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  • Le festin de Babette 
    Gabriel Axel - 1987
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    Distribution :


     Stephane Audran dans Le festin de Babette
     
     
    Stephane Audran 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    Le festin de Babette Le festin de Babette

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    1 Commentaire

    Jipi

    Date : 15-12-2020 Heure : 11:04:09



    "Les efforts cachés sont la lumière du silence." Cette côte danoise du Jütland rongée par les vents et la pluie ne se perçoit jour après jour que dans ses abstinences et ses sacrifices. Le père est rugueux, aussi austère que le climat de ses lieux au bout de nulle part ou la plupart de son temps ne s’offre qu’a dieu. Une vie de dévotion que Martina et Philippa subissent sans remous ni révoltes. Naguère belles, désirables et courtisées, leur destin est désormais tracé, ce sera une vie de dévotes sans attraits loin des villes et des prétendants. Babette en bout de course dans ce lieu hors du temps formate les efforts nécessaires afin d’acquérir l’admiration de tous. Soudainement enrichie elle organise dans l’anonymat un succulent dîner français commémorant le centenaire de la naissance du père de Martina et Philippa. Les invités aux visages de pierres dont les sens sont dans l’impossibilité de s’exprimer suite à leurs contraintes religieuses, s’interdisent volontairement toutes réactions devant les saveurs inconnues de toutes ces tentations culinaires. Peu à peu l’alcool restaure des couleurs oubliées sur des visages préalablement ternes et sans verbe. Des gestes tendres apparaissent, des sourires se dessinent sur des visages que l’on effleure de ses mains. Le général Lorentz ancien prétendant éconduit de Philippa se pâme devant ces cailles en sarcophages lui remémorant le souvenir d’un merveilleux séjour Parisien. Quoi de plus original que de se révéler par un odorat, sans se montrer en transpirant dans l’indifférence. S’identifier par le gout en disposant harmonieusement des mets oubliés ou inconnus dans une assiette. N’attendre aucune reconnaissance de convives rassasiées complètement régénérées suite à l’apparition de recettes succulentes ayant données grâce à leurs arômes les plus capiteux l’envie de renaitre et de communiquer.