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Le pull-over rouge
01 - Ranucci enlise dans la champignonniere
02 - Paul Anrieu
03 - Maud Rayer et Didier Flamand
04 - Homme pull over rouge jamais recherche
05 - Pull over rouge dans la champignonniere
06 - 1ere battue avec le pull over
07 - Les journalistes a l affut
08 - Inerrogatoire muscle
09 - Christian Ranucci arrete
10 - Les epoux Garnier temoignent
11 - Essai du pull over rouge qui ne va pas
12 - Roland Bertin
13 - Claire Deluca
14 - Bernard Gauthier Charles Reale Lauren Benoit
15 - Reconstitution douloureuse
16 - Ranucci et sa mere au parloir
17 - Reine Barteve et Michelle Marquais
18 - Bonifassies Schintu Rimbaud
19 - Avedikian Porte Rimbaud Barney
20 - Michelle Marquais et Marpessa Djian
21 - Raymond Malfray a droite
22 - Claude Valmont Daniel Villenfin Yvonne Legrand
23 - Christian Ranucci enfant
24 - Albert Harivel a gauche Jacques Chaillou debout
25 - Francois Robert
26 - La cour
27 - Au milieu de la foule hostile
28 - Serge Avedikian
29 - Jacques Wallet
30 - Pierre Agil a gauche
31 - Jean Paul Blonday au milieu
32 - Le chemin vers la mort
33 - La derniere cigarette
34 - Le bourreau
35 - Funebre assistance
36 - Un dernier regard
Pierre Agil le gardien des Baumettes qui annonce à Ranucci qu’il est grâcié Paul Anrieu le chef de la police Serge Avedikian Christian Ranucci Gil Baladoux (= Gil Baladou) Carlini, le contremaître de la champignonnière Christian Baltauss l’avocat des Garcia Jean Barney maître Paolini Reine Bartève Anna Andreï, la femme qui a vu l’homme au pull-over rilouge Georges Beller un chroniqueur judiciaire Laurent Benoit l’adjudant-chef de la gendarmerie de Gréasque Jean Benguigui un chroniqueur judiciaire Roland Bertin le commissaire Robiana Roland Blanche l’inspecteur Couderc Jean-François Bonnassies un chroniqueur judiciaire Gérard Chaillou l’inspecteur Dubois Claire Deluca Mlle le juge d’instruction Marpessa Djian l’ex-amie de RanuccI Albert Dray l’inspecteur Martin El Kébir Ali, l’arabe auquel Ranucci vient demander de l’aide Rosita Fernandez Mme Garcia Didier Flamand Jean Garnier Patrick Floersheim Vincent Pasquini, le garagiste Bernard Gauthier le capitaine de la gendarmerie de Gréasque Roger Ibanez M. Garcia Marius Laurey M. Blanche, le gardien d’immeuble Daura Lootgieter Pierre Maguelon un inspecteur de police Michelle Marquais Héloïse Mathon, la mère de Christian Ranucci Jean-Pierre Maurin un inspecteur de police Pierre Mirat le président du tribunal Pierre Plessis le 1er bâtonnier Régis Porte maître Jean-François Laffont Maud Rayer Mme Garnier Charles Reale le gendarme de Gréasque qui reçoit l’appel de Carlini Robert Rimbaud maître Varnier François Robert l’avocat général au procès de Ranucci Jean-Pierre Schintu le chroniqueur judiciaire de R.M.C. Serge Vincent le père des 2 fillettes qui ont subi des attouchements Philippe Nahon l’inspecteur de police qui reçoit M. Garcia (non crédité) Marcel Gassouk le gendarme qui accueille Mme Mathon chez elle (nc) Jean Péméja le 1er inspecteur de la sûreté urbaine de Nice (nc) Jean-Pierre Ducos le 2d inspecteur de la sûreté urbaine de Nice (nc) Yvonne Legrand une spectatrice dans la salle d’audience (nc) Gaston Meunier un spectateur dans la salle d’audience (nc) Daniel Villenfin un spectateur dans la salle d’audience (nc) Claude Valmont un spectateur dans la salle d’audience (nc) Marius Gaidon un juré (nc) Raymond Malfray un juré (nc) Jacques Pisias le 1er juré (nc) Albert Harivel un spectateur dans la salle d’audience (nc) Jacques Wallet un gardien de la prison des Baumettes (nc) Jean-Paul Blonday un homme qui fête l’annonce de la grâce de Ranucci (nc) Pierre Belot l’aumônier de la prison des Baumettes (nc) Roland Malet un gardien à la prison des Baumettes (nc)
Distributeur : Gaumont
D’après le livre ‘’Le pull-over rouge’’ de Gilles Perrault – Editions Ramsay
Adaptation : Michel Drach
Collaboration à l’adaptation : Ariane Litaize
Directeur de la photographie : Jean Boffety
Cadreur : Michel Deloire
1er assistant opérateur : Henri Habans
2d assistant opérateur : Pierre Boffety
Montage : André Gaultier
Assistants monteurs : Pierre Lévy, Soazig Chappedelaine
Musique : Jean Louis d’Onorio
Editions musicales : DV Music
