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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Pierre Fresnay Alexandre Damville Jean Barney Georges Damville Sylvie Milhaud Béatrice Louise Debrackel Honorine Nicole Maurey Eve Yvonne Clech Isabelle Pontillac Jean Michaud le ministre Armand Isnard Stéphane Hélène Dieudonné la vieille dame Monique Morisi Marguerite Villère André Dalibert l'éditeur Robert Vattier le concierge Raymonde Vattier Louise Bérangère Etcheverry Odette Merlot Alain Chevalier Germain Menissey Michel Mella Michel Marin Françoise Lefevre Elisabeth Robert Darmon journaliste TV Clément Michu reporter Jacques Fontan le peintre Jacques Munier le commissaire Robert Bremant le brigadier William Seror le metteur en scène
Document sans nom
Adaptation du roman éponyme de Michel de Saint Pierre, paru en 1957 sur le thème de la confrontation de deux conceptions de l'existence et du métier d'auteur, à travers l'affrontement d'un père et d'un fils, tous deux écrivains.
La nouvelle secrétaire d'Alexandre Damville se présente au domicile du célèbre écrivain. Le "maître" vit dans un décor somptueux au milieu d'objets rares de l'ancienne Egypte. Conscient de sa célébrité, hautain, glacial, rien ne semble l'émouvoir. Pourtant, Alexandre Damville a un fils, également écrivain, mais en révolte contre lui. Georges Damville accumule les provocations. Il vient de passer quelques heures en prison pour troubles sur la voie publique. Il a pris l'habitude de boire et se présente en pleine nuit, ivre, chez son père. La rencontre est très orageuse. Georges va même jusqu'à reprocher à son père d'avoir laissé mourir sa mère...
Mots clés : adaptation d'oeuvre ; roman (Les Ecrivains) ; écrivain ; relation parent enfant (père-fils) ; classe d'âge (génération) ; notoriété ; alcoolisme ; Paris
Date de 1re diffusion : mercredi 05/12/1973
Durée : 01:40:00
Critique :
La première moitié de notre siècle a connu le genre hobereau des lettres, maîtres à penser tous azimuts, mégalomanes et pontifiants, s'exprimant, le plus souvent, en formules désuètes devant une cour éperdue d'admiration. C'est un personnage de ce style que nous présente Robert Guez, qui a magnifiquement réussi son adaptation et sa réalisation du roman de Michel de Saint-Pierre, « Les Ecrivains ». Pierre Fresnay incarne cet écrivain adulé, hautain et solitaire avec une vérité presque gênante tant son art est consommé. Enonçant des lapalissades ou des jugements abrupts avec une naïveté pompeuse, ne rencontrant et n'admettant jamais la contradiction, le grand homme plane au-dessus des réalités immédiates, ayant oublié jusqu'à leur existence. Reconnaissons, aujourd'hui, que chez les écrivains, cette race est à peu près éteinte. Mais on trouve aisément leurs pareils dans le spectacle : virtuose, chanteurs d'opéra ou vedettes en vogue. En face du monstre, campé par Fresnay, Jean Barney est excellent dans le rôle du fils révolté, écrasé par la personnalité mégalomaniaque du père. Acide et chaleureux, il en donne le contrepoint exact. Nicole Maurey, dans le charme et la demi-teinte, elle joue la maîtresse de l'écrivain despotique, est parfaite. Signalons la qualité de présence attachante de Sylvie Milhaud, en secrétaire dévouée et avisée. Elle possède une justesse de ton rare.
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Berangere Etcheverry et Jean Barney
Pierre Fresnay Alexandre Damville Jean Barney Georges Damville Sylvie Milhaud Béatrice Louise Debrackel Honorine Nicole Maurey Eve Yvonne Clech Isabelle Pontillac Jean Michaud le ministre Armand Isnard Stéphane Hélène Dieudonné la vieille dame Monique Morisi Marguerite Villère André Dalibert l'éditeur Robert Vattier le concierge Raymonde Vattier Louise Bérangère Etcheverry Odette Merlot Alain Chevalier Germain Menissey Michel Mella Michel Marin Françoise Lefevre Elisabeth Robert Darmon journaliste TV Clément Michu reporter Jacques Fontan le peintre Jacques Munier le commissaire Robert Bremant le brigadier William Seror le metteur en scène
Adaptation du roman éponyme de Michel de Saint Pierre, paru en 1957 sur le thème de la confrontation de deux conceptions de l'existence et du métier d'auteur, à travers l'affrontement d'un père et d'un fils, tous deux écrivains.
La nouvelle secrétaire d'Alexandre Damville se présente au domicile du célèbre écrivain. Le "maître" vit dans un décor somptueux au milieu d'objets rares de l'ancienne Egypte. Conscient de sa célébrité, hautain, glacial, rien ne semble l'émouvoir. Pourtant, Alexandre Damville a un fils, également écrivain, mais en révolte contre lui. Georges Damville accumule les provocations. Il vient de passer quelques heures en prison pour troubles sur la voie publique. Il a pris l'habitude de boire et se présente en pleine nuit, ivre, chez son père. La rencontre est très orageuse. Georges va même jusqu'à reprocher à son père d'avoir laissé mourir sa mère...
Mots clés : adaptation d'oeuvre ; roman (Les Ecrivains) ; écrivain ; relation parent enfant (père-fils) ; classe d'âge (génération) ; notoriété ; alcoolisme ; Paris
Date de 1re diffusion : mercredi 05/12/1973
Durée : 01:40:00
Critique :
La première moitié de notre siècle a connu le genre hobereau des lettres, maîtres à penser tous azimuts, mégalomanes et pontifiants, s'exprimant, le plus souvent, en formules désuètes devant une cour éperdue d'admiration. C'est un personnage de ce style que nous présente Robert Guez, qui a magnifiquement réussi son adaptation et sa réalisation du roman de Michel de Saint-Pierre, « Les Ecrivains ». Pierre Fresnay incarne cet écrivain adulé, hautain et solitaire avec une vérité presque gênante tant son art est consommé. Enonçant des lapalissades ou des jugements abrupts avec une naïveté pompeuse, ne rencontrant et n'admettant jamais la contradiction, le grand homme plane au-dessus des réalités immédiates, ayant oublié jusqu'à leur existence. Reconnaissons, aujourd'hui, que chez les écrivains, cette race est à peu près éteinte. Mais on trouve aisément leurs pareils dans le spectacle : virtuose, chanteurs d'opéra ou vedettes en vogue. En face du monstre, campé par Fresnay, Jean Barney est excellent dans le rôle du fils révolté, écrasé par la personnalité mégalomaniaque du père. Acide et chaleureux, il en donne le contrepoint exact. Nicole Maurey, dans le charme et la demi-teinte, elle joue la maîtresse de l'écrivain despotique, est parfaite. Signalons la qualité de présence attachante de Sylvie Milhaud, en secrétaire dévouée et avisée. Elle possède une justesse de ton rare.
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