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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Jean-Claude Brialy Ronald Bernadette Lafont Ambroisine Charles Belmont Arthur André Jocelyn le compagnon de Ronald Jean Galland L'oncle d'Arthur Sacha Briquet Henri, le cousin fiancé, d'Arthur Laura Carli Tante Suzanne, mère d'Henri Sophie Grimaldi La fiancée d'Henri Jean Tissier Le président Serge Bento Un copain d'Arthur dans la voiture Pierre Vernier Un copain d'Arthur, chauffeur de la voiture Jeanne Pérez La vendeuse de boules puantes Corrado Guarducci Le peintre Stella Dassas La duchesse Stéphane Audran Xavière, la danseuse Mme Parisys La chanteuse Juliette Mayniel La nonne Pascal Fardoulis Un jeune sur la terrasse du Flore Bernard Papineau Un jeune sur la terrasse du Flore Henri Attal Un consommateur Dominique Zardi Un consommateur André Tomasi Le serveur du Flore Rudy Lenoir L'ancien professeur d'Arthur Philippe Castelli Le portier France Asselin Une dame au vernissage Gabrielle Doulcet Une dame au vernissage Laure Paillette La dame outrée à la matinée Charles Bayard Un spectateur au concert Albert Dinan Un ecclésiastique Jean-Louis Maury Un ecclésiastique Jacques Ralf Robert Barre Fabrizio Capucci Jean-Marie Arnoux Michel Beaune Jean Bouchaud André Chanal André Clair Claude Caroll Liliane David Danièle Rosen Jean-Marie Rivière Mario David Raymond Pélissier Georges Debot Jean-Michel Rouzière Karen Blanguernon Claude Chabrol : un consommateur (non crédité)
Document sans nom
« Les godelureaux » est un film signé Claude Chabrol, qui appartient à ce mouvement de la fin des années 50, que l'on a appelé « Nouvelle Vague » et qui décrit très souvent une jeunesse désoeuvrée qui se perd. C'est encore le cas pour cet opus. Mais qu'est-ce qu'un Godelureau exactement ? D'après le dictionnaire, c'est un jeune homme aux mœurs légères se plaisant à courtiser les femmes, de façon maniérée et affectée. Pourquoi pas ? Et nous aurions pu avoir sous ce titre, une sympathique comédie, pétillante et drôle … Hélas non ! C'est raté et bien raté ! Et Claude Chabrol en sera conscient puisqu'il pensera lors du passage de son film à la télévision que les téléspectateurs auront envie de casser leur poste !
Il y avait pourtant une idée de départ !
Trois jeunes gens (Charles Belmont, Pierre Vernier et Serge Bento) à bord d'une voiture, roulent en direction du Café de Flore. Ils réalisent que leur place habituelle de stationnement est occupée par une voiture de sport. Crime de lèse-majesté à leurs yeux ! Ils hèlent leurs copains assis à la terrasse et déplacent le véhicule qui les gêne. Ronald (Jean-Claude Brialy) le propriétaire prend la chose avec dédain et jure de se venger... Jusque là on comprend mais on ne saisit pas de quoi vivent tous ces jeunes ; sont-ils étudiants ? ! Quelques jours plus tard, voilà qu'apparaît sur le boulevard, Ambroisine (Bernadette Lafont), jeune fille libre, particulière et décalée. Elle se fait embarquer dans la voiture des 3 garçons. Ronald a vu la scène, réalise l'attirance que ressent Arthur (Charles Belmont) pour la jeune fille et décide de les manipuler.
