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Anna Gaylor et Valerie Kaprisky
Claude Brasseur et Clementine Celarie
Claude Brasseur et Marie Anne Chazel
Clementine Celarie et Stephane Audran
Gaelle Legrand et Marie Anne Chazel
Jacques Legras et Martin Lamotte
Lionel Vitrant et Valerie Kaprisky
Marie Anne Chazel et Claude Brasseur
Maurice Travail et Anna Gaylor
Valerie Rojan et Claude Brasseur
Claude BRASSEUR Hubert Durieux Valérie KAPRISKY Mona Marie-Anne CHAZEL Mlle Chaprot Martin LAMOTTE le commissaire Clémentine CÉLARIÉ Elsa Stéphane AUDRAN Brigitte Valérie ROJAN Florence Henri VIRLOJEUX le vieux Gitan Jacques LEGRAS Pilu Gaëlle LEGRAND Mme Binet Anna GAYLOR la femme du général Rosine CADORET Mme Chomard Maurice TRAVAIL le général Lionel DE BAR le secrétaire d'état Sabrina LEGRAND Manuelita Éric VARELAS José Eliane BARRAL Isabelle Didier BRISCADIEU Ricardo Lionel VITRANT le chauffeur du corbillard René MORARD le gardien du musée René MARJAC le pharmacien Alain GUILLO un policier Philippe BRIZARD un banquier Alain TERZIAN un banquier Juien ROCHEFORT le facteur
« Moi, les bonnes femmes, il faut pas qu’elles m’emmerdent ! » Avec un tel préambule, on ne s’attend pas au meilleur film de Philippe de Broca et c’est malheureusement le cas. Il ne s’agit pas de confondre le film et son personnage principal mais il faut bien reconnaître que l’on aligne ici les figures misogynes, de l’ex-épouse envahissante (Stéphane Audran) à la maîtresse nymphomane (Clémentine Célarié) en passant par la secrétaire coincée (Marie-Anne Chazel) et la fille dépressive (Valérie Rojan). Valérie Kaprisky, « la gitane », hérite du seul personnage sympathique (et sexy) et tombe inévitablement dans les bras du macho vieillissant – 26 ans de différence d’âge tout de même - selon le cliché en vogue depuis belle lurette… Le scénario « original » est pourtant signé Jean-Loup Hubert, que l’on a connu plus inspiré, à moins que le responsable soit l’adaptateur et dialoguiste, de Broca lui-même. Malheureusement, ni Daniel Boulanger ni Jean-Paul Rappeneau n’ont mis ici leur grain de sel.
Une certaine fantaisie pointe lors du rendez-vous amoureux dans la décharge publique transformée en palais baroque ou lors du final où l’on songe même aux « Tribulations d’un chinois en Chine » mais c’est bien peu lorsque l’on a tant apprécié « Cartouche » ou « Le roi de cœur ». Au bout du compte, les comédiens qui s’en sortent le mieux sont Marie-Anne Chazel, drôle et presque émouvante dans un emploi stéréotypé, et le duo de policiers ahuris Martin Lamotte-Jacques Legras. On pourrait ajouter Henri Virlojeux en vieux gitan mais son personnage est sacrifié. De Broca lui-même reconnut plus tard que le film ne faisait pas partie de ses meilleurs : il devait se rattraper avec « Chouans ! » (1988) et « Le bossu » (1997).
Jean-Paul Briant, Octobre 2022