mais on le frôle bien souvent. » - Daniel Sauvaget, La Saison cinématographique 1981.
« Attention portée à la sexualité féminine, refus des personnages de convention, volonté de saisir la réalité contemporaine dans ses aspects prosaïques et quelconques, utilisation d’un artifice fantastique pour introduire le hard : LE SEXE QUI PARLE est un exception parmi les pornos français, rarement influencés par le hardcore américain. Mais Claude Mulot n’est pas Damiano. (…) LE SEXE QUI PARLE aurait dû être un film d’horreur. Faute d’audace, il ne l’est que par instants (…) autre problème, plus grave : les séquences hard sont presque toutes ratées à cause du découpage, qui fragmente le corps des acteurs pour permettre le recours aux doublures (…) » - Emmanuel Levaufre, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques 16 et 35 mm, Serious Publishing, 2011.
« LE SEXE QUI PARLE fait figure, sinon de classique (il vieillit relativement mal), du moins de film-évenement représentatif des enthousiasmes du bref âge d’or que connut le porno français. (…) on y trouve au générique technique, une étonnante accumulation de talents (…) De bonnes trouvailles malheureusement gâchées par le choix aberrant de la voix de fausset irrémédiablement détestable prêtée au sexe de l’héroïne. Verse alors dans la vulgarité absolue ce qui se voulait comédie paillarde, voire de mœurs. Reste l’invention constante des scènes érotiques convaincantes (…) Ce qui est, après tout, essentiel au genre. » - Jacques Zimmer, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques 16 et 35 mm, Serious Publishing, 2011.
Autres titres :
- DU BOUT DES LEVRES (titre tournage)
- PUSSY TALK, LE SEXE QUI PARLE
- LE SEXE INFERNAL (version soft TV)
(et pourquoi pas POINT DE VUE - IMAGES DE L'ORIGINE DU MONDE...)
Fiche réalisée par Stéphane Bruyère pour BDFF, 2016.
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Ellen Earl et Jean Loup Philippe
Francoise Vandelle et Beatrice Harnois
Luis Andersen et Frank Lefeuvre
Pénélope Lamour Joëlle Lemieu Jean-Loup Philippe Eric Lemieu Béatrice Harnois Joelle adolescente Sylvia Bourdon Barbara Ellen Earl Martine Dodd, la psy Vicky Messica Richard Sadler, le journaliste Françoise Vandelle une camarade de classe Claude Dupont le professeur Roger Merle le beau-père de Joelle Jack Gatteau un homme au cinéma Pierre Humeau un homme au cinéma Anne Millet Maud Danièle Nègre une actrice du film Pierre Letourneur le prêtre Suzy Wyss une lesbienne Emmanuelle Rivière une lesbienne Luis Andersen un éphèbe Frank Lefeuvre un éphèbe Sylvie Jouffa une journaliste
Réalisation : Claude Mulot (sous le nom de Frédéric Lansac)
Scénario : Claude Mulot
Chef opérateur : Roger Fellous
Caméra : Jacques Assuérus
Assistant opérateur : Michel Gaffier
Montage : Gérard Kikoïne
Montage son : Pierre B. Reinhard
Son : Michel Gaffier
Musique :Michel Bernholc (comme Mike Steïthenson)
Assistants réalisateur : Didier Philippe-Gérard (comme Michel Barny) et Sylvie Jouffa
Maquillage : Geneviève Monteilh
Styliste : Sylvie Jouffa
Script : Aline Lecomte
Régie : Daniel Bellus, Natalie Perrey
Photographe plateau : Jean Kerby
Directeur de production : Henry Dutrannoy
Production : Cinéma Plus / Les Films Feuer et Martin / Les productions Jacques Roitfeld / Sedimo (France) / Cinépix (Canada)
Distribution : Alpha France
Sortie le 5 novembre 1975
