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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Ludwig Holberg était, paraît-il,
le plus grand écrivain danois du
XVIII" siècle. Grand admirateur de
Molière, il écrivit une série de pièces satiriques. « Jeppe des collines »
date de 1772. À cette époque, le Danemark était, avec la Russie, un des
seuls pays d'Europe où le servage
existait encore. Des voix libérales
commençaient à s'élever pour réclamer son abolition. Holberg leur
répondit avec cette pièce. Reprenant le thème folklorique du « Roi
d'un jour », il démontre, scène
après scène, qu'il ne faut rien
changer à l'ordre existant.
Cette démonstration dure deux
heures. C'est long. Et c'est dommage car la mise en scène de Bernard
Rothstein, très sophistiquée, faisait
preuve d'une certaine recherche.
Le réalisateur connaissait bien cette œuvre qu'il avait déjà montée
au Théâtre de Gennevilliers. Il a
voulu montrer une pièce de théâtre
et non la vie d'un paysan danois
au XVIIéme siècle : devant une scène éclairée par des bougies, des
personnages inanimés assistaient à
une représentation. Cette tentative
était intéressante. Elle n'a pas suffi à m'empêcher de m'ennuyer
ferme pendant de longs « tunnels », le monologue de Jeppe,
par exemple, qui durait une demi-heure. Jacques Debary était pourtant excellent dans un rôle écrasant.Etait-il vraiment nécessaire d'aller déterrer cette pièce ? Je ne
comprends pas pourquoi un jeune
réalisateur qui, manifestement, a
du talent n'essaie pas de se tourner
vers de jeunes auteurs plutôt que de
plonger dans le passé. L'O.R.T.F.
se décidera-t-il un jour à jouer le
même rôle que la B.B.C., d'où est
sorti tout le théâtre anglais contemporain ?
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