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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Un juge, un flic : Parce que ... !
Un juge un flic Parce que
Andre Auguet
Denys de la Patelliere A gauche
Evelyne Dress
Francoise Christophe
Inconnue 1
Inconnue 2
Inconnue 3
Jacques Jourdain A droite
Konrad von Bork
Marion Belle Pierre Santini
Michel Duchaussoy Francoise Christophe
Michele Jacquetty
Parce que
Pierre Santini Michel Duchaussoy
Serge Vincent
Document sans nom
Michel Duchaussoy (Juge Francis Walder de Neuville)
Pierre Santini (Commissaire Jean-Pierre Villequier)
Françoise Christophe (Irène Domodossola)
Frank Villard (Le commissaire priseur)
Evelyne Dress (La barmaid)
Michèle Chahan (La chef du laboratoire)
Michèle Jacquetty (Journaliste)
Sonia Saviange (Secrétaire Walder)
Alan Adair (Ronald Yalward)
Albert Delpy (Le reporter-radio)
André Auguet (Huissier du garde des Sceaux)
Bando Mitsuyuki (Awakawa junior)
Denys de la Patellière (Réalisateur)
François Viaur (Le ministre des finances)
Jacques Jourdan (Garde du corps)
Jacques Van Dooren (Garde du corps)
Karim El Ouaer (Abdul Revzani)
Konrad von Bork (Von Plenzell)
Michel Derain (Brettenstein)
Robert Benoît (L'avocat à la cour)
Robert Favart (Bortocelli)
Pierre Lecoq (Président à la chambre des commissaires-priseurs)
Document sans nom
Résumé : Des centaines de peintures cachées depuis le 16° siècle ont été trouvées par Irène Domodossola. Cette dernière veut les revendre ; ce qui permettra à l’état de gagner quelques milliards de francs. Mais dès le début des enchères, un avocat fait irruption et indique que le tableau est un « faux ». Le fils du propriétaire du véritable tableau, un japonais, vient à Paris avec l’oeuvre, mais des gangsters attaquent le convoi…
L'analyse d'Alain B :
Ce dernier épisode est plus clair que la plupart des épisodes même s'il est totalement invraissemblable.
Le point fort de l'épisode est la dernière et longue tirade du juge; tirade dont toutes les phrases débutent par "Parce que" et qui montre que nos grands hommes (écrivains, poètes, peintres,etc) ont fait la grandeur de la France.
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2 Commentaires
| Emile beaufort Date : 24-09-2016 Heure : 08:17:49
C'est d'abord une admiration réelle pour Michel Duchaussoy qui motive ce commentaire. Et surtout le monologue extraordinaire qu'il réalise a la fin de cet épisode. L'ancien prof d'histoire que je suis utilisa souvent ce passage pour illustrer la thématique de CULTURE. Replaçons nous dans le contexte d'un duo composé d'un commissaire sympathique (Santini) et d'un juge d'instruction aristocratique (Duchaussoy) très introduit dans les hautes sphères du pouvoir et cependant en parfaite harmonie avec son collègue commissaire pour faire aboutir toutes les enquêtes. Dans cet épisode, ils démantèlent un réseau de hautes personnalités impliquées dans un trafic d'oeuvres d'art. Nos héros sont convoques à la Chancellerie où les attendent aussi le ministre des finances qui veut freiner voire stopper toute procédure pour que le gouvernement face passer la raison d'Etat sans en informer la presse et par la même le peuple. Le juge Walder de Neuville ne l'entend pas de cette oreille et veut reprendre toute l'affaire, arrêter la coupable. Ce a quoi le ministre lui demande pourquoi......et c'est ici que démarre la tirade (qui sert de titre à l'épisode) :
"PARCE QUE! Parce que la culture, l'art, les convictions , les œuvres, les espérances sont les produits les plus purs du peuple. Et par Peuple, j'entends tout le monde. Parce que les constructeurs des cathédrales sont restés anonymes...comme nos maîtres de Moulins, comme nos maîtres de Dijon....Parce que Pascal était seul à Port-Royal, Fenelon seul à Cambrai, Rousseau seul a Ermenonville...Parce que Voltaire, pour rester français a du fuir la France...Parce que Beaumarchais a fini sur un grabat....Parce que Malesherbes est mort pour avoir plaide un procès sans appel....Parce qu'on a proscrit Victor Hugo....Parce qu'on a interdit "Les Fleurs du Mal"...Parce que Nerval s'est pendu...Parce que Courbet a été condamné à payer de sa poche la reconstruction de la Colonne Vendome....Parce que Van Gogh de son vivant n'a vendu qu'un seul tableau...Parce qu'on a voulu déshonorer Zola....Parce qu'on a déshonoré Dreyfus....Parce qu'on a fait assassiner Jaurès par un imbécile...Parce que Max Jacob, Desnos, Vaillant-Couturier, d'Estienne d'Orves ont été livres aux occupants...Parce que Valentin Feldmann, devant son peloton d'exécution a crié a ceux-la même qui allaient le fusiller :"imbéciles! C'est aussi pour vous que je meurs!..."....Parce que du Président de la République au plus modeste des cheminots, nous sommes tous comptables de la probité du mot FRANÇAIS dans le monde....Alors les faux peintres, les faux écrivains, les faux marchands, les faux certificats, les fausses factures, les faux bilans, les batchichs, les dessous de tables, les mensonges et les combines...On en a ras le bol, mais alors RAS LE BOL!!! voilà pourquoi regarder certains feuilletons a la télévision dans les années 70 entre Apostrophes et Le Grand Échiquier, n'était pas seulement un moyen de se divertir mais bien plus encore, un vecteur de connaissances et de culture qui nous font peut être un peu défaut aujourd'hui.
| Bruhius Date : 19-05-2025 Heure : 20:02:04
Bonjour Émile,
Merci pour le texte de la grandiose tirade de « PARCE QUE », merci à Henri Viard, créateur et scénariste de la série pour ce magnifique texte, merci à Michel Duchaussoy, de la Comédie Française, pour son éloquence, merci à Jacques Monod (le ministre) pour ne pas l’avoir interrompu, et enfin merci à Pierre Santini pour avoir conclu « Alors là, Francis, chapeau! »
Bien cordialement,
Eric BRUHIER
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