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  • Le rapace 
    José Giovanni - 1967
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    Distribution :


     Lino Ventura dans Le rapace
     
     
    Lino Ventura 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    Le rapace Le rapace

    Augusto Benedico Augusto Benedico

    Aurora Clavel Aurora Clavel

    Aurora Clavel Aurora Clavel

    Carlos Lopez Figueroa Carlos Lopez Figueroa

    Enrique Lucero Enrique Lucero

    Enrique Lucero Enrique Lucero

    Farnesio de Bernal Farnesio de Bernal

    Le rapace Le rapace

    Le rapace Le rapace

    Le rapace Le rapace

    Le rapace Le rapace

    Le rapace Le rapace

    Le rapace Le rapace

    Le rapace Le rapace

    Le rapace Le rapace

    Le rapace Le rapace

    Le rapace Le rapace

    Le rapace Le rapace

    Le rapace Le rapace

    Le rapace Le rapace

    Lino Ventura Lino Ventura

    Lino Ventura Lino Ventura

    Lino Ventura Lino Ventura

    Lino Ventura Lino Ventura

    Lino Ventura Lino Ventura

    Lino Ventura Lino Ventura

    Lino Ventura Lino Ventura

    Lino Ventura Lino Ventura

    Marco Antonio Arzate Marco Antonio Arzate

    Rosa Furman Rosa Furman

    Rosa Furman Rosa Furman

    Rosa Furman Rene Barrera Rosa Furman Rene Barrera

    Xavier Marc Xavier Marc

    Xavier Marc Xavier Marc


    Document sans nom
    Lino Ventura l’étranger Rosa Furman La Camito Aurora Clavel Aurora Enrique Lucero Joachim Bosco Carlos Lopez Figueroa (= Carlos Cardan) (avec la voix française de Gérard Hernandez) Ruiz Augusto Benedico (avec au début la voix française de Paul-Emile Deiber) Calvez René Barrera Enrique, le majordome de La Camito Farnecio de Bernal (= Farnesio de Bernal) le président de la république Marco Antonio Arzate Lanza Xavier Marc Miguel Juarez surnommé ‘Chico’  
    Document sans nom
    Distributeur : Valoria Films
    d’après le roman de John Carrick publié aux Editions Gallimard dans la Série Noire
    Adaptation et dialogues de José Giovanni
    Musique : François de Roubaix
    Editions musicales Hortensia
    Chants interprétés par Los Incas
    Images de Pierre Petit
    Caméramen : Noël Martin et Hugo Velasco
    Décors de Jean-Jacques Caziot
    Assistant-décorateur : Jacques Cadéac
    Montage : Kenout Peltier
    Assistantes-monteuses : Claudine Merlin, Catherine Peltier, Marie-Geneviève Ripeau
    Ingénieur du son : Christian Forget
    Perchman : Jacques Berger
    Mixages : William Robert Sivel
    Assistant à la mise en scène : Marc Monnet
    1er assistant-réalisateur : Marc Munoz
    2ème assistant réalisateur : Michel Salès
    Script girl : Lucile Costa
    Stagiaire : Zazie
    1er assistant-opérateur : Pierre Charvein
    2ème assistant-opérateur : Gérard Petit
    Régisseur d’extérieurs : Henri Vergnes
    Accessoiriste : Michel Sune
    Habilleuse : Elise Servet-Larroque
    Costumière : Georgette Somohana
    Maquillage : Irène Servet, Roman Juarez
    Eclairagiste : Daniel Lopez
    Photographes : Alfredo Rubalcaba, Jean Klissack
    Régisseur général : René Fargeas
    Directeur de production : Alain Quefféléan
    Secrétaire de production : Gisèle Cornand
    Administrateur comptable : Georges Marin Cocher
    Staff : Estrella
    Producteur délégué : Paul Cadéac
    Une co-production franco-italo-mexicaine :
    P.A.C. Valoria Films – Paris
    Dana Films – Rome
    Producciones Martes - Mexico
    Visa de contrôle cinématographique n°33.566
    Laboratoires : G.T.C. Joinville
    Studio et auditorium : Paris-Studios-Cinéma à Billancourt
    Extérieurs : Vera Cruz et alentours (Mexique)
    Nous remercions de sa collaboration L’Association des Collectionneurs d’Automobile de Mexico
    Durée : 107 min.
    Date de sortie à Paris : 24/04/1968 aux cinémas Colisée, Lumière, Gaumont Rive Gauche