Joëlle dirige une agence de publicité. Son mari Éric, architecte, se prépare à conclure un énorme contrat avec l’Iran. Les succès professionnels n’ont pas empêché le couple de s’installer dans la routine et les conventions de la vie bourgeoise. La crise éclate au cours d’une soirée à laquelle ils ont convié quelques amis. Tandis que ces dames traînent leur ennui, ces messieurs parlent football. C’est alors que Joëlle, comme hypnotisée, commence à se masturber devant l’assistance médusée. Une fois les invités partis, Éric outré, demande à Joëlle de s’expliquer sur les raisons de son inconduite. Une rapide réconciliation sur l’oreiller ne suffit pas à calmer les pulsions de Joëlle. Arrive alors l’impensable. Son sexe se met à parler. Et de façon aussi crue et impérative que déplaisante pour Éric. Honteuse et horrifiée, Joëlle se soumet rapidement aux exigences du petit affamé. Éric présente Joëlle à une amie psychiatre qui s’empresse de révéler aux médias ce cas extraordinaire. L’histoire familiale de Joëlle est étalée et abondamment commentée. Le couple doit fuir Paris et les curieux. Mais un journaliste particulièrement avisé retrouve leur trace et, avec la complicité de Barbara, la tante de Joëlle, parvient à s’offrir un joli scoop…
CRITIQUE(S)
« Primé au Festival du film porno de Paris (août 1975) par un jury de critiques et de professionnels, objet de discours de légitimation très mode visant à réhabiliter un échantillon de la production du genre en l’assumant en tant qu’œuvre pornographique, LE SEXE QUI PARLE est entièrement dans une idée, plutôt meilleure que d’habitude mais lamentablement gâchée.
Le potentiel de références psychanalytiques dû à cette trouvaille du sexe qui ose exprimer les pulsions libidinales de l’héroïne, n’est au bout du compte exploité qu’au détour de trois phrases et deux plans. Qui plus est, un élément critique de la séquence d’ouverture (plan sur un sexe féminin caressé au moyen d’un billet de cent francs pliée) ne donne lieu à aucun prolongement dans le discours filmique.
Récupérant les vieux schémas du genre, Claude Mulot refoule toute ambition et justifie pleinement le recours à un pseudonyme. Bénéficiant du concours de quelques-unes de ces spécialistes du hardcore décourageantes de médiocrité et de prétention, il n’en pratique pas moins un montage des plus grossiers avec des raccords sur l’anatomie de détail des figurants anonymes qui se substituent à certains personnages principaux.
Le moins mauvais du film est dans le recul devant une paillardise facile que le langage niaisement vert du sexe qui parle aurait pu introduire mais on le frôle bien souvent. » - Daniel Sauvaget, La Saison cinématographique 1981.
« Attention portée à la sexualité féminine, refus des personnages de convention, volonté de saisir la réalité contemporaine dans ses aspects prosaïques et quelconques, utilisation d’un artifice fantastique pour introduire le hard : LE SEXE QUI PARLE est un exception parmi les pornos français, rarement influencés par le hardcore américain. Mais Claude Mulot n’est pas Damiano. (…) LE SEXE QUI PARLE aurait dû être un film d’horreur. Faute d’audace, il ne l’est que par instants (…) autre problème, plus grave : les séquences hard sont presque toutes ratées à cause du découpage, qui fragmente le corps des acteurs pour permettre le recours aux doublures (…) » - Emmanuel Levaufre, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques 16 et 35 mm, Serious Publishing, 2011.
« LE SEXE QUI PARLE fait figure, sinon de classique (il vieillit relativement mal), du moins de film-évenement représentatif des enthousiasmes du bref âge d’or que connut le porno français. (…) on y trouve au générique technique, une étonnante accumulation de talents (…) De bonnes trouvailles malheureusement gâchées par le choix aberrant de la voix de fausset irrémédiablement détestable prêtée au sexe de l’héroïne. Verse alors dans la vulgarité absolue ce qui se voulait comédie paillarde, voire de mœurs. Reste l’invention constante des scènes érotiques convaincantes (…) Ce qui est, après tout, essentiel au genre. » - Jacques Zimmer, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques 16 et 35 mm, Serious Publishing, 2011.
Autres titres :
- DU BOUT DES LEVRES (titre tournage)
- PUSSY TALK, LE SEXE QUI PARLE
- LE SEXE INFERNAL (version soft TV)
(et pourquoi pas POINT DE VUE - IMAGES DE L'ORIGINE DU MONDE...)
Fiche réalisée par Stéphane Bruyère pour BDFF, 2016.
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