A partir de ce moment de l'oeuvre, on assiste à des scènes étranges, qui se succèdent sans avoir de fil conducteur... On se retrouve d'abord dans un magasin, où Ronald et Arthur (sont-ils de connivence ou est-ce par hasard ?) achètent de la poudre à éternuer et des boules puantes. Puis ils se rendent à un vernissage où l'artiste enduit de peinture des femmes en collant blanc qui vont se frotter sur une toile. Il y a beaucoup de monde, mais la poudre et les boules commençant à faire leur effet, on a droit à un méli-mélo de dos, de têtes, de bras et de jambes... Puis nous voilà chez la tante de Ronald lequel a amené Arthur et Ambroisine. Cette dernière réussit en entraîner dans une chambre Henri, le cousin, pourtant sage, raisonnable et fiancé. Ronald organise ensuite une matinée prévue divertissante, avec bon nombre d'invités de marque ; on voit des musiciens, des petits rats, et tout à coup on sombre dans le vulgaire avec une danseuse (Stéphane Audran) qui a oublié d'avoir le talent de Zizi Jeanmmaire, une chanteuse qui n'a plus l'âge d'être coquine -n'est pas Arletty qui veut !- Tout le monde est choqué à commencer par deux écclésiastiques arrivés dans ce salon on ne sait comment. C'est enfin une soirée romaine qui était prévue avec orgies, mais Ronald en toge impériale impose : sans orgies ; à la place on a droit à un combat de catch et un bain dans une baignoire, elle aussi arrivée au milieu du salon sans que l'on comprenne comment. Sans transition, on devine (bien que je n'en sois pas vraiment sûre, malgré plusieurs visions du film) qu'Arthur épouse Ambroisine ; cette dernière fait même semblant d'être enceinte. Puis on a vraiment du mal à suivre... La fin de l'histoire laisse perplexe : On est au bord de la mer... Arthur embrasse une bien jolie jeune femme. Ambroisine arrive ; ils se parlent … La voix off de Ronald nous fait comprendre qu'elle est maintenant avec lui, qui pourtant pendant tout le film est gay et vit avec un compagnon maniéré.
Ma conclusion personnelle : Je n'ai rien compris au film.
Merci à ceux qui voudraient bien l'expliquer.
Il est mal tourné (trop de plans flous, de mélanges de dos, de têtes et de membres), mal joué.
Fort heureusement, Jean Claude Brialy, Bernadette Lafont et Claude Chabrol nous démontreront leur talent dans les années suivantes.
Donatienne Roby, Janvier 2021
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Bernadette Lafont Charles Belmont et Jeanne Perez
Jean Claude Brialy Charles Belmont Pierre vernier
Jean-Claude Brialy Ronald Bernadette Lafont Ambroisine Charles Belmont Arthur André Jocelyn le compagnon de Ronald Jean Galland L'oncle d'Arthur Sacha Briquet Henri, le cousin fiancé, d'Arthur Laura Carli Tante Suzanne, mère d'Henri Sophie Grimaldi La fiancée d'Henri Jean Tissier Le président Serge Bento Un copain d'Arthur dans la voiture Pierre Vernier Un copain d'Arthur, chauffeur de la voiture Jeanne Pérez La vendeuse de boules puantes Corrado Guarducci Le peintre Stella Dassas La duchesse Stéphane Audran Xavière, la danseuse Mme Parisys La chanteuse Juliette Mayniel La nonne Pascal Fardoulis Un jeune sur la terrasse du Flore Bernard Papineau Un jeune sur la terrasse du Flore Henri Attal Un consommateur Dominique Zardi Un consommateur André Tomasi Le serveur du Flore Rudy Lenoir L'ancien professeur d'Arthur Philippe Castelli Le portier France Asselin Une dame au vernissage Gabrielle Doulcet Une dame au vernissage Laure Paillette La dame outrée à la matinée Charles Bayard Un spectateur au concert Albert Dinan Un ecclésiastique Jean-Louis Maury Un ecclésiastique Jacques Ralf Robert Barre Fabrizio Capucci Jean-Marie Arnoux Michel Beaune Jean Bouchaud André Chanal André Clair Claude Caroll Liliane David Danièle Rosen Jean-Marie Rivière Mario David Raymond Pélissier Georges Debot Jean-Michel Rouzière Karen Blanguernon Claude Chabrol : un consommateur (non crédité)
« Les godelureaux » est un film signé Claude Chabrol, qui appartient à ce mouvement de la fin des années 50, que l'on a appelé « Nouvelle Vague » et qui décrit très souvent une jeunesse désoeuvrée qui se perd. C'est encore le cas pour cet opus. Mais qu'est-ce qu'un Godelureau exactement ? D'après le dictionnaire, c'est un jeune homme aux mœurs légères se plaisant à courtiser les femmes, de façon maniérée et affectée. Pourquoi pas ? Et nous aurions pu avoir sous ce titre, une sympathique comédie, pétillante et drôle … Hélas non ! C'est raté et bien raté ! Et Claude Chabrol en sera conscient puisqu'il pensera lors du passage de son film à la télévision que les téléspectateurs auront envie de casser leur poste !
