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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
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Document sans nom
Christine Audhuy Corinne Landier (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12) Laurent Wesman le prince Philippe de Beruvie (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12) Martine Redon Maria Gregor (1, 2, 3, 6, 7, 9, 10, 11, 12) Gérard Depardieu Eddy Balmont (1, 2, 6, 7, 9, 10 ; 11, 12) Charles Moulin le colonel Ghero (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12) Bernadette Lange Amélie (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12) Jean Martin le comte de Fabregas (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12) Daniel Emilfork l’archiduc Charles de Badenberg (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 12) Romain Bouteille l’agent R.E.X. 33 (3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12) Rufus l’agent 77 22 (3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12) Gabrielle Doulcet Tante Agathe (1, 7, 8, 9, 10, 11, 12) Colette Régis la reine Géromine (2, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 12) Fabrice Dague Hermann, le majordome (2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 12) Jacques Robiolles Vittorio 1 (1, 2, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12) Jacques Canselier Vittorio 2 [crédité Jacques Kancelier] (1, 2, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12) Irène Schnell Lorelei, la soubrette (2, 3, 4, 5, 6, 7, 10, 12) Serge Spira Ricco, chef des partisans royalistes (3, 8, 9, 10) Roger Lumont le général président Milos Gregor (5, 9, 10, 11, 12) Aram Stéphan le roi Ferdinand (5, 6, 11, 12) Reine Villers Charlotte de Badenberg [créditée Ren Villers] (2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 12) Henri Guybet Ange-Michel de Rénucie, le couturier (1, 7, 11) Jacques Blot le brigadier (2, 6) Philippe Castelli le prince royal Roberto Sforzi (2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 12) Max Montavon le baron de Gutenburg (2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 12) Florence Blot la baronne de Gutenburg (2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 12) Monique Prevo Lady Brook (2, 4, 5, 6, 7, 8, 9) Daniel Villenfin l’infant Juan (2, 4, 5, 6, 7, 8, 9) Bernard Revon le réalisateur (11, 12) Jacqueline Fontaine la mère de Corinne (1, 7) Maurice Barek le rédacteur en chef (1, 10) Madeleine Bouchez Mme Louise 1, la première main (1, 2, 7, 10, 11) Jean Rupert Asturios, le photographe officiel (1) Marcel Leroy le chef du train (1) Annie Morange Annette, une cousette (1, 10, 11) Silvie Feit Louisette, une cousette (1, 10, 11) Edith Garraud Monique, une cousette (1, 10, 11) Herta Gaupman Geneviève, une cousette (1, 10, 11) Arlette Balkis Mme Louise 2) (1, 10, 11) Maurice Travail le directeur de l’hôtel) (5) Véronique Fesch la standardiste (5, 6) Maurice Sommer le chanteur de variétés (6, 8, 9) Alfred Baillou le chef du commando nationaliste (8, 9) Ludo un membre du commando nationaliste (8, 9) Johnny Cacao un membre du commando nationaliste (8, 9) Robert Kerly un membre du commando nationaliste (8, 9) Henri Courseaux le journaliste (9) Hubert Lassiat un invité de l’Archiduc (2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 12) [non crédité] Georges Lemoyne un invité de l’Archiduc (2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9) [non crédité] Guy Bonnafoux un invité de l’Archiduc (4) [non crédité] Maurice Devienne un invité de l’Archiduc (2, 4, 6, 8) [non crédité] Gaston Meunier un invité de l’Archiduc (2, 4, 6, 7, 8, 9) [non crédité] Lucette Gill une invitée de l’Archiduc (3, 4, 6, 8, 9, 12) [non crédité] Percival Russel un membre du commando nationaliste (3, 7, 8, 9) [non crédité] Jean-Pierre Elga le secrétaire du président Milos Gregor (9) [non crédité] La voix de Jean Martin le narrateur (du 2 au 12) [non crédité] Entre parenthèses, les numéros des épisodes.
