Base de Données

de films français avec images
  • Accueil
  • Films
  • Acteurs
  • Réalisateurs
  • Nouveautés
  • Contact
  • Equipe
  • Le cercle rouge 
    Jean-Pierre Melville - 1970
    Partager cette page sur Facebook :
    Achetez "Le cercle rouge" sur
    Amazon
    En cas de non disponibilité me contacter


    Aucune vidéo à voir ou à télécharger sur ce site dont l'unique objet est de rendre hommage aux comédiens français, le lien Amazon permettant de se procurer légalement les oeuvres que je présente ici uniquement en photo


    Distribution :


     Bourvil dans Le cercle rouge
     
     
    Bourvil 


     Alain Delon dans Le cercle rouge
     
     
    Alain Delon 


     Yves Montand dans Le cercle rouge
     
     
    Yves Montand 


     François Périer dans Le cercle rouge
     
     
    François Périer 


     Pierre Collet dans Le cercle rouge
     
     
    Pierre Collet 


     Paul Crauchet dans Le cercle rouge
     
     
    Paul Crauchet 


     Paul Amiot dans Le cercle rouge
     
     
    Paul Amiot 


     Yves Arcanel dans Le cercle rouge
     
     
    Yves Arcanel 


     René Berthier  dans Le cercle rouge
     
     
    René Berthier  


     Jean Champion dans Le cercle rouge
     
     
    Jean Champion 


     Yvan Chiffre dans Le cercle rouge
     
     
    Yvan Chiffre 


     Anna Douking dans Le cercle rouge
     
     
    Anna Douking 


     Robert Favart dans Le cercle rouge
     
     
    Robert Favart 


     Édouard Francomme dans Le cercle rouge
     
     
    Édouard Francomme 


     Jean Franval dans Le cercle rouge
     
     
    Jean Franval 


     Jacques Galland dans Le cercle rouge
     
     
    Jacques Galland 


     Jean Pignol dans Le cercle rouge
     
     
    Jean Pignol 


     Marcel Bernier dans Le cercle rouge
     
     
    Marcel Bernier 


     Stéphanie Fugain dans Le cercle rouge
     
     
    Stéphanie Fugain 


     Robert Le Ray dans Le cercle rouge
     
     
    Robert Le Ray 


     Jean-Pierre Castaldi dans Le cercle rouge
     
     
    Jean-Pierre Castaldi 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    Le cercle rouge Le cercle rouge

    Le cercle rouge Le cercle rouge

    Le cercle rouge Le cercle rouge

    Le cercle rouge Le cercle rouge

    Alain Delon avec une transparence Alain Delon avec une transparence

    Alain Delon chez le receleur Alain Delon chez le receleur

    Andre Bourvil Andre Bourvil

    Andre Ekyan Andre Ekyan

    bourvil et des inconnus bourvil et des inconnus

    Carton generique Carton generique

    citation Krishna citation Krishna

    citation Krishna citation Krishna

    client chez Santi client chez Santi

    client chez Santi client chez Santi

    client chez Santi client chez Santi

    danseuses chez Santi danseuses chez Santi

    des prostituees des prostituees

    femmes sur tabouret femmes sur tabouret

    flics flics

    Gaston Meunier arriere plan degarni et assis Gaston Meunier arriere plan degarni et assis

    homme de main de Rico 1 homme de main de Rico 1

    homme de main de Rico 2 homme de main de Rico 2

    homme de main de Rico 3 a gauche mains en l air homme de main de Rico 3 a gauche mains en l air

