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    Max Ophüls - 1950
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    Distribution :


     Serge Reggiani dans La ronde
     
     
    Serge Reggiani 


     Simone Signoret dans La ronde
     
     
    Simone Signoret 


     Simone Simon dans La ronde
     
     
    Simone Simon 


     Daniel Gélin dans La ronde
     
     
    Daniel Gélin 


     Danielle Darrieux dans La ronde
     
     
    Danielle Darrieux 


     Fernand Gravey dans La ronde
     
     
    Fernand Gravey 


     Odette Joyeux dans La ronde
     
     
    Odette Joyeux 


     Jean-Louis Barrault dans La ronde
     
     
    Jean-Louis Barrault 


     Gérard Philipe dans La ronde
     
     
    Gérard Philipe 


     Charles Vissières dans La ronde
     
     
    Charles Vissières 


     Jean Clarieux dans La ronde
     
     
    Jean Clarieux 


     Robert Vattier dans La ronde
     
     
    Robert Vattier 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    La ronde La ronde

    La ronde La ronde

    Anton Walbrook et Fernand Gravey Anton Walbrook et Fernand Gravey

    Anton Walbrook et Gerard Philipe Anton Walbrook et Gerard Philipe

    Anton Walbrook et Simone Signoret Anton Walbrook et Simone Signoret

    Anton Walbrook et Simone Simon Anton Walbrook et Simone Simon

    Anton Walbrook Anton Walbrook

    Daniel Gelin et Danielle Darrieux Daniel Gelin et Danielle Darrieux

    Daniel Gelin Daniel Gelin

    Danielle Darrieux Danielle Darrieux

    Fernand Gravey et Danielle Darrieux Fernand Gravey et Danielle Darrieux

    Fernand Gravey et Odette Joyeux Fernand Gravey et Odette Joyeux

    Gerard Philipe et Jean Ozenne Gerard Philipe et Jean Ozenne

    Gerard Philipe Gerard Philipe

    Isa Miranda et Gerard Philipe Isa Miranda et Gerard Philipe

    Isa Miranda et Jean Louis Barrault Isa Miranda et Jean Louis Barrault

    Isa Miranda Isa Miranda

    Jean Louis Barrault Jean Louis Barrault

    Marcel Merovee et Anton Walbrook Marcel Merovee et Anton Walbrook

    Odette Joyeux et Charles Vissieres Odette Joyeux et Charles Vissieres

    Odette Joyeux et Jean Louis Barrault Odette Joyeux et Jean Louis Barrault

    Odette Joyeux Odette Joyeux

    Robert Vattier Robert Vattier

    Serge Reggiani et Simone Simon Serge Reggiani et Simone Simon

    Simone Signoret et Gerard Philipe Simone Signoret et Gerard Philipe

    Simone Signoret et Serge Reggian Simone Signoret et Serge Reggian

    Simone Signoret Simone Signoret

    Simone Simon et Daniel Gelin Simone Simon et Daniel Gelin


    Document sans nom
    Anton WALBROOK  le meneur de jeu Simone SIGNORET  Léocadie, la prostituée Serge REGGIANI  Franz, le soldat Simone SIMON  Marie, la femme de chambre Daniel GELIN  Alfred, le jeune homme Danielle DARRIEUX  Emma Breitkopf, la femme mariée Fernand GRAVEY  Charles Breitkopf, le mari Odette JOYEUX  Anna, la grisette Jean-Louis BARRAULT  Robert Kuhlenkampf, le poète Isa MIRANDA  Charlotte, la comédienne Gérard PHILIPE  le comte Robert VATTIER  Professeur Schüller Charles VISSIERES  le concierge du théâtre Jean CLARIEUX  le brigadier Marcel MEROVEE  Toni, le serveur Jean OZENNE  l'ami du comte Jean LANDIER   Paulette FRANTZ  René MARJAC 
    Document sans nom
    De retour en France après sa parenthèse américaine, Max Ophuls inaugure avec « La ronde » une fin de carrière prestigieuse ponctuée de quatre chefs d’œuvre. Adaptant avec Jacques Natanson la pièce d’Arthur Schnitzler créée en 1861, il nous transporte dans la Vienne de 1900 – une Vienne de studio – au son d’une valse d’Oscar Strauss pour laquelle Louis Ducreux écrivit les paroles d’une chanson reprise à l’envi par le meneur de jeu : « Tournent, tournent mes personnages… »

    Un Anton Walbrook ironique fait tourner le manège des amours éphémères où se rencontrent tour à tour dix personnages interprétés par des comédiens célèbres. La première à rentrer dans la ronde est Simone Signoret, belle et lasse prostituée, qui racole Serge Reggiani – deux ans avant « Casque d’or » – mais celui-ci, soldat volage, jette son dévolu sur Simone Simon qu’il abandonne aussitôt. Le meneur de jeu console la petite bonne qui séduit le fils de ses patrons, un Daniel Gélin bien timide, prêt pourtant à séduire une femme mariée (Danielle Darrieux) que son vieux mari (Fernand Gravey) ennuie… Le dit mari disserte sur l’amour conjugal avant de séduire une grisette (Odette Joyeux) amoureuse d’un poète (Jean-Louis Barrault) qui l’oublie pour une comédienne célèbre (Isa Miranda). La comédienne lui préfère un gentilhomme décadent (Gérard Philipe) qui, au matin d’une nuit de beuverie, se retrouve dans le lit de la prostituée…

    Les scènes qui réunissent Jean-Louis Barrault et Isa Miranda peuvent justifier un léger bémol car l’acteur en fait vraiment trop et l’actrice italienne est doublée et nous fait regretter Marlene Dietrich qui devait jouer ce rôle. Toutefois le reste de la distribution est admirable et parfois surprenant comme un Gérard Philipe au jeu volontairement mécanique. Les scènes de Daniel Gélin et Danielle Darrieux sont sans doute les meilleures, y compris avec leurs partenaires réciproques, Simone Simon et Fernand Gravey. Il faut voir le couple Gravey-Darrieux cadré dans l’immense lit conjugal pour mesurer l’ennui qui peut naître du mariage ! Quant au jeune homme trop entreprenant, son fiasco amoureux est souligné ironiquement par la panne du manège… Lorsque les rapports menacent de devenir torrides, le meneur de jeu prend ses ciseaux et coupe la pellicule en guise de censure ! L’humour est omniprésent, le dialogue savoureux, la mise en scène brillante, la caméra sans cesse en mouvement mais cette ronde de l’amour est surtout le constat de l’absence d’amour véritable.

    Jean-Paul Briant, Septembre 2021

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