Document sans nom
Scénario : Juliette Saint-Giniez. Adaptation : Juliette Saint-Giniez, Henri Kubnick et Jean-Michel Meurice. Dialogues : Henri Kubnick. Directeur de la photographie : Jean Graglia (couleur). Cadrage : Jean Guérin. Assistant caméra : Alain Escaudemaison. Musique : Jean Morlier. Chanson interprétée par : René Jolly. Paroles de la chanson : Gérard Manset et Etienne Rodagil [= Etienne Roda-Gil]. Ingénieur du son : Guy Solignac. Assistant son : Edouard Hoffmann. Montage : Michel Plat. Assistante monteuse : Aline Jonas. Décorateur : Gérard Dubois. Assistants décorateurs : Daniel Heitz et Michel Millecamps. Costumier : Jérôme Tramini. Assistant costumier : Manuel Tortosa. Habilleuses : Marie-Claude Magnan et Jackyne Beauvallet. Maquillage : Colette Dagon et Léone Noël. Coiffures : Christiane Wenck. Mixage : N’Guyen Daï Hong et Michel Saint-Denis. Bruitage : André Naudin. Chefs électriciens : Raymond Houlette et Jean-Claude Hamelin. Chefs machinistes : Alain Lebel et Jean-Pierre Goilard. Régie d’extérieurs : Pierre Soulat. Accessoiristes : Serge David et Jacques Jourdain. Assistants réalisation : Geoffroy Pieyre de Mandiargues et Jean-Pierre Alessandri. Script-girl : Marie-Claude Charlot. Chorégraphie : Johnny Mary. Collaboration artistique : Claude Blosseville, Michel Muszlak et Patrick Volson. Chef de plateau : Bob Gelin. Chef de production : Alain Gauthier. Secrétaire de production : Mireille Jacoby. Animation générique : Jacques Ansan, Michel Bertrand et Françoise Louvel. Production : Office de Radiodiffusion Télévision Française (ORTF). Diffusion : du 09 au 29/12/1970. Durées des épisodes : 27,19 (épisode 1), 26,41 (2), 28 (3), 26,17 (4), 27,17 (5), 27,11 (6), 27,24 (7), 26,57 (8), 27,26 (9), 28,17 (10), 27,50 (11), 26,46 (12). Durée totale du feuilleton : 327 mn
Liste des épisodes : Rendez-vous à Badenberg (1), Le Château (2), Les Espions (3), Le Bal (4), La Chasse (5), Amour et prison (6), L’Enlèvement (7), Renversement de situation (8), Le Coup d’état (9), Retour à Paris (10), En exil (11), Coup de théâtre (12).
L'Archiduc Charles organise une grande réception dans son château de Badenberg. De nombreux membres de familles princières y sont invités, dont Maria Gregor, la fille du dictateur Milos Gregor, de Béruvie. Eddy Balmont, jeune journaliste de "Paris Nouvelles", est chargé de couvrir l'événement. Capricieuse, Maria Gregor, de passage à Paris pour choisir ses robes et soucieuse de ne pas être photographiée, emmène avec elle Corinne, une cousette de la maison de couture. Par un concours de circonstance, en arrivant à Badenberg, Corinne est prise pour Maria Gregor. Le prince Philippe de Béruvie en tombe amoureux, d’autant plus que son conseiller, le comte de Fabregas, intrigue pour un mariage politique entre lui et ladite Maria Gregor. Des espions débarquent, travaillant pour Fabregas et le vieux roi Ferdinand. Eddy Balmont retrouve la véritable Maria, recueillie par des paysans, tandis que le colonel Ghero s’étrangle de rage devant cet insurmontable quiproquo. Ricco, le chef des partisans royalistes, menace d’un coup d’état. Mais l’amour prend le dessus sur toutes ces intrigues de cours, la petite cousette et le prince tombant amoureux l’un de l’autre, le reporter photographe et la fille du dictateur de même.
Une fantaisie très confuse, qui est surtout le prétexte à des numéros d’acteurs bien choisis, jeunes talents prometteurs issus du théâtre d’avant-garde, de la Nouvelle Vague et du cabaret-théâtre, et figures chevronnées de la télévision comme Jean Martin. Gérard Depardieu est à ses débuts et déjà d’un naturel irrésistible, Daniel Emilfork est hélas sacrifié, tandis que Charles Moulin charge un peu trop son rôle de colonel irascible. Le duo Canselier/Robiolles et surtout les antagonistes espions Rufus/Romain Bouteille ajoutent une bonne dose de légèreté burlesque. Philippe Castelli, Max Montavon et Florence Blot, invités de l’Archiduc, sont de nombreux épisodes mais sont plus des silhouettes décoratives que des personnages. On trouve encore un curieux commando de nains armés et un final chorégraphié, bien dans l’esprit de l’ORTF d’alors. Ces touches de comédie insolite n’empêchent pas un relatif ennui, qui s’installe au fil des épisodes. Premier et unique feuilleton de Jean-Michel Meurice, qui avait été l’un des chefs opérateurs de La Boulangère de Monceau, et qui se tourna ensuite principalement vers le documentaire. Il fut l’une des personnalités à l’origine de la création d’Arte et est aussi artiste-peintre. Il y a justement une recherche graphique originale dans Rendez-vous à Badenberg, un goût pour des plans découpés comme des cases de BD, des clins d’yeux à Magritte, au pop art, à la BD contemporaine (voir les lectures de Robiolles).