    Jean Marc Boris Jean Marc Boris

    Jean Marie Posier et Bourvil Jean Marie Posier et Bourvil

    la barmaid la barmaid

    la serveuse la serveuse

    le barman le barman

    le casse le casse

    le cercle rouge le cercle rouge

    Jean Pierre Castaldi Jean Pierre Castaldi

    le motard le motard

    le tenancier du bar de nuit le tenancier du bar de nuit

    le vendeur de voitures le vendeur de voitures

    les habitants du placard les habitants du placard

    montand et Delon montand et Delon

    motard barrage motard barrage

    passagers du train passagers du train

    Paul Crauchet le receleur Paul Crauchet le receleur

    Pierre Lecomte a droite Pierre Lecomte a droite

    Roger Fradet au centre Roger Fradet au centre

    Stephanie Fugain Stephanie Fugain

    Titre generique Titre generique

    Transports Setnic Chalon S Saone Transports Setnic Chalon S Saone

    un serveur chez Santi un serveur chez Santi

    Volonte et Bourvil Volonte et Bourvil

    Le cercle rouge Le cercle rouge

    Le cercle rouge Le cercle rouge


    Document sans nom
    Alain Delon Jeff Corey André Bourvil le commissaire François Mattéï Yves Montand Jansen Gian Maria Volonté Vogel [doublé par Serge Sauvion] François Périer Santi André Ekyan Rico Pierre Collet le gardien de prison Paul Crauchet le receleur Paul Amiot l’inspecteur général des Services Jean-Pierre Posier l’assistant de Mattéï Yves Arcanel le juge d’instruction René Berthier le directeur de la P.J. Jean-Marc Boris Jean-Marc Santi Jean Champion le garde barrière de Meursault-L’Hôpital Yvan Chiffre un policier Anna Douking l’ancienne amie de Corey Robert Favart le vendeur chez Mauboussin Roger Fradet un policier Edouard Francomme le gardien du billard Jean Franval le tenancier d’hôtel Jacques Galland le chef de train Jean-Pierre Janic Paul, l’homme de Rico Pierre Lecomte l’adjoint de l’I.G.S. Jacques Léonard un policier Jacques Leroy un policier Jean Pignol un employé du greffe Robert Rondo un policier Marcel Bernier un employé du greffe Stéphanie Fugain la cigarettière Robert Leray un client du cabaret Gaston Meunier un client du cabaret Guy Henry un garde
    Document sans nom
    Le Cercle rouge

    Réalisation: Jean-Pierre Melville (1970)

    Production : Les Films Corona (Paris), Selenia (Rome)
    Distribution : Corona
    Réalisation & scénario : Jean-Pierre Melville
    Directeur de la photographie : Henri Decaë (Eastmancolor)
    Cadrage : Charles-Henri Montel
    Musique : Eric de Marsan
    Son : Jean Nény
    Montage : Marie-Sophie Dubus
    Décors : Théo Meurisse
    Assistants réalisateurs : Bernard Stora
    Script-girl : Jacqueline Decaë
    Production : Robert Dorfmann, pour Les Films Corona (Paris), Selenia (Rome)
    Studios : Boulogne
    Extérieurs : Paris, région parisienne, Chalon-sur-Saône, Marseille
    Tournage : janvier/avril 1970
    Sortie à Paris : 20/10/1970


    Document sans nom

    Le 23 septembre 1970, par une belle matinée d'automne, une nouvelle éclate et chacun, stupéfait, se découvre en deuil : Bourvil est mort ! Bourvil, qui venait de tourner film sur film,,, Bourvil qui, à la radio, venait d'être un cocasse « Monsieur Paillasson », Bourvil qui savait faire rire tous les publics, parisien ou provincial, et de surcroit les émouvoir, Bourvil, qui faisait l'unanimité, tant par son talent que par sa gentillesse et sa modestie, Bourvil, cet amuseur de noces et banquets devenu un « Monsieur », parce qu'il était capable simplement de tout jouer, Bourvil, qui, depuis quelque temps, ne cessait de répéter : « Pourquoi ?... C'est injuste.»

    Depuis deux ans, il savait. Mais les autres, public, réalisateurs, comédiens (même sa doublure) et amis, tous ignoraient. Parce que, jusqu'au bout, il avait continué, avec sa volonté et son courage, à souffrir sans rien dire, à vivre normalement.« Je suis un homme heureux, en bonne santé, optimiste et lucide », déclarait-il dans le dossier de presse de son dernier film. Il ne parlait que de ses projets de vacances en Tunisie, au soleil, avec sa famille, « tous ensemble », de sa rentrée sur scène et de ses futurs rôles. « Le seul plaisir que je lui ai fait, déclarait Jean-Pierre Melville, c'était de lui expliquer quel serait le prochain film que l'on ferait ensemble. Je lui ai raconté un scénario que j'inventais avec un rôle de gangster. Il m'a pris les mains, puis : « Vous y croyez vraiment, dites, que je pourrai encore tourner un film avec vous ?»

    Quand Melville choisit Bourvil pour « Le Cercle rouge », il pense engager l'un des cinq plus grands acteurs du cinéma français. Après le tournage, il dira : « Non, il est le tout premier. » Pourtant, ce rôle de commissaire, nouveau pour lui, inquiète Bourvil : « Ce Mattei, demande-t-il, est-ce un salaud ou un brave type ? » Le 18 décembre 1969, ils sont assis tous les deux dans une petite salle de projection de la rue de Ponthieu... Melville veut lui montrer un film américain. « De sang-froid », où John Forsythe joue le rôle du policier : « C'est comme lui que je veux que vous soyez. » Quand Forsythe apparaît sur l'écran, Bourvil murmure : « Mais il est beau... Je ne suis pas beau, moi... Et puis, il est bien habillé. » « Vous serez beau, vous aussi, lui répond le réalisateur.,. Et aussi élégant que lui.»