Ingénieur du son : Bernard Ortion
Perchman : Gilles Ortion
Bruitage : Jean-Pierre Lelong
Mixage : Jacques Maumont
1er assistant-réalisateur : Hugues de Laugardière
2ds assistants-réalisateurs : Jérôme Jeannet, Patrick Traon
Scripte : Ariane Litaize
Cascades automobiles : Rémy Julienne
Régisseurs généraux : Anita Benoit, Christian Danzas
Ensembliers : Jean-Pierre Bazerolle, Eric Simon
Photographe de plateau : Dominique Le Rigoleur
Costumes : Eliane Villes
Chef-maquilleur : Jacky Bouban
Chef machiniste : André Atellian
Machinistes : Marc Casi, Alain Dreze
Chef électricien : Christian Héreau
Electriciens : Robert Prévost, Arthur Somoundjian, Michel Vedie
Les comédiens ont été habillés par Galfa-Club
Administratrice de production : Monique Pautas
Directeur de production : André Deroual
Une production Port-Royal Films - Gaumont
Producteur exécutif : Michel Drach
Filmé avec le matériel Panavision R
Auditorium : Paris-Studios-Cinéma
Studios : Studios de Billancourt
Couleurs par Estmancolor
Laboratoire : G.T.C. Joinville
Visa de contrôle cinématographique n°51.046
Durée : 120 min. 17 sec.
Tournage du 02/07 au 31/08/1979
Date de sortie à Paris : 07/11/1979
Nombre d’entrées à Paris : 183.201
Nombre d’entrées en France : 1.408.693
Titre en Allemagne de l’ouest : Der rote Pullover
Titre au Danemark : Den røde pull-over
Titre en Grèce : Fakellos : Kokkino pullover
Titre en Hongrie : A piros pulóver
Titre au Portugal : A Sombra da Guilhotina
Notes :
Au moment de sa sortie le film connut quelques ennuis, notamment avec certaines institutions, ainsi qu'on peut le lire sur Wikipedia :
Le film contribue à un combat pour la révision du procès de Christian Ranucci, et contre la peine de mort. Le film est autorisé par
la commission de contrôle malgré la demande de la famille de la victime, qui obtient la coupe de quatre brefs passages qui portent
atteinte à leur vie privée. Cependant, un adjoint au maire de Toulon prononce un arrêté d'interdiction contre le film, et d'autres
maires annoncent leur intention de faire de même. Gaston Defferre annonce pour sa part que le film ne sera pas interdit à Marseille,
alors que Jean-Claude Gaudin, alors député UDF, dépose une question écrite à l'Assemblée nationale où il demande de « fixer certaines
limites » à la liberté d'expression.
Jurisprudence - Conseil d'État, 26 juillet 1985, n° 43468 : « Cons. que, par arrêté du 13 novembre 1979, le maire d'Aix-en-Provence a interdit dans
sa commune la projection du film "Le pull-over rouge" ; qu'il ne ressort pas des pièces du dossier que cette projection, quel que fût
le caractère de ce film, ait été de nature à porter atteinte au bon ordre ou à la tranquillité publique dans la ville; qu'ainsi le
maire d'Aix-en-Provence n'est pas fondé à soutenir que c'est à tort que, par le jugement attaqué, le tribunal administratif de
Marseille a annulé son arrêté précité du 13 novembre 1979 ».
Avis :
Michel Drach prend ouvertement parti en optant pour l'innocence de Ranucci et choisit de dénoncer l'acharnement de certains policiers
pressés d'obtenir des aveux et de tenir un coupable en profitant de la détresse du jeune homme qui ne comprenait pas ce qui lui
arrivait, ainsi que le caractère expéditif de l'instruction qui semble avoir négligé une autre piste sérieuse.
A ce jour la question reste posée : Christian Ranucci était-il coupable ? L'affaire conserve des zones d'ombre et bien des questions
sont restées sans réponse. Chacun en pensera ce qu'il veut.
La force du film réside dans le fait qu'il n'y a aucune star. Autour de Serge Avedikian dont c'était la toute 1ère apparition au
cinéma et qui se révèle remarquable pour exprimer la fragilité et l'incertitude de son personnage on retrouve bon nombre de seconds
rôles bien connus, artistes chevronnés qui ont fait leur preuve, apportant leur savoir-faire et contribuant à donner à l'oeuvre
vraisemblance, densité et homogénéité. Au passage on regrette que des gens de valeur comme Michelle Marquais, Claire Deluca et
François Robert n'aient pas été plus sollicités pour le grand écran.
Un film solide qui accroche dès le départ et ne vous lâche plus laissant la place à la réflexion bien après sa vision.
Jean-Pierre Pecqueriaux, Mai 2022