Note : Jean-Michel Meurice est crédité Meurisse au générique.
Fiche établie par Christophe Bier, mars 2018.
Note Alain S. :
Diffusion du feuilleton (d’après télé 7 jours ) :
1 : Mercredi 09/12/70 : 2ème chaîne, 15h10
2 : Vendredi 11/12/70 : 2ème chaîne, 15h10
3 : Samedi 12/12/70 : 2ème chaîne, 16h25
4 : Mardi 15/12/70 : 2ème chaîne, 15h10
5 : Mercredi 16/12/70 : 2ème chaîne, 15h10
6 : Vendredi 18/12/70 : 2ème chaîne, 15h10
7 : Samedi 19/12/70 : 2ème chaîne, 16h25
8 : Mardi 22/12/70 : 2ème chaîne, 15h10
9 : Mercredi 23/12/70 : 2ème chaîne, 15h10
10 : Vendredi 25/12/70 : 2ème chaîne, 15h10
11 : Samedi 26/12/70 : 2ème chaîne, 16h25
12 : Mardi 29/12/70 : 2ème chaîne, 15h10
Pas de « fiches programmes » télé 7 jours pour la diffusion de ce feuilleton, juste un petit résumé, pas le fameux « voir pages x-y », donc pas d’articles et pas non plus de courrier des lecteurs (mais il me manque le n°558 qui a suivi la diffusion de ce feuilleton).
Bref « Rendez-vous à Badenberg » a été diffusé dans l’indifférence générale, et c’est un peu dommage vu l’originalité de ce feuilleton…
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Bernadette Lange lit un roman photo
Evelyne la secretaire de redaction
Georges Lemoyne assis a gauche
Christine Audhuy Corinne Landier (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12) Laurent Wesman le prince Philippe de Beruvie (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12) Martine Redon Maria Gregor (1, 2, 3, 6, 7, 9, 10, 11, 12) Gérard Depardieu Eddy Balmont (1, 2, 6, 7, 9, 10 ; 11, 12) Charles Moulin le colonel Ghero (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12) Bernadette Lange Amélie (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12) Jean Martin le comte de Fabregas (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12) Daniel Emilfork l’archiduc Charles de Badenberg (1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 12) Romain Bouteille l’agent R.E.X. 33 (3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12) Rufus l’agent 77 22 (3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12) Gabrielle Doulcet Tante Agathe (1, 7, 8, 9, 10, 11, 12) Colette Régis la reine Géromine (2, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 12) Fabrice Dague Hermann, le majordome (2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 12) Jacques Robiolles Vittorio 1 (1, 2, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12) Jacques Canselier Vittorio 2 [crédité Jacques Kancelier] (1, 2, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12) Irène Schnell Lorelei, la soubrette (2, 3, 4, 5, 6, 7, 10, 12) Serge Spira Ricco, chef des partisans royalistes (3, 8, 9, 10) Roger Lumont le général président Milos Gregor (5, 9, 10, 11, 12) Aram Stéphan le roi Ferdinand (5, 6, 11, 12) Reine Villers Charlotte de Badenberg [créditée Ren Villers] (2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 12) Henri Guybet Ange-Michel de Rénucie, le couturier (1, 7, 11) Jacques Blot le brigadier (2, 6) Philippe Castelli le prince royal Roberto Sforzi (2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 12) Max Montavon le baron de Gutenburg (2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 12) Florence Blot la baronne de Gutenburg (2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 12) Monique Prevo Lady Brook (2, 4, 5, 6, 7, 8, 9) Daniel Villenfin l’infant Juan (2, 4, 5, 6, 7, 8, 9) Bernard Revon le réalisateur (11, 12) Jacqueline Fontaine la mère de Corinne (1, 7) Maurice Barek le rédacteur en chef (1, 10) Madeleine Bouchez