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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Rufus Michel Brigitte Fossey Marguerite Germaine Montero Mme Lebris Paulette Frantz Mme Vaussart Jean-Claude Rémoleux Boulard Jacques Rispal Guitton Michel de Ré Alain Carmelo Petix L'acteur du film érotique Joëlle Coeur L'actrice du film érotique Elisabeth Wiener Dans l'equipe du film à la fin
Document sans nom
Dans ce film, pas d’histoire, pas de vrais dialogues, mais des scénettes de deux sortes :
- La « vie » d’une sorte de club de célibataires.
- De longues séquences tournées dans des supermarchés.
Libre au spectateur d’interpréter ce film comme il veut, moi, vu l’époque : 1975, je pense qu’il s’agit d’une sorte d’étude de la société de consommation et de ses dérives. Après la période de vaches maigres de la guerre, les années 60 et 70 ont vu la société française changer : Les gens simples ont vu leur pouvoir d’achat augmenter, et le modernise a suivi le pas, les gens ont pu acheter des tas de choses qu’ils n’avaient pas avant, et ce système a été poussé au maximum pour nous faire acheter même des choses inutiles, le point d’orgue a été l’invention du supermarché ! Et ce système perdure toujours ! La question que pose sans doute le film est donc : cela a-t’il rendu l’homme heureux ? Visiblement pas. Mais d’un autre coté qui voudrait revenir à une société pauvre ? Personne !
Le film commence donc par un repas pris en commun par 7 adultes. On pourrait se croire dans une pension de famille. Mais plus tard le nom et l’adresse des 7 personnes sont donnés, donc ils n’habitent pas dans un même immeuble.
Comme ils sont tous célibataires, et qu’ils ont tous un « grain » , on peut penser qu’il s’agit d’un club.
Alors ces scènes de repas en commun, récurrentes dans le film, nous font entendre des histoires sans intérêt, qui sont souvent des souvenirs de guerre, donc la plupart doivent avoir plus de 50 ans (1975-1945=30).
Les 7 personnages sont :
Mme Vaussart : Peut-être la chef du groupe, en tout cas la cuisinière.
Michel : Un grand timide, magasinier dans un supermarché ( dans le courant du film, on verra chacun des protagonistes sur son lieu de travail).
Marguerite : la plus jeune du groupe, mal fagotée.
Mme Lebris : une ancienne chanteuse « réaliste ».
Boulard : Ouvreur dans un cinéma érotique.
Guitton : Employé dans une gare.
Alain : peut-être écrivain.
Parmi les scènes où l’on découvre le nom des personnages et leur adresse, on s’aperçoit de la grande solitude de ces êtres, Boulard par exemple, allongé sur son lit regarde longuement une ampoule en écoutant la radio.
Celle qui nous surprend le plus dans sa solitude, c’est Marguerite, elle se maquille, essaie des robes, et finalement se regarde dans une glace entièrement nue !
A la moitié du film on verra que tous sont intéressés par les armes à feux, ils les exhiberont petit à petit.
La fin sera la suivante : les 7 personnes se retrouvent en forêt et se disperse individuellement, se cachent et se traquent les uns les autres, et quand ils se débusquent ils se tirent dessus. Aucun ne survivra au massacre…
Les 2 génériques du film sont pour le moins originaux : celui du début nous montre des photos d’enfance de toute l’équipe et celui de fin réunit cette même équipe, donc acteurs et techniciens, qui sont sur un manège avec gros plan des visages.
Alain S.
Juillet 2018
LE CHANT DU DEPART eut des problèmes avec la censure pour des raisons politiques, trop violente charge de la société de consommation (l'affiche représentait un caddie de supermarché rempli à ras bord et d'où dépassaient des armes). Aubier tenait beaucoup à la présence de Remoleux dans sa distribution.
A noter que le film projeté dans le cinéma est sans doute des scènes tournées par Aubier pour son film, avec Joëlle Coeur et Carmelo Petix.
(D’après des propos de Pascal Aubier à Christophe Bier).
