Sans fleurs ni couronnes
Claude Loursais - 1964
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Les cinq dernières minutes : Sans fleurs ni couronnes
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Raymond Souplex inspecteur Bourrel Jean Daurand Dupuy Pierre Collet l'agent de la PJ Andrée Tainsy Marie Malbosc André Weber Julien Courgeon Yves Bureau Michard Pierre Tornade le garagiste Albert Rémy Loupiac Jean Clarieux Monsieur Henri Bugette un ouvrier Serge Bento un ouvrier Jean Menil un ouvrier Donato Bastos Pedro Golega Charles Moulin Malbosc Micheline Luccioni Jeanine Michel Robert le gosse Michel Tureau Jean-Claude Paul Preboist Emilie Modeste Suzanne Courtal Mme Henri Florence Blot une cliente Liliane Gaudet la secrétaire Marcel Beglier le chauffeur Raoul Isella un motard Henri Rondel un motard
Cette nouvelle enquête de l'inspecteur Bourrel nous conduit en banlieue parisienne chez un éleveur de porc Antoine Malbosc soupconné d'avoir tué un ouvrier portugais et d'avoir pris la fuite en emmenant le corps. L'équipe Bourrel-Dupuy mène son enquête dans des lieux très divers : une porcherie, un café-restaurant, un magasin, dans les rues de banlieue, sur une route nationale, en forêt, dans un bidonville, dans les cuisines d'un grand restaurant ... Au cours de leurs investigations, ils rencontrent des proches de la victime ou du présumé assassin qui vont devenir autant de suspects : Pedro Golega, le frère de la victime, Loupiac, un éleveur de porcs, Marie Malbosc, la seconde femme d'Antoine, Jean-Claude, le fils de Marie, ainsi que Julien Courgeon, ouvrier à la porcherie, Modeste, plongeur dans un restaurant parisien et Jeanine, la maîtresse de Loupiac.
Un des cinq meilleurs épisodes de la série (Télérama).
Mots clés : enquête policière ; élevage ; porcherie
Bourrel et Sylvie
Nous avons passé, samedi, une fort bonne soirée. L'inspecteur Bourrel, Claude Loursais et leurs « Cinq Dernières Minutes » nous emmenèrent d'abord dans un milieu curieux, aux portes de Paris, chez les éleveurs de porcs qui, pour nourrir leur cheptel, achètent aux restaurateurs leurs croûtons de pain et leurs eaux grasses. Puis Chalais nous présenta un grand numéro de fauve : Sylvie en liberté. Malgré son âge, qu'elle a la coquetterie d'avouer, cette grande comédienne a encore la dent impitoyable. Le metteur en scène Marcel Carné en fut la première victime. Comme Chalais demandait à Sylvie ce qu'elle en pensait, elle se contenta de répondre : « Un vieux ! »
Robert Bresson fut plus mal traité encore par un sourire et un silence qui en disaient long. Ce fut enfin une charmante comédienne de l'écran qui fut massacrée. Mais Sylvie n'en serait pas restée là. L'œil étincelant, la bouche gourmande, la dent en appétit, elle était prête à déchiqueter, mais Chalais, prudent, préféra arrêter le carnage.
Note BDFF : Cet épisode des 5Dm, le samedi 28/11/64, fut suivie de "Cinépanorama" : l'émission ciné de François Chalais avec une interview de Sylvie (l'actrice).