    Nombre d’entrées Paris et région parisienne : 517.704
    Nombre d’entrées en France : 1.720.776

    Titres en Allemagne de l’ouest : Im Dreck verreckt
    Der Fremde
    Fremder, wohin gehst du ?
    Titre en Autriche : Im Dreck verreckt
    Titre en Espagne : Caza sin cuartel
    Date de sortie : 22/02/1971
    Titre en Finlande : Palkkamurhaaja
    Titre en Grèce : O gypas
    Titre en Italie : Il Rapace
    Titre au Mexique : El rapaz
    Titre en Pologne : Drapiezca
    Date de sortie : 08/03/1976
    Titre en Yougoslavie : Neznani junaci

    Notes :
    - Enrique Lucero sera 5 ans plus tard dans un autre film de José Giovanni : ‘’La scoumoune’’.
    - C’est François de Roubaix qui joue de tous les instruments que l’on entend dans la bande originale, en procédant par mixages successifs.

    Résumé : 1938. Un homme dont on ne connaîtra jamais l’identité ni la nationalité arrive au Mexique. C’est un tueur à gages recruté par des opposants au régime en place projetant d’abattre le président de la république qui exerce un pouvoir dictatorial et de déclencher une révolution. On lui adjoint Miguel, un jeune garçon petit-fils d’un ancien président qui devrait devenir un héros pour son pays et que l’étranger appelle ‘Chico’. Le président est tué par l’étranger alors qu’il rend visite à sa maîtresse, La Camito, une courtisane. L’étranger et ‘Chico’ sont pris en charge et menés dans une cachette. Mais l’étranger se méfie à juste titre. En effet, l'insurrection ayant échoué, les responsables du mouvement projettent d’amener sa tête au général qui a pris le pouvoir, en vue de se faire bien voir. Ils sont tous abattus par l’étranger qui doit alors quitter le pays. ‘Chico’ voulant absolument partir avec lui, il le blesse et le laisse aux bons soins de villageoises, puis prend le train vers une nouvelle destinée.

    Jean-Pierre Pecqueriaux, décembre 2017


    Document sans nom

    Interview de José Giovanni en 1972

    José Giovanni : - La panthère noire était morte, on a teint un léopard

    DEPUIS cinq ans, José Giovanni a quitté la France pour la Suisse. Beau-frère de René Desmaison, le célèbre guide, son amour de la montagne l'a attiré dans les Alpes. Le metteur en scène du « Rapace » a trouvé un confortable refuge dans le chalet qu'il a fait bâtir à 1100 mètres d'altitude, en face du mont Blanc, et qu'il a gaiement meublé en valaisien et en mexicain. Membre du club d'échecs du village voisin, il aime initier les jeunes alpinistes qui viennent a lui et, entre deux films, il a retrouvé, sans se renier, l'équilibre qu'il avait perdu au cours de sa jeunesse aventureuse. On se souvient, en effet, qu'après avoir participé a la Résistance, il passa, à Pigalle, quelques années tumultueuses qui lui valurent quelques difficultés avec les autorités.

    Le conseil d'un avocat

    Il s'apprêtait, alors, à s'exiler en Australie quand l'un de ses amis, l'avocat Stephen Hecquet, lui conseilla d'écrire les aventures qu'il lui racontait. Ainsi naquit « Le Trou », livre que suivirent bientôt « Le Deuxième Souffle » et "Classe tous risques". Entre-temps, Jacques Becker acheta les droits du « Trou » et engagea Giovanni comme acteur dans sa propre histoire. Il ne retait plus à l'écrivains-cénariste-acteur que de devenir metteur en scène. « En regardant travailler certains futurs confrères, dit-il, je me suis dit que je pouvais en faire autant. Si ça ne marchait pas, je m'arrêterais. De toute façon, ça facilite la mise en scène d'avoir écrit le scénario. Depuis, j'ai tourne six films. Le dernier, «La Scoumoune », va sortir en Janvier prochain. Cette nouvelle méthode a facilité ma vie. J'écris l'histoire, je fais le repérage, je vais chercher les acteurs. Je fais la mise en scène, les producteurs n'ont affaire qu'à moi, tout le monde est heureux. » Pour le premier de mes films, "La Loi du survivant", j'étais très confiant. Quand j'ai voulu réaliser mon second film, « Le Rapace », on a tout de même attendu la sortie du premier pour voir si je pouvais continuer. J'avais alors de fréquents contacts avec Lino Ventura, et c'est un peu à travers lui que j'ai lu « Le Rapace », une Série Noire. Je lui ai dit : « C'est un personnage bon pour toi, mais pas complètement : il boit, et je n'ai jamais pu m'arranger avec l'alcool. » Je ne l'ai d'ailleurs pas écrit en fonction de Lino Ventura. Je ne peux rien écrire pour un acteur. Seulement pour un personnage.

