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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Jean Gabin (Émile Malhouin) Fernandel (Adolphe Lartigue) Marie Dubois (Marie Malhouin) Franck Fernandel (Antoine Lartigue) Paulette Dubost (Françoise Malhouin) Christine Simon (Florence Malhouin) Rellys (Monsieur Corbidas) Frank David (Henri Lartigue) Noël Roquevert (L'estivant récalcitrant) Jean Lescot (Guillaume, un copain d'Antoine) Jacques Rispal (Brunin, le boulanger) Nicole Courget (Sophie Malhouin) Madeleine Sylvain (Éliane Lartigue) Joël Monteilhet (Jules Lartigue) Georges Rostan (Max Lartigue) Claude Mann (Charles-Édouard) Andrée Brabant (Femme sur pédalo) Claudine Berg (Susanne, la boulangère) Riri Beuf (Madame Corbidas) Yvonne Gamy (Félicie, la bonne) Jean-Pierre Sardot (Julien Corbidas) Max Amyl (Le concierge de l'hôtel) Pierre Decazes (Le cycliste)
Document sans nom
Résumé : Deux étudiants s’aiment. Lui, c’est Antoine Lartigue, étudiant en troisième année de droit et fils d’un commerçant du sud de la France. Elle, c’est Marie Malhouin, bachelière (enfin elle le pense) et fille d’un fonctionnaire cadre de la SNCF. Ce sont les vacances et les jeunes gens comptent se marier à la rentrée. En 1965, il est de bon ton que les familles se rencontrent pour parler du mariage. Adolphe Lartigue invite donc la famille Malhouin sur la côte méditerranéenne.
La bonne ambiance va bientôt s’effriter à cause de la promiscuité, entre les fortes personnalités des chefs de famille. De plus, Antoine, très jaloux va se fâcher parce que Marie a retrouvé un de ses anciens flirts. Chacun des pères de famille va alors prendre parti pour son enfant si bien qu’Emile Malhouin repart, avec toute sa famille en région parisienne …
Fiche technique :
Réalisation : Gilles Grangier
Scénario et adaptation : Gilles Grangier, Claude Sautet, Pascal Jardin
Dialogue : Pascal Jardin
Assistants réalisateur : Serge Piolet, Jean-Marie Périer
Images : Robert Lefebvre
Opérateur : Gaston Muller, assisté de Guy Maria, Pierre Barbe
Son : Jean Rieul
Perchman : Marcel Corvaisier
Décors : Jacques Colombier, assisté de Henri Sonois, Jean Forestier
Montage : Jacqueline Douarinou-Sadoul, assisté de Eva Zora, Françoise Bal
Musique : Georges Delerue (Éditions Hortensia)
Photographe de plateau : Marcel Dole
Régisseur extérieur : Georges Fontenelle, René Brun
Maquillage : Marcel Bordenave, Yvonne Gasperina
Accessoiriste : Pierre Roudex, Louis Charpeau
Administrateur comptable: Maurice Otte
Régisseur général : Louis Manella, Mireille de Tissot
Tournage au Franstudio des Studios de Saint-Maurice et à Saint-Mandrier-sur-Mer ainsi qu'aux Sablettes, à La Seyne-sur-Mer, dans le Var du 8 septembre au 31 octobre 1964
Format : 35 mm — noir et blanc — 2.35:1 (Dyaliscope) — son monophonique (Westrex Recording System)
Tirage : Laboratoire L.T.C Saint-Cloud, Société S.O.R et P.P
Enregistrement : S.I.M.O à Boulogne
Générique : Jean Fouchet
Distribution : Valoria Films
Production : Gafer Films (Gabin-Fernandel)
Directeur de production : Roger de Broin
Première présentation : le 23 décembre 1964
Durée : 95 min
Genre : comédie dramatique
Visa de contrôle cinématographique N° 29.32
Box Office 1964 : 2,86 millions d'entrées
Bien entendu le film se termine bien (on est sauvés).
Le sujet du film est assez mince: le mariage entre deux étudiants de familles totalement différentes:
Marie (Marie Dubois) fait partie d'une famille parisienne. Elle est la deuxième fille de trois soeurs. La vie semble calme sous l'autorité du père (Jean Gabin). La mère (Paulette Dubost) s'occupe de ses trois filles et fait le tampon entre son mari et ses enfants. Si la grande soeur est totalement effacée (Nicole Courget ce rôle qui sera son seul rôle), Marie semble douce (mais ce n'est qu'une impression). Seule la petite, une adolescente (Christine Simon) amène un peu de mouvement à l'ensemble de la famille.
Antoine (Franck Fernandel) fait partie d'une famille méditéranéenne. Il est l'aîné d'une fratrie de quatre frères. Là encore c'est le père (Fernandel) qui domine même si la mère (Madeleine Sylvain) ne se laisse pas faire. La famille est toujours en mouvement et parle bruyemment.