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Elisabeth Wiener et Horatio Vaggione
Elisabeth Wiener et Horatio Vaggione
Rufus Michel Brigitte Fossey Marguerite Germaine Montero Mme Lebris Paulette Frantz Mme Vaussart Jean-Claude Rémoleux Boulard Jacques Rispal Guitton Michel de Ré Alain Carmelo Petix L'acteur du film érotique Joëlle Coeur L'actrice du film érotique Elisabeth Wiener Dans l'equipe du film à la fin
Dans ce film, pas d’histoire, pas de vrais dialogues, mais des scénettes de deux sortes :
- La « vie » d’une sorte de club de célibataires.
- De longues séquences tournées dans des supermarchés.
Libre au spectateur d’interpréter ce film comme il veut, moi, vu l’époque : 1975, je pense qu’il s’agit d’une sorte d’étude de la société de consommation et de ses dérives. Après la période de vaches maigres de la guerre, les années 60 et 70 ont vu la société française changer : Les gens simples ont vu leur pouvoir d’achat augmenter, et le modernise a suivi le pas, les gens ont pu acheter des tas de choses qu’ils n’avaient pas avant, et ce système a été poussé au maximum pour nous faire acheter même des choses inutiles, le point d’orgue a été l’invention du supermarché ! Et ce système perdure toujours ! La question que pose sans doute le film est donc : cela a-t’il rendu l’homme heureux ? Visiblement pas. Mais d’un autre coté qui voudrait revenir à une société pauvre ? Personne !
Le film commence donc par un repas pris en commun par 7 adultes. On pourrait se croire dans une pension de famille. Mais plus tard le nom et l’adresse des 7 personnes sont donnés, donc ils n’habitent pas dans un même immeuble.
Comme ils sont tous célibataires, et qu’ils ont tous un « grain » , on peut penser qu’il s’agit d’un club.
Alors ces scènes de repas en commun, récurrentes dans le film, nous font entendre des histoires sans intérêt, qui sont souvent des souvenirs de guerre, donc la plupart doivent avoir plus de 50 ans (1975-1945=30).
Les 7 personnages sont :
Mme Vaussart : Peut-être la chef du groupe, en tout cas la cuisinière.
Michel : Un grand timide, magasinier dans un supermarché ( dans le courant du film, on verra chacun des protagonistes sur son lieu de travail).
Marguerite : la plus jeune du groupe, mal fagotée.
Mme Lebris : une ancienne chanteuse « réaliste ».
Boulard : Ouvreur dans un cinéma érotique.
Guitton : Employé dans une gare.
Alain : peut-être écrivain.
Parmi les scènes où l’on découvre le nom des personnages et leur adresse, on s’aperçoit de la grande solitude de ces êtres, Boulard par exemple, allongé sur son lit regarde longuement une ampoule en écoutant la radio.
Celle qui nous surprend le plus dans sa solitude, c’est Marguerite, elle se maquille, essaie des robes, et finalement se regarde dans une glace entièrement nue !
A la moitié du film on verra que tous sont intéressés par les armes à feux, ils les exhiberont petit à petit.
La fin sera la suivante : les 7 personnes se retrouvent en forêt et se disperse individuellement, se cachent et se traquent les uns les autres, et quand ils se débusquent ils se tirent dessus. Aucun ne survivra au massacre…
Les 2 génériques du film sont pour le moins originaux : celui du début nous montre des photos d’enfance de toute l’équipe et celui de fin réunit cette même équipe, donc acteurs et techniciens, qui sont sur un manège avec gros plan des visages.
Alain S.
Juillet 2018
LE CHANT DU DEPART eut des problèmes avec la censure pour des raisons politiques, trop violente charge de la société de consommation (l'affiche représentait un caddie de supermarché rempli à ras bord et d'où dépassaient des armes). Aubier tenait beaucoup à la présence de Remoleux dans sa distribution.
A noter que le film projeté dans le cinéma est sans doute des scènes tournées par Aubier pour son film, avec Joëlle Coeur et Carmelo Petix.
(D’après des propos de Pascal Aubier à Christophe Bier).
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