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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Agathe Deschamps Diane, la petite fille Micheline Presle Mme Devilliers, sa mère Serge Gainsbourg le prince Melane Brevan Annette Josiane Leveque une domestique Denise Bonal une gouvernante
Document sans nom
Une petite fille, à la fois naïve et cruelle, crédule et lucide pose sur le monde des adultes un regard sans complaisance. Elle découvre les amours dérisoires, les passions troubles, les fantasmes, les illusions et les rêves de celles qu'on appelle les "grandes" personnes.
- Madame Devilliers, célèbre actrice de cinéma oubiée du public vit avec Diane, sa fillette âgée de sept ans, dans une grande maison. Elles mènent une existence oisive et solitaire, seulement troublée par les brefs séjours des bonnes successives que Diane s'ingénie à faire renvoyer. Annette, la nouvelle venue se présente. Elle est accompagnée d'un homme étrange, vêtu avec un parfait mauvais goût. L'inconnu laisse la jeune femme que Diane commence à observer avec intérêt...
Mots clés : enfant ; fillette ; témoin ; rapports humains (enfant adultes) ; comportement psychologique (naïveté) ; observation ; adulte ; fantasme ; rêve
Critique post-diffusion : Jean-Pierre Marchand, avec "Le Lever du rideau", d'après le roman de Wadimir Pozner, nous a donné l'une des plus belles dramatiques de l'année. Il a su décrire, avec une justesse miraculeuse, le crépuscule de l'enfance, l'instant même où une petite fille quitte la solitude douillette des premières années pour entrer dans le monde mystérieux des adultes. Récit d'une construction rigoureuse, "Le lever du rideau ", par mille notations fugitives et subtiles, restitue le climat indéfinissable de l'univers enfantin, à mi-chemin du rêve et de la réalité. Agathe Deschamps est tout à lait extraordinaire dans le personnage de la petite fille. Sur son visage quasi immobile, plein de taches de rousseur, se jouent tous les émois, toutes les surprises, les premières déceptions. Elle commence à comprendre la vie à travers Annette, la petite bonne, folle amoureuse d'un magicien raté, incarné par l'inquiétant Serge Gaînstourg. Mélane Brévan, dans le rô!e de la petite bonne, par sa sensibilité à fleur de peau et sa spontanéité, est d'une maîtrise proprement bouleversante. Tout le récit, en réalité, repose sur ses frêles épaules : c'est elle qui donne le ton et le mouvement de la dramatique. Il ne faut pas s'y tromper: c'est une très grande comédienne. Il est difficile d'imaginer, en voyant ici sa silhouette malingre et son visage chiffonné, qu'elle fut, il n'y a pas si longtemps, la belle et mystérieuse héroïne de Jean Prat dans "Mélusine, qui es-tu ? ", ce qui donne à réfléchir sur l'étendue de ses moyens. Micheline Preste est admirable, elle aussi, dans le personnage de la mère, un peu futile et lointaine, comédienne au passé prestigieux, dont la vie sentimentale s'effrite avec les années. En somme, trois aventures solitaires, superposées, qui ne se rencontrent que par accident. Une histoire très belle et très amère, conduite de main de maître.
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Agathe Deschamps Diane, la petite fille Micheline Presle Mme Devilliers, sa mère Serge Gainsbourg le prince Melane Brevan Annette Josiane Leveque une domestique Denise Bonal une gouvernante
Une petite fille, à la fois naïve et cruelle, crédule et lucide pose sur le monde des adultes un regard sans complaisance. Elle découvre les amours dérisoires, les passions troubles, les fantasmes, les illusions et les rêves de celles qu'on appelle les "grandes" personnes.
- Madame Devilliers, célèbre actrice de cinéma oubiée du public vit avec Diane, sa fillette âgée de sept ans, dans une grande maison. Elles mènent une existence oisive et solitaire, seulement troublée par les brefs séjours des bonnes successives que Diane s'ingénie à faire renvoyer. Annette, la nouvelle venue se présente. Elle est accompagnée d'un homme étrange, vêtu avec un parfait mauvais goût. L'inconnu laisse la jeune femme que Diane commence à observer avec intérêt...
Mots clés : enfant ; fillette ; témoin ; rapports humains (enfant adultes) ; comportement psychologique (naïveté) ; observation ; adulte ; fantasme ; rêve
Critique post-diffusion : Jean-Pierre Marchand, avec "Le Lever du rideau", d'après le roman de Wadimir Pozner, nous a donné l'une des plus belles dramatiques de l'année. Il a su décrire, avec une justesse miraculeuse, le crépuscule de l'enfance, l'instant même où une petite fille quitte la solitude douillette des premières années pour entrer dans le monde mystérieux des adultes. Récit d'une construction rigoureuse, "Le lever du rideau ", par mille notations fugitives et subtiles, restitue le climat indéfinissable de l'univers enfantin, à mi-chemin du rêve et de la réalité. Agathe Deschamps est tout à lait extraordinaire dans le personnage de la petite fille. Sur son visage quasi immobile, plein de taches de rousseur, se jouent tous les émois, toutes les surprises, les premières déceptions. Elle commence à comprendre la vie à travers Annette, la petite bonne, folle amoureuse d'un magicien raté, incarné par l'inquiétant Serge Gaînstourg. Mélane Brévan, dans le rô!e de la petite bonne, par sa sensibilité à fleur de peau et sa spontanéité, est d'une maîtrise proprement bouleversante. Tout le récit, en réalité, repose sur ses frêles épaules : c'est elle qui donne le ton et le mouvement de la dramatique. Il ne faut pas s'y tromper: c'est une très grande comédienne. Il est difficile d'imaginer, en voyant ici sa silhouette malingre et son visage chiffonné, qu'elle fut, il n'y a pas si longtemps, la belle et mystérieuse héroïne de Jean Prat dans "Mélusine, qui es-tu ? ", ce qui donne à réfléchir sur l'étendue de ses moyens. Micheline Preste est admirable, elle aussi, dans le personnage de la mère, un peu futile et lointaine, comédienne au passé prestigieux, dont la vie sentimentale s'effrite avec les années. En somme, trois aventures solitaires, superposées, qui ne se rencontrent que par accident. Une histoire très belle et très amère, conduite de main de maître.
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