On a donc deux caricatures de familles françaises très opposées et qui vont bientôt se heurter. Si les mères s'entendent bien; il n'en est pas de même des pères avec chacun une personnalité différente. Le père parision essaie de faire des efforts pour se contenir mais rapidement il va en avoir assez de la vie tumultueuses des sudistes
La première partie du film est donc un face à face entre Jean Gabin et Fernandel avec les deux amoureux en retrait. La seconde partie va commencer au moment où Marie retrouve par hasard , Charles-Edouard (Claude Mann dans un petit rôle). Evidemment Antoine est jaloux (encore une caricature des méditéranéens) et il va y avoir rupture entre les deux. Cette seconde partie va être totalement dominé par Marie. Elle n'est pas la douce et jolie blonde totalement soumise du début du film. On voit que c'est elle qui va diriger le futur couple et qu'elle ne se laissera pas dominer par personne ni par son futur mari et encore moins par une des familles. A la fin, on retrouvera les pères qui finiront par comprendre que leurd enfants sont indépendants et qu'ils n'ont plus trop grand chose à dire pour diriger leurs vies.
Si le film a été organisé pour lancer leur société de production, la confrontation entre Gabin et Fernandel est intéressante. A l'exception de Marie Dubois, les autres rôles sont très réduits (même celui de Franck Fernandel) et Paulette Dubost a un rôle presque réduit à celui d'une figurante.
Marie Dubois raconte dans son livre (J'ai pas menti, j'ai pas tout dit ... Edition Plon) que Jean Gabin l'avait remarqué à la télévision et qu'il avait dit: "Je te laisse le choix des autres comédiens..., dit-il à Fernandel... mais moi je veux "la p'tite Dubois"". Le grand Jean Gabin avait pris Marie Dubois sous son aile et malgré les difficultés de jouer aux côtés de ces deux monstres sacrés, le déroulement du film s'était bien passé pour elle et pour l'ensemble de la distribution.
On aimerait bien savoir ce qu'en pense Christine Simon qui a un petit rôle d'adolescente pleine de vie et qu'elle assume brillamment, de cette confrontation avec d'aussi grands acteurs et aussi avec les autres acteurs Paulette Dubost et Marie Dubois.
Deux regrets pour finir: d'abord que le film ne soit pas en couleurs? On aurait ainsi pu comparer le bleu des yeux de Jean Gabin et ceux de Marie Dubois et ensuite qu'il n'y ait pratiquement aucun gros plan des comédiens.
Alain Bourgeois, Février 2018.
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Jean Gabin (Émile Malhouin) Fernandel (Adolphe Lartigue) Marie Dubois (Marie Malhouin) Franck Fernandel (Antoine Lartigue) Paulette Dubost (Françoise Malhouin) Christine Simon (Florence Malhouin) Rellys (Monsieur Corbidas) Frank David (Henri Lartigue) Noël Roquevert (L'estivant récalcitrant) Jean Lescot (Guillaume, un copain d'Antoine) Jacques Rispal (Brunin, le boulanger) Nicole Courget (Sophie Malhouin) Madeleine Sylvain (Éliane Lartigue) Joël Monteilhet (Jules Lartigue) Georges Rostan (Max Lartigue) Claude Mann (Charles-Édouard) Andrée Brabant (Femme sur pédalo) Claudine Berg (Susanne, la boulangère) Riri Beuf (Madame Corbidas) Yvonne Gamy (Félicie, la bonne) Jean-Pierre Sardot (Julien Corbidas) Max Amyl (Le concierge de l'hôtel) Pierre Decazes (Le cycliste)
Résumé : Deux étudiants s’aiment. Lui, c’est Antoine Lartigue, étudiant en troisième année de droit et fils d’un commerçant du sud de la France. Elle, c’est Marie Malhouin, bachelière (enfin elle le pense) et fille d’un fonctionnaire cadre de la SNCF. Ce sont les vacances et les jeunes gens comptent se marier à la rentrée. En 1965, il est de bon ton que les familles se rencontrent pour parler du mariage. Adolphe Lartigue invite donc la famille Malhouin sur la côte méditerranéenne.
