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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
ON n'embarque pas pour Cythère, mais pour la guerre en dentelles dans un pays imaginaire et un XVIIIè siècle de fantaisie. Le comte de Beaulieu assiège la forteresse du maréchal d'Allenberg, mais chacun connait le code des civilités de la guerre enrubannée. On respecte le rituel « Tirez les premiers, Messieurs...» et la trêve du déjeuner, jusqu'au jour où la famine menace les assiégés. L'assiégeant se conduit alors en goujat et vient festoyer sous les remparts de son ennemi réduit aux harengs saurs secs. Des harengs saurs dans un film de René Clair, on n'ose y croire ! Quelle incongruité ! Et pourtant, jamais film ne ressemblât davantage à son auteur que celui-ci. Politesse glacée, élégance compassée, plaisanteries à lèvres pincées, goût parfait, badinage sec, ironie froide et un certain ton de noble détachement révèlent René Clair, sous le grand manteau à la Watteau de conformisme académique jeté sur « Les Fêtes galantes ». A mi-chemin de Voltaire et de Perrault, ce conte aux couleurs d'estampes militaires poursuit Fanfan la Tulipe, Candide, l'Ogre, le Petit Poucet et le Marquis de Carabas. 11 les rencontre et vous leur fait danser un quadrille sans passion, d'un raffinement exquis, sur une délicate musique. Pourquoi faut-il que cela nous intéresse si peu, si mal ? La mode ? C'est bientôt dit. Certes, on aimerait plus de mordant, d'agressivité, de fougue, mais on aimerait surtout pouvoir dire de René Clair ce que le « Petit Larousse Illustré » écrit de Watteau : « Son inspiration est d'une poésie pénétrante, et sa touche d'une nervosité originale. » Hélas, hélas !
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ON n'embarque pas pour Cythère, mais pour la guerre en dentelles dans un pays imaginaire et un XVIIIè siècle de fantaisie. Le comte de Beaulieu assiège la forteresse du maréchal d'Allenberg, mais chacun connait le code des civilités de la guerre enrubannée. On respecte le rituel « Tirez les premiers, Messieurs...» et la trêve du déjeuner, jusqu'au jour où la famine menace les assiégés. L'assiégeant se conduit alors en goujat et vient festoyer sous les remparts de son ennemi réduit aux harengs saurs secs. Des harengs saurs dans un film de René Clair, on n'ose y croire ! Quelle incongruité ! Et pourtant, jamais film ne ressemblât davantage à son auteur que celui-ci. Politesse glacée, élégance compassée, plaisanteries à lèvres pincées, goût parfait, badinage sec, ironie froide et un certain ton de noble détachement révèlent René Clair, sous le grand manteau à la Watteau de conformisme académique jeté sur « Les Fêtes galantes ». A mi-chemin de Voltaire et de Perrault, ce conte aux couleurs d'estampes militaires poursuit Fanfan la Tulipe, Candide, l'Ogre, le Petit Poucet et le Marquis de Carabas. 11 les rencontre et vous leur fait danser un quadrille sans passion, d'un raffinement exquis, sur une délicate musique. Pourquoi faut-il que cela nous intéresse si peu, si mal ? La mode ? C'est bientôt dit. Certes, on aimerait plus de mordant, d'agressivité, de fougue, mais on aimerait surtout pouvoir dire de René Clair ce que le « Petit Larousse Illustré » écrit de Watteau : « Son inspiration est d'une poésie pénétrante, et sa touche d'une nervosité originale. » Hélas, hélas !
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