Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Anne Marie Blot et Elizabeth Margoni
Anne Marie Blot et Jean Pierre Leroux
Carole Jacquinot et Marthe Villalongua
Catherine Verlor et Pascale Reynaud
Christophe Bourseiller et Josiane Balasko
Claude Brasseur et Victor Lanoux
Daniele Delorme et Jean Rochefort
Jean Rochefort et Daniel Gelin
Jean Rochefort et Daniele Delorme
Jean Rochefort et Daniele Delorme
Vania Vilers et Martine Grimaud
Jean Rochefort Etienne Dorsay Victor Lanoux Bouly Claude Brasseur Daniel Guy Bedos Simon Messina Danièle Delorme Marthe Dorsay Marthe Villalonga Mouchy Jenny Arasse Bernadette Labouré Vania Vilers Benoît Gaby Sylvia Marie-Christine Bosquet Daniel Gélin Bastien, le metteur en scène Christophe Bourseiller Lucien Josiane Balasko Josy Anne-Marie Blot Marie-Ange Elizabeth Margoni Daisy Catherine Verlor Delphine Dorsay Pascale Reynaud Stéphanie Dorsay Maïa Simon Mme Chalamand Jean-Pierre Castaldi l'homme à la veste Philippe Chemin le Polonais Paul Descombes M. Chalamand Carole Jacquinot Mireille FayolleClaude Legros le chauffeur de taxi Jean-Pierre Leroux WillyElisabeth Rambert Micheline, l'infirmière Janine Souchon la secrétaire de Bouly Michel Bonnet un collaborateur d'Etienne Martine Grimaud une participante à l'atelier théâtre André Lambert le capitaine Villalonga Yves Reynaud Marc Françoise Jean Anneron Monique Brun-Chambord Christophe Cauchoix
Réalisation : Yves Robert
Scénario : Jean-Loup Dabadie et Yves Robert
Dialogue : Jean-Loup Dabadie
Image : René Mathelin
Caméra : Michel Lebon
Assistants caméra : Anne Trigaux, Pierre-Laurent Chenieux
Musique : Vladimir Cosma
Son : Harald Maury
Perchiste : Jean Fontaine
Mixage : Claude Villand
Montage son : Michèle Boehm, Michèle Amsellem
Bruitage : Jean-Pierre Lelong
Montage : Pierre Gillette
Assistante monteuse : Monique André
Décors : Jean-Pierre Kohut-Svelko
Assistant décors : Pierre Gompertz
Accessoiristes : André Davalan, Henri Berger
Maquillage : Irène Servet
Coiffure : patrick Archambault
Costumes : Nadine Desalles
Habilleuses : Elise Servet, Christiane Fageol
Chef machiniste : André Thiery
Chef électricien : Claude Rouxel
Assistants réalisateurs : Patrice Poiré, Marc Rivière
Scripte : Elisabeth Rappeneau
Régie générale : Dominique Lallier, Marcel Godot, Huguette Gras
Régie extérieur : Jean Nossereau
Ensemblier : Pierre Charron
Photographe de plateau : Jean-Pierre Fizet
Attachée de presse : Paulette Andrieux
Administration : André Mennecier
Directeur de production : Daniel Deschamps
Producteurs délégués : Alain Poiré, Yves Robert
Production : Alain Poiré - Gaumont International et Yves Robert - Les productions de la Guéville
Durée : 110 minutes
sortie le 9 novembre 1977
CRITIQUE(S):
« Artisan consciencieux qui ne méprise pas sa clientèle, Yves Robert apparaît comme l’un des rares cinéastes estimables de la production comique du cinéma français. Réalisateur plébiscité par nombre de spectateurs, il s’est dédoublé, épaulé par son épouse, en producteur courageux en aidant de jeunes réalisateurs (Jacques Fansten) et des amis (Pierre Richard) à monter leur film. Le succès de UN ELEPHANT CA TROMPE ENORMEMENT appelait une suite que légitimement Yves Robert à réalisé. On retrouve donc la même équipe, la même structure narrative composée d’une mosaïque de sketches (pus ou moins longs) dont chaque membre du quatuor est tour à tour le héros, la même mise en scène pas géniale mais discrète et efficace de Yves Robert. Cependant, contrairement au premier qui n’échappait au « Boulevard » qu’à force de références cinéphiliques, derrière la bouffonnerie et l’insouciance du comportement des protagonistes transparaissent parfois, dans cette seconde mouture, l’inquiétude et le désarroi. Leur caractère, plus enveloppé leur psychologie plus approfondie, les quatre héros qui n’avaient pas jusqu’à présent dépassé le stade du stéréotype travesti par la bonne humeur du vaudeville, apparaissent ici à nu, veules, égoïstes, velléitaires et sots, empêtrés dans les demi-mensonges et les petites vérités, et trahissent par leur incapacité « à grandir » leur angoisse devant « l’âge » à l’approche de l’andropause. On est en fait plus proche de Marivaux, toutes proportions gardées, que de Camoletti ou Barillet et Grédy.
Il est cependant absurde de comparer, comme l’ensemble de la critique le fait, le diptyque du quatuor à la comédie italienne. Certes, au contraire de la majorité des films comiques français, les protagonistes ont une existence sociale et personnelle. NOUS IRONS TOUS AU PARADIS ne possède cependant pas le caractère profondément social et réaliste de la comédie transalpine, les quatre héros restent et demeurent des bourgeois qui ont des soucis de bourgeois : aux problèmes « conjugaux » et sexuels ne se superposent pas des problèmes matériels (logement, travail, chômage, etc.). Mais, il trace ainsi le portrait de la société bourgeoise française de la Ve république, société en crise, dont les « valeurs morales » disparaissent, et que reflètent l’incertitude et l’angoisse des personnages du film. » - Alain Garel, La Saison cinématographique 1978
Compléments par Stéphane Bruyère pour BDFF, 2017