    Près de Vera Cruz

    Ce premier travail achevé, je suis parti pour les repérages. Dans le roman, l'histoire était située dans une Amérique du Sud mal déterminée. Je voulais un pays où l'on puisse travailler, j'ai donc choisi le Mexique. Il me fallait un village sans kiosque à musique Napoléon III, souvenir au règne éphémère de l'empereur Maximilien. Il me fallait aussi une belle maison, un train à proximité, qui soit obligé de ralentir au sortir du village, et un grand hôtel pour loger l'équipe de tournage. C'est près de Vera Cruz que je les ai trouvés. C'est alors que J'ai écrit l'adaptation et les dialogues. En septembre 1967, avec des cadres français et une équipe mexicaine, nous avons commencé le tournage. Quelques difficultés nous attendaient. » Sur le pont où nous avions notre train personnel pour tourner, la régie, mal renseignée, croyait que nous serions à peu près seuls. Dix trains par jour y passaient et nous étions obligés, chaque fois, de renvoyer le nôtre à la gare de triage. De plus, il y avait, sous le pont, une passerelle où, pendant des heures, défilaient des caravanes d'ânes. Pour notre tournage, cette passerelle devait être déserte. Alors, nous attendions. Susceptibles et toujours armés, les Mexicains se sont cependant bien entendus avec moi. Il est vrai que les Corses leur ressemblent. Je lançais le poignard avec eux. Ils m'ont prêté leurs chevaux et ils ne le font que pour leurs amis. J'ai même dirigé certaines scènes à cheval dans une hacienda. Qui ne sait pas monter est, pour eux. un minable.

    Le temps de vivre

    Pour une de nos scènes, il nous fallait une panthère noire. Le dompteur d'un cirque étranger nous en a envoyé une, mais elle est morte pendant le voyage. Il ne lui restait qu'un léopard, qu'il nous a proposé de teindre. Je suis allé le voir après l'opération. Il ne se reconnaissait plus et. complètement anéanti, refusait de bouger. Le film est sorti pendant les événements de mai 1968. Il a assez bien marché et a, heureusement, été repris ensuite pour une seconde diffusion. Je ne peux faire qu'un film par an, adaptation, tournage, exploitation compris. Depuis 1968, je n'ai pas écrit de livre. Pour l'instant, je travaille sur un scénario et j'adapte un de mes romans, mais, pour après, j'ai tout de même un truc dans la tête. Seulement, je veux aussi garder le temps de vivre.

    "Lino Ventura : un solitaire "

    AMI de Jacques Becker, c'est ce dernier qui a présenté Lino Ventura, la future vedette du « Rapace », à José Giovanni. Le Jour même de la sortie en librairie de « Classe tous risques ». « Ventura m'a dit, se souvient Giovanni, que le personnage de mon roman l'intéressait pour l'écran et il m'a, à son tour, présenté Claude Sautet qui, précisément, a réalisé « Classe tous risques ». Depuis, Ventura a tourné de nombreux films d'après ou avec l'auteur des « Aventuriers » : « Il vient souvent me voir en Suisse, dit Giovanni. Il ne fait ni ski ni montagne, mais c'est un vrai sportif qui a confiance dans l'action. Il y a une pureté dans le sport qui peut s'appliquer à beaucoup d'autres activités. Si on oublie les règles du pugilat, on est vite « out », dans le vedettariat. Lino Ventura ne l'oublie pas. D'ailleurs, physiquement même, il a une façon, dans un film, d'entrer, de sortir, de se tenir en face de ses partenaires qui tient du boxeur. Ça lui vient du ring, comme pour Belmondo. Ils ont un placement des jambes caractéristique. Ce qui permet, en outre, à Ventura, de tenir la vedette, c'est qu'il a un registre important. C'est un homme fort, un solitaire et qui peut vaincre l'adversité. Il possède en complément une très grande capacité émotionnelle. Chez lui, l'émotion vient du ventre. Il n'a donc pas besoin de beaucoup de gestes pour l'exprimer. On la perçoit comme il la ressent. C'est un héros fort et fragile à la fois, qui peut donc supporter le poids de grands scénarios. »

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