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  • Sauve qui peut (la vie) 
    Jean-Luc Godard - 1980
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    Distribution :


     Isabelle Huppert dans Sauve qui peut (la vie)
     
     
    Isabelle Huppert 


     Jacques Dutronc dans Sauve qui peut (la vie)
     
     
    Jacques Dutronc 


     Nathalie Baye dans Sauve qui peut (la vie)
     
     
    Nathalie Baye 


     Fred Personne dans Sauve qui peut (la vie)
     
     
    Fred Personne 


     Roland Amstutz dans Sauve qui peut (la vie)
     
     
    Roland Amstutz 


     Michel Cassagne dans Sauve qui peut (la vie)
     
     
    Michel Cassagne 


     Roger Jendly dans Sauve qui peut (la vie)
     
     
    Roger Jendly 


     Bernard Cazassus dans Sauve qui peut (la vie)
     
     
    Bernard Cazassus 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    Anna Baldaccini et Roger Jendly Anna Baldaccini et Roger Jendly

    Anna Baldaccini Anna Baldaccini

    Cecile Tanner Cecile Tanner

    Dore de Rosa et Jacques Dutronc Dore de Rosa et Jacques Dutronc

    Dutronc alias Paul Godard Dutronc alias Paul Godard

    Fred Personne Fred Personne

    Inconnue X Inconnue X

    Inconnue Y Inconnue Y

    Isabelle Huppert et Fred Personne Isabelle Huppert et Fred Personne

    Isabelle Huppert et Jacques Dutronc Isabelle Huppert et Jacques Dutronc

    Isabelle Huppert Isabelle Huppert

    Jacques Dutonc et Serge Maillard Jacques Dutonc et Serge Maillard

    Jacques Dutronc et Nathalie Baye Jacques Dutronc et Nathalie Baye

    Jacques Dutronc Jacques Dutronc

    Nathalie Baye et Isabelle Huppert Nathalie Baye et Isabelle Huppert

    Nathalie Baye et Michel Cassagne Nathalie Baye et Michel Cassagne

    Nathalie Baye Nathalie Baye

    Paule Muret et Jacques Dutronc Paule Muret et Jacques Dutronc

    Roland Amstutz et Isabelle Huppert Roland Amstutz et Isabelle Huppert

    Roland Amstutz Roland Amstutz


    Document sans nom
    Isabelle HUPPERT  Isabelle Rivière Jacques DUTRONC  Paul Godard Nathalie BAYE  Denise Rimbaud Fred PERSONNE  Monsieur Personne Roland AMSTUTZ  le second client d'Isabelle Anna BALDACCINI  la sœur d'Isabelle Paule MURET  l'ex-femme de Paul Cécile TANNER  Cécile, fille de Paul Michel CASSAGNE  Michel Piaget Roger JENDLY  Roger Bernard CAZASSUS  un souteneur Dore De ROSA  le liftier Serge MAILLARD  l'entraîneur Gérard BATTAZ  le motard Guy LAVORO  le secrétaire Michelle GLEISER  une amie d'Isabelle Hélène HAZERA  Hélène, amie d'Isabelle Marguerite DURAS  voix off Erik DESFOSSES  Michèle GLEIZER 
    Document sans nom
    Résumer un film de Godard, c’est a priori impossible. Aussi je me permets de reprendre la présentation proposée par Arte : « Denise Rimbaud abandonne son mari, son travail et la ville pour aller vivre à la campagne. Paul Godard, producteur d’émissions de télévision, a peur de quitter la ville, peur de la solitude depuis le départ de Denise. Isabelle a quitté sa campagne pour venir se prostituer en ville. L’imaginaire, la peur et le commerce sont, à travers le trajet de ces personnages, les trois mouvements du film qui se terminera par celui de la musique. »

    Sélectionné en compétition au Festival de Cannes 1980, le film suscita la polémique et fut pour Godard l’occasion de renouer avec le vedettariat – trois comédiens célèbres en tête d’affiche – comme avec un certain succès commercial. Pour ma part, si j’apprécie toujours l’inventivité du Godard des débuts - celui d’« A bout de souffle », du « Mépris » ou d’« Une femme est une femme » entre autres - soutenu par d’extraordinaires jeunes comédiens, naturels et insolents, je me perds dans son cinéma des années 70 et suivantes, que je ne comprends plus, et ce film ne fait pas exception.

    Par acquit de conscience, bien que je n’adhère pas à son point de vue, je cite le grand critique Jacques Siclier : « le film est bouleversant. Il s’élève contre l’indifférence, l’érosion des sentiments, l’atteinte à la dignité des hommes et des femmes, les rapports de force et d’argent. » Certes, ces thèmes sont tout à fait identifiables mais leur représentation pose problème, en particulier lors des deux scènes où Isabelle Huppert a rendez-vous avec ses clients, deux scènes au dialogue très cru, où il ne me semble pas que « la dignité des femmes » soit respectée à l’image. A la sortie du film, Isabelle Huppert évoquait « un dialogue complètement quotidien, très facile à dire, très poétique, très beau », ce qui n’est pas vraiment mon impression à l’écoute des scènes où elle intervient…

    Volontairement déprimant, le film met le spectateur mal à l’aise. Même s’il s’agit de l’effet recherché, je préfère retenir en conclusion une phrase de Marguerite Duras citée ici par Dutronc, où l’on retrouve cette forme d’autodérision qui fut aussi une marque de fabrique de Godard : « Je fais des films pour occuper mon temps. C’est parce que je n’ai pas la force de m’occuper à rien que je fais des films. »

    Jean-Paul Briant, Juillet 2023

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    1 Commentaire

    zattarr

    Date : 25-11-2024 Heure : 13:44:34



    "Certes, ces thèmes sont tout à fait identifiables mais leur représentation pose problème, en particulier lors des deux scènes où Isabelle Huppert a rendez-vous avec ses clients, deux scènes au dialogue très cru, où il ne me semble pas que « la dignité des femmes » soit respectée à l’image." Mais il s'agit d'un scène de prostitution. Comment représenter la "dignité des femmes" dans une situation où précisément leur dignité est mise à mal ? Question plus difficile qu'il n'y paraît. Soit ne rien montrer du tout - mais dans ce cas-là pourquoi avoir choisi ce sujet ?; soit verser dans la caricature outrancière et le mélo. Godard choisit la solution qu'il a tendance à choisir: montrer les choses de façon crue, clinique, presque bête, sans pathos ni complaisance. La prostitué comme la vérité est mise à nue. Et le client, auquel on aurait du mal à accorder de la dignité, est représenté tel quel: une personne qui achète un produit, qui l'évalue, l'utilise comme il l'entend et le jette après usage. C'est la vérité qui choque. Comme finalement dans "Vivre sa vie" où le mac énumère à Anna Karina les "conditions de travail" d'une prostitué. Ceci étant, je partage ton opinion, c'est pas le meilleur Godard même si c'est apparemment son meilleur succès depuis "A bout de Souffle" (les deux seuls films qui aient bien marché d'après lui. Les autres, Pierrot Le Fou, le Mépris ?... "certains ont remboursé"). Déprimant oui, on n'est pas obligé d'aimer la vérité crue pendant 1h30.