La bonne ambiance va bientôt s’effriter à cause de la promiscuité, entre les fortes personnalités des chefs de famille. De plus, Antoine, très jaloux va se fâcher parce que Marie a retrouvé un de ses anciens flirts. Chacun des pères de famille va alors prendre parti pour son enfant si bien qu’Emile Malhouin repart, avec toute sa famille en région parisienne …
Fiche technique :
Réalisation : Gilles Grangier
Scénario et adaptation : Gilles Grangier, Claude Sautet, Pascal Jardin
Dialogue : Pascal Jardin
Assistants réalisateur : Serge Piolet, Jean-Marie Périer
Images : Robert Lefebvre
Opérateur : Gaston Muller, assisté de Guy Maria, Pierre Barbe
Son : Jean Rieul
Perchman : Marcel Corvaisier
Décors : Jacques Colombier, assisté de Henri Sonois, Jean Forestier
Montage : Jacqueline Douarinou-Sadoul, assisté de Eva Zora, Françoise Bal
Musique : Georges Delerue (Éditions Hortensia)
Photographe de plateau : Marcel Dole
Régisseur extérieur : Georges Fontenelle, René Brun
Maquillage : Marcel Bordenave, Yvonne Gasperina
Accessoiriste : Pierre Roudex, Louis Charpeau
Administrateur comptable: Maurice Otte
Régisseur général : Louis Manella, Mireille de Tissot
Tournage au Franstudio des Studios de Saint-Maurice et à Saint-Mandrier-sur-Mer ainsi qu'aux Sablettes, à La Seyne-sur-Mer, dans le Var du 8 septembre au 31 octobre 1964
Format : 35 mm — noir et blanc — 2.35:1 (Dyaliscope) — son monophonique (Westrex Recording System)
Tirage : Laboratoire L.T.C Saint-Cloud, Société S.O.R et P.P
Enregistrement : S.I.M.O à Boulogne
Générique : Jean Fouchet
Distribution : Valoria Films
Production : Gafer Films (Gabin-Fernandel)
Directeur de production : Roger de Broin
Première présentation : le 23 décembre 1964
Durée : 95 min
Genre : comédie dramatique
Visa de contrôle cinématographique N° 29.32
Box Office 1964 : 2,86 millions d'entrées
Bien entendu le film se termine bien (on est sauvés).
Le sujet du film est assez mince: le mariage entre deux étudiants de familles totalement différentes:
Marie (Marie Dubois) fait partie d'une famille parisienne. Elle est la deuxième fille de trois soeurs. La vie semble calme sous l'autorité du père (Jean Gabin). La mère (Paulette Dubost) s'occupe de ses trois filles et fait le tampon entre son mari et ses enfants. Si la grande soeur est totalement effacée (Nicole Courget ce rôle qui sera son seul rôle), Marie semble douce (mais ce n'est qu'une impression). Seule la petite, une adolescente (Christine Simon) amène un peu de mouvement à l'ensemble de la famille.
Antoine (Franck Fernandel) fait partie d'une famille méditéranéenne. Il est l'aîné d'une fratrie de quatre frères. Là encore c'est le père (Fernandel) qui domine même si la mère (Madeleine Sylvain) ne se laisse pas faire. La famille est toujours en mouvement et parle bruyemment.
On a donc deux caricatures de familles françaises très opposées et qui vont bientôt se heurter. Si les mères s'entendent bien; il n'en est pas de même des pères avec chacun une personnalité différente. Le père parision essaie de faire des efforts pour se contenir mais rapidement il va en avoir assez de la vie tumultueuses des sudistes
La première partie du film est donc un face à face entre Jean Gabin et Fernandel avec les deux amoureux en retrait. La seconde partie va commencer au moment où Marie retrouve par hasard , Charles-Edouard (Claude Mann dans un petit rôle). Evidemment Antoine est jaloux (encore une caricature des méditéranéens) et il va y avoir rupture entre les deux. Cette seconde partie va être totalement dominé par Marie. Elle n'est pas la douce et jolie blonde totalement soumise du début du film. On voit que c'est elle qui va diriger le futur couple et qu'elle ne se laissera pas dominer par personne ni par son futur mari et encore moins par une des familles. A la fin, on retrouvera les pères qui finiront par comprendre que leurd enfants sont indépendants et qu'ils n'ont plus trop grand chose à dire pour diriger leurs vies.
Si le film a été organisé pour lancer leur société de production, la confrontation entre Gabin et Fernandel est intéressante. A l'exception de Marie Dubois, les autres rôles sont très réduits (même celui de Franck Fernandel) et Paulette Dubost a un rôle presque réduit à celui d'une figurante.
Marie Dubois raconte dans son livre (J'ai pas menti, j'ai pas tout dit ... Edition Plon) que Jean Gabin l'avait remarqué à la télévision et qu'il avait dit: "Je te laisse le choix des autres comédiens..., dit-il à Fernandel... mais moi je veux "la p'tite Dubois"". Le grand Jean Gabin avait pris Marie Dubois sous son aile et malgré les difficultés de jouer aux côtés de ces deux monstres sacrés, le déroulement du film s'était bien passé pour elle et pour l'ensemble de la distribution.
On aimerait bien savoir ce qu'en pense Christine Simon qui a un petit rôle d'adolescente pleine de vie et qu'elle assume brillamment, de cette confrontation avec d'aussi grands acteurs et aussi avec les autres acteurs Paulette Dubost et Marie Dubois.
Deux regrets pour finir: d'abord que le film ne soit pas en couleurs? On aurait ainsi pu comparer le bleu des yeux de Jean Gabin et ceux de Marie Dubois et ensuite qu'il n'y ait pratiquement aucun gros plan des comédiens.
Alain Bourgeois, Février 2018.
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