Il y avait pourtant une idée de départ !
Trois jeunes gens (Charles Belmont, Pierre Vernier et Serge Bento) à bord d'une voiture, roulent en direction du Café de Flore. Ils réalisent que leur place habituelle de stationnement est occupée par une voiture de sport. Crime de lèse-majesté à leurs yeux ! Ils hèlent leurs copains assis à la terrasse et déplacent le véhicule qui les gêne. Ronald (Jean-Claude Brialy) le propriétaire prend la chose avec dédain et jure de se venger... Jusque là on comprend mais on ne saisit pas de quoi vivent tous ces jeunes ; sont-ils étudiants ? ! Quelques jours plus tard, voilà qu'apparaît sur le boulevard, Ambroisine (Bernadette Lafont), jeune fille libre, particulière et décalée. Elle se fait embarquer dans la voiture des 3 garçons. Ronald a vu la scène, réalise l'attirance que ressent Arthur (Charles Belmont) pour la jeune fille et décide de les manipuler.
A partir de ce moment de l'oeuvre, on assiste à des scènes étranges, qui se succèdent sans avoir de fil conducteur... On se retrouve d'abord dans un magasin, où Ronald et Arthur (sont-ils de connivence ou est-ce par hasard ?) achètent de la poudre à éternuer et des boules puantes. Puis ils se rendent à un vernissage où l'artiste enduit de peinture des femmes en collant blanc qui vont se frotter sur une toile. Il y a beaucoup de monde, mais la poudre et les boules commençant à faire leur effet, on a droit à un méli-mélo de dos, de têtes, de bras et de jambes... Puis nous voilà chez la tante de Ronald lequel a amené Arthur et Ambroisine. Cette dernière réussit en entraîner dans une chambre Henri, le cousin, pourtant sage, raisonnable et fiancé. Ronald organise ensuite une matinée prévue divertissante, avec bon nombre d'invités de marque ; on voit des musiciens, des petits rats, et tout à coup on sombre dans le vulgaire avec une danseuse (Stéphane Audran) qui a oublié d'avoir le talent de Zizi Jeanmmaire, une chanteuse qui n'a plus l'âge d'être coquine -n'est pas Arletty qui veut !- Tout le monde est choqué à commencer par deux écclésiastiques arrivés dans ce salon on ne sait comment. C'est enfin une soirée romaine qui était prévue avec orgies, mais Ronald en toge impériale impose : sans orgies ; à la place on a droit à un combat de catch et un bain dans une baignoire, elle aussi arrivée au milieu du salon sans que l'on comprenne comment. Sans transition, on devine (bien que je n'en sois pas vraiment sûre, malgré plusieurs visions du film) qu'Arthur épouse Ambroisine ; cette dernière fait même semblant d'être enceinte. Puis on a vraiment du mal à suivre... La fin de l'histoire laisse perplexe : On est au bord de la mer... Arthur embrasse une bien jolie jeune femme. Ambroisine arrive ; ils se parlent … La voix off de Ronald nous fait comprendre qu'elle est maintenant avec lui, qui pourtant pendant tout le film est gay et vit avec un compagnon maniéré.
Ma conclusion personnelle : Je n'ai rien compris au film.
Merci à ceux qui voudraient bien l'expliquer.
Il est mal tourné (trop de plans flous, de mélanges de dos, de têtes et de membres), mal joué.
Fort heureusement, Jean Claude Brialy, Bernadette Lafont et Claude Chabrol nous démontreront leur talent dans les années suivantes.
Donatienne Roby, Janvier 2021
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