Mme Louise 1, la première main (1, 2, 7, 10, 11) Jean Rupert Asturios, le photographe officiel (1) Marcel Leroy le chef du train (1) Annie Morange Annette, une cousette (1, 10, 11) Silvie Feit Louisette, une cousette (1, 10, 11) Edith Garraud Monique, une cousette (1, 10, 11) Herta Gaupman Geneviève, une cousette (1, 10, 11) Arlette Balkis Mme Louise 2) (1, 10, 11) Maurice Travail le directeur de l’hôtel) (5) Véronique Fesch la standardiste (5, 6) Maurice Sommer le chanteur de variétés (6, 8, 9) Alfred Baillou le chef du commando nationaliste (8, 9) Ludo un membre du commando nationaliste (8, 9) Johnny Cacao un membre du commando nationaliste (8, 9) Robert Kerly un membre du commando nationaliste (8, 9) Henri Courseaux le journaliste (9) Hubert Lassiat un invité de l’Archiduc (2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 12) [non crédité] Georges Lemoyne un invité de l’Archiduc (2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9) [non crédité] Guy Bonnafoux un invité de l’Archiduc (4) [non crédité] Maurice Devienne un invité de l’Archiduc (2, 4, 6, 8) [non crédité] Gaston Meunier un invité de l’Archiduc (2, 4, 6, 7, 8, 9) [non crédité] Lucette Gill une invitée de l’Archiduc (3, 4, 6, 8, 9, 12) [non crédité] Percival Russel un membre du commando nationaliste (3, 7, 8, 9) [non crédité] Jean-Pierre Elga le secrétaire du président Milos Gregor (9) [non crédité] La voix de Jean Martin le narrateur (du 2 au 12) [non crédité] Entre parenthèses, les numéros des épisodes.
Scénario : Juliette Saint-Giniez. Adaptation : Juliette Saint-Giniez, Henri Kubnick et Jean-Michel Meurice. Dialogues : Henri Kubnick. Directeur de la photographie : Jean Graglia (couleur). Cadrage : Jean Guérin. Assistant caméra : Alain Escaudemaison. Musique : Jean Morlier. Chanson interprétée par : René Jolly. Paroles de la chanson : Gérard Manset et Etienne Rodagil [= Etienne Roda-Gil]. Ingénieur du son : Guy Solignac. Assistant son : Edouard Hoffmann. Montage : Michel Plat. Assistante monteuse : Aline Jonas. Décorateur : Gérard Dubois. Assistants décorateurs : Daniel Heitz et Michel Millecamps. Costumier : Jérôme Tramini. Assistant costumier : Manuel Tortosa. Habilleuses : Marie-Claude Magnan et Jackyne Beauvallet. Maquillage : Colette Dagon et Léone Noël. Coiffures : Christiane Wenck. Mixage : N’Guyen Daï Hong et Michel Saint-Denis. Bruitage : André Naudin. Chefs électriciens : Raymond Houlette et Jean-Claude Hamelin. Chefs machinistes : Alain Lebel et Jean-Pierre Goilard. Régie d’extérieurs : Pierre Soulat. Accessoiristes : Serge David et Jacques Jourdain. Assistants réalisation : Geoffroy Pieyre de Mandiargues et Jean-Pierre Alessandri. Script-girl : Marie-Claude Charlot. Chorégraphie : Johnny Mary. Collaboration artistique : Claude Blosseville, Michel Muszlak et Patrick Volson. Chef de plateau : Bob Gelin. Chef de production : Alain Gauthier. Secrétaire de production : Mireille Jacoby. Animation générique : Jacques Ansan, Michel Bertrand et Françoise Louvel. Production : Office de Radiodiffusion Télévision Française (ORTF). Diffusion : du 09 au 29/12/1970. Durées des épisodes : 27,19 (épisode 1), 26,41 (2), 28 (3), 26,17 (4), 27,17 (5), 27,11 (6), 27,24 (7), 26,57 (8), 27,26 (9), 28,17 (10), 27,50 (11), 26,46 (12). Durée totale du feuilleton : 327 mn
Liste des épisodes : Rendez-vous à Badenberg (1), Le Château (2), Les Espions (3), Le Bal (4), La Chasse (5), Amour et prison (6), L’Enlèvement (7), Renversement de situation (8), Le Coup d’état (9), Retour à Paris (10), En exil (11), Coup de théâtre (12).
