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    André Téchiné - 1976
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    Distribution :


     Gérard Depardieu dans Barocco
     
     
    Gérard Depardieu 


     Isabelle Adjani dans Barocco
     
     
    Isabelle Adjani 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    Barocco Barocco


    Document sans nom

    Cela se passe la nuit, cela se passe dans une ville, dans un port. Le film a été tourné à Amsterdam mais peu Importe : nous sommes dans une ville imaginaire, presque abstraite, où les journaux s'appellent tout simplement «Soir » ou « Matin», la ville classique de la série noire, une ville onirique pour André Téchiné (l'auteur de "Souvenirs d'en-France"), pour que renaisse le rêve oublié d'un cinéma pétri de mythologies et de phantasmes.

    Un labyrinthe sans issue

    Meurtre, corruption et machination sont les ingrédients traditionnels d'un scénario qui surprend plutôt, comme chez Hitchcock, par sa construction, par ses revirements. Une Jeune fille ( Isabelle Adjani) assiste à l'assassinat de son amant, un jeune boxeur (Depardieu en blond), par un voyou qui lut ressemble comme un sosie (Depardieu en brun). Bile sera amenée à cacher le meurtrier puis, incapable de le tuer, elle le transformera pour en faire le double parfait de la victime et pour s'enfuir avec lui... Mais ils ne sont que des marionnettes, dans une sombre histoire de chantage, tandis que la campagne électorale bat son plein, que s'affrontent politiciens véreux et journalistes corrompus... Le puzzle, une fois assemblé, garde son mystère : il ne représente rien. Cette ville est un labyrinthe sans issue, ce paquebot en partance ne voguera jamais, ces décors réels ont un air de carton-pate. Tout n'est qu'illusion, comme les promesses muettes de MarieFrance Pisier (par ailleurs drôle comme tout) dans sa vitrine, aguichant les passants du quartier mal famé. Tout n'est que mensonge, tromperie, trahison. Au bout de la nuit, il n'y a que la mort inattendue et dérisoire. Téchiné nous replonge dans le rêve hollywoodien, côté cauchemar, dans l'esthétique d'il y a quinze ans : celle du cinémascope somptueux, des travellings grand luxe, des décors choisis comme dans les thrillers d'Orson Welles (cet immense sauna baroque, ce quai des brumes...), de la musique volontairement stridente, imitée ici par Philippe Sarde... Chaque séquence, chaque Image, est riche de références qui réjouiront les cinéphiles, de clins-d'oeil et de trouvailles (Brialy se faisant une téte à la François Perier). Mais on se doute que ce savant collage risque de dérouter et d'irriter le grand public auquel on le propose, d'autant que le scénario se perd parfois en d'inutiles méandres. Il est Juste de signaler que Barocco a soulevé, au Festival de Paris, autant d'enthousiasmes que d'allergies. Ce n'est pourtant ni un chef-d'œuvre, ni un échec. On peut reprocher a André Téchlné, sans doute, de n'être pas toujours a la hauteur de ses trop évidentes ambitions. Quoi qu'il en soit, Il vient de se tailler une place originale dans le cinéma français.

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