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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Philippe Noiret Bénin, un des copains Guy Bedos Martin, un des copains Michael Lonsdale Lamendin, un des copains Christian Marin Omer, un des copains Pierre Mondy Broudier, un des copains Jacques Balutin Lesueur, un des copains Claude Rich Huchon, un des copains Claude Piéplu le colonel Tsilla Chelton l'hôtelière Hubert Deschamps le député-maire Cramouillat Jean Lefebvre le restaurateur Catherine Rouvel la jeune femme à l’église Marie-Christine Barrault une jeune femme devant l'église Grégoire Gromoff Un spectateur costaud au cinéma Bernard Charlan Un commandant Gabrielle Doulcet une bigote Barbara Brand la fiancée.... Henri Labussière le villageois amateur de cyclisme Jean Franval un voyageur à la gare routière Roger Trapp L’homme marié à l’église Jean Valmont Le jeune homme à l’église Arlette Balkis La bigote au chapelet
Document sans nom
Sept inséparables décident de prendre quelques jours de vacances pour mettre au point trois énormes canulars destinés à bafouer les corps constitués : l'armée, l'église et l'administration... Ils jettent leur dévolu de manière presque arbitraire sur deux paisibles sous-préfectures du Puy-de-Dôme en Auvergne : Ambert et Issoire, car celles-ci les lorgnaient d'un mauvais œil sur une carte de France.
Broudier, déguisé en ministre, débarque à la caserne d'Ambert et fait déclencher une manœuvre nocturne. Le lendemain, Bénin, habillé en révérend père, prononce dans l'église d'Issoire un sermon contraire aux préceptes de l'Église, tandis que Lesueur perturbe l'inauguration par le député de la statue de Vercingétorix. Pour clore les vacances, la joyeuse bande de copains décide de teindre en rose la source de la Seine…
C'est à l'occasion de ce film que Georges Brassens composa l'une des plus célèbres chansons de son répertoire, Les Copains d'abord, véritable hymne à l’amitié, qui avait été enregistrée en ouverture de son album éponyme, sorti en novembre 1964, deux mois avant le film.
Critique de l'époque :
ON tremblait un peu. Quand on a beaucoup aimé un livre comme « Les Copains », de Jules Romains, on est toujours un peu inquiet de voir un cinéaste y mettre son nez. En outre, bien qu'Yves Robert soit un homme fort sympathique et que ses intentions soient pures, je ne suis pas seule à garder son « Bébert et l'omnibus » sur l'estomac. C'était lourd ! La surprise est donc agréable : Yves Robert a été fidèle aux « Copains » et à leur esprit.
Même s'il a dû renoncer à certains sommets du livre tels que la réception de Bénin par Broudier, en gare de Nevers, qui sentait par trop son normalien, même s'il a dû désintellectualiser le comique de Jules Romains, reléguer alexandrins et latin pour rendre le film accessible à un plus grand nombre de spectateurs, Yves Robert a entendu le poème à l'amitié qui chante à travers tout l'ouvrage et il nous l'a fait entendre avec tendresse. Surtout, il a suivi avec une complicité bienveillante la bande des sept intellectuels farceurs qui ont décidé de s'offrir, pour leurs vacances, un feu d'artifice insolite en faisant exploser les conformismes sociaux les mieux établis l'Armée, l'Eglise, le héros et son chantre, député du cru.
Trois farces monumentales, perpétrées au fin fond d'une province assoupie pour la réveiller. Sans doute attendait-on, dans l'exploitation cinématographique des trois farces, des trouvailles à la Tati qui n'arrivent pas, mais Yves Robert compense en utilisant deux leitmotive alternés, une petite phrase de Mozart et une chanson de Brassens : « Les Copains d'abord *, qui ravalent les copains yé-yé à leur niveau : au-dessous de zéro.
Insolent, truculent, tonique, l'anticonformisme musclé du Jules Romains des meilleures années circule dans le film, porté à bout de bras par une pléiade de comédiens qu'entraîne triomphalement Philippe Noiret, inoubliable Bénin.
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Philippe Noiret Bénin, un des copains Guy Bedos Martin, un des copains Michael Lonsdale Lamendin, un des copains Christian Marin Omer, un des copains Pierre Mondy Broudier, un des copains Jacques Balutin Lesueur, un des copains Claude Rich Huchon, un des copains Claude Piéplu le colonel Tsilla Chelton l'hôtelière Hubert Deschamps le député-maire Cramouillat Jean Lefebvre le restaurateur Catherine Rouvel la jeune femme à l’église Marie-Christine Barrault une jeune femme devant l'église Grégoire Gromoff Un spectateur costaud au cinéma Bernard Charlan Un commandant Gabrielle Doulcet une bigote Barbara Brand la fiancée.... Henri Labussière le villageois amateur de cyclisme Jean Franval un voyageur à la gare routière Roger Trapp L’homme marié à l’église Jean Valmont Le jeune homme à l’église Arlette Balkis La bigote au chapelet
Sept inséparables décident de prendre quelques jours de vacances pour mettre au point trois énormes canulars destinés à bafouer les corps constitués : l'armée, l'église et l'administration... Ils jettent leur dévolu de manière presque arbitraire sur deux paisibles sous-préfectures du Puy-de-Dôme en Auvergne : Ambert et Issoire, car celles-ci les lorgnaient d'un mauvais œil sur une carte de France.
Broudier, déguisé en ministre, débarque à la caserne d'Ambert et fait déclencher une manœuvre nocturne. Le lendemain, Bénin, habillé en révérend père, prononce