L'Archiduc Charles organise une grande réception dans son château de Badenberg. De nombreux membres de familles princières y sont invités, dont Maria Gregor, la fille du dictateur Milos Gregor, de Béruvie. Eddy Balmont, jeune journaliste de "Paris Nouvelles", est chargé de couvrir l'événement. Capricieuse, Maria Gregor, de passage à Paris pour choisir ses robes et soucieuse de ne pas être photographiée, emmène avec elle Corinne, une cousette de la maison de couture. Par un concours de circonstance, en arrivant à Badenberg, Corinne est prise pour Maria Gregor. Le prince Philippe de Béruvie en tombe amoureux, d’autant plus que son conseiller, le comte de Fabregas, intrigue pour un mariage politique entre lui et ladite Maria Gregor. Des espions débarquent, travaillant pour Fabregas et le vieux roi Ferdinand. Eddy Balmont retrouve la véritable Maria, recueillie par des paysans, tandis que le colonel Ghero s’étrangle de rage devant cet insurmontable quiproquo. Ricco, le chef des partisans royalistes, menace d’un coup d’état. Mais l’amour prend le dessus sur toutes ces intrigues de cours, la petite cousette et le prince tombant amoureux l’un de l’autre, le reporter photographe et la fille du dictateur de même.
Une fantaisie très confuse, qui est surtout le prétexte à des numéros d’acteurs bien choisis, jeunes talents prometteurs issus du théâtre d’avant-garde, de la Nouvelle Vague et du cabaret-théâtre, et figures chevronnées de la télévision comme Jean Martin. Gérard Depardieu est à ses débuts et déjà d’un naturel irrésistible, Daniel Emilfork est hélas sacrifié, tandis que Charles Moulin charge un peu trop son rôle de colonel irascible. Le duo Canselier/Robiolles et surtout les antagonistes espions Rufus/Romain Bouteille ajoutent une bonne dose de légèreté burlesque. Philippe Castelli, Max Montavon et Florence Blot, invités de l’Archiduc, sont de nombreux épisodes mais sont plus des silhouettes décoratives que des personnages. On trouve encore un curieux commando de nains armés et un final chorégraphié, bien dans l’esprit de l’ORTF d’alors. Ces touches de comédie insolite n’empêchent pas un relatif ennui, qui s’installe au fil des épisodes. Premier et unique feuilleton de Jean-Michel Meurice, qui avait été l’un des chefs opérateurs de La Boulangère de Monceau, et qui se tourna ensuite principalement vers le documentaire. Il fut l’une des personnalités à l’origine de la création d’Arte et est aussi artiste-peintre. Il y a justement une recherche graphique originale dans Rendez-vous à Badenberg, un goût pour des plans découpés comme des cases de BD, des clins d’yeux à Magritte, au pop art, à la BD contemporaine (voir les lectures de Robiolles).
Note : Jean-Michel Meurice est crédité Meurisse au générique.
Fiche établie par Christophe Bier, mars 2018.
Note Alain S. :
Diffusion du feuilleton (d’après télé 7 jours ) :
1 : Mercredi 09/12/70 : 2ème chaîne, 15h10
2 : Vendredi 11/12/70 : 2ème chaîne, 15h10
3 : Samedi 12/12/70 : 2ème chaîne, 16h25
4 : Mardi 15/12/70 : 2ème chaîne, 15h10
5 : Mercredi 16/12/70 : 2ème chaîne, 15h10
6 : Vendredi 18/12/70 : 2ème chaîne, 15h10
7 : Samedi 19/12/70 : 2ème chaîne, 16h25
8 : Mardi 22/12/70 : 2ème chaîne, 15h10
9 : Mercredi 23/12/70 : 2ème chaîne, 15h10
10 : Vendredi 25/12/70 : 2ème chaîne, 15h10
11 : Samedi 26/12/70 : 2ème chaîne, 16h25
12 : Mardi 29/12/70 : 2ème chaîne, 15h10
Pas de « fiches programmes » télé 7 jours pour la diffusion de ce feuilleton, juste un petit résumé, pas le fameux « voir pages x-y », donc pas d’articles et pas non plus de courrier des lecteurs (mais il me manque le n°558 qui a suivi la diffusion de ce feuilleton).
Bref « Rendez-vous à Badenberg » a été diffusé dans l’indifférence générale, et c’est un peu dommage vu l’originalité de ce feuilleton…