    Les jours suivants, Melville conduit Bourvil chez son tailleur. Il lui fait faire deux costumes sombres taillés droit, à trois boutons, et des chemises blanches à col italien souple. Puis on fait venir de Londres deux trench-coats « Mtlitary Type ». Bourvil est fou de joie. Pendant le tournage, Melville est exigeant, sévère. Mais Bourvil tient. Il court, revolver à la main. « Lorsque je l'ai fait tirer sur des gangsters avec un pistolet — c'était la première fois qu'il en tenait un dans sa main — il a pleuré. Tuer son prochain dans un film l'impressionnait au plus haut point ». dit Melville.

    — Monsieur Bourvil, je vais vous faire doubler, c'est trop fatigant — Monsieur Melville, n'y pensez pas, je vais très bien. Bourvil, c'est vrai, se sent mieux. A la fin du film, alors que les projecteurs s'éteignent après le dernier plan, il se met soudain à chanter pour les techniciens : « La tacatactactique du gendarme » ! Séquence improvisée, que les caméras vont enregistrer. « Bourvil était la seule, mais vraiment la seule personne complètement aimée de notre profession », disait Melville. Mi-août, alors qu'il est déjà frappé à mort, Bourvil vient au studio de Boulogne pour un raccord de synchronisation.

    Un rôle d'homme

    « Cette heure-là, déclare Melville, je ne l'oublierai jamais. Amaigri, hagard, un masque tragique, l'excuse qu'il murmure de ne pas se lever pour me saluer, prétextant une quelconque crise néphrétique, au lieu de m'avoir fait dire qu'il ne pouvait pas se déranger, que je n'avais plus qu'à me débrouiller avec le son direct de la prise tournée, tout cela porte des noms. C'est conscience, c'est courage. C'est peur de ne pas remplir jusqu'au bout son rôle, pas celui du film. L'autre, plus important, son rôle d'homme.» Un mois plus tard, c'est la fin. André Raimbourg meurt le premier jour de l'automne, cette saison qu'il n'avait jamais aimée. Bourvil, lui, est toujours vivant.

    En filmant des tragédies policières, Melville voulut être un moraliste

    On l'appelait « le plus américain des cinéastes français ». Avec son grand chapeau à larges bords, ses lunettes noires et son éternel cigare, Jean-Pierre Melville se donnait des allures hollywoodiennes, mi-« producer », mi-héros de films noirs. Il avait sa maison de production, ses studios personnels et une prédilection pour les mauvais garçons, les hommes forts et virils vivant dangereusement à la manière des gangsters et détectives privés du cinéma américain des années trente quarante, dont il était un spectateur émerveillé. Il fut l'un des premiers à découvrir le romantisme du cinéma américain, de ses espaces et de ses cow-boys sublimés. Le cinéma était toute sa raison de vivre. Depuis toujours. Après la guerre, il emprunte son pseudonyme au père de « Moby Dick » et débute par un court métrage : « 24 heures de la vie d'un clown ». Puis il se fait connaître, en 1947, par « Le Silence de la mer », qu'il tourne d'après le récit de Vercors, en s'engageant à détruire le film si le résultat ne plait pas à son auteur. Simplement parce qu'il admire le livre, qu'il est intransigeant et qu'il aime le risque. Ce succés d'estime est confirmé, deux ans plus tard, par « Les Enfants terribles », d'après Cocteau. En onze ans, Melville ne tourne que cinq films. Puis, en 1961, avant d'entreprendre « Léon Morin, prêtre », il déclare : « Maintenant, c'est terminé, je vais faire des films commerciaux, qui feront de l'argent, mais je ne me trahirai pas pour autant » Il tint parole. « Un film, c'est d'abord une histoire. L'intrigue policière est le véhicule le plus commode pour aborder la tragédie... Je ne suis pas un réaliste mais un moraliste. » En effet, l'énorme succès du « Cercle rouge », après « Le Deuxième Souffle », « Le Samouraï », et « L'Armée des ombres » en fait l'un des premiers metteurs en scène français. Travaillant douze à quinze heures par jour, il avait lui-même oublié un premier infarctus en 1956. Il est mort d'une crise cardiaque, à cinquante-six ans, le 3 août 1973, juste trois ans après Bourvil, qui était de trois mois son ainé.

    Vous pouvez déposer un commentaire :

     pseudo
     E-mail   (Non-publié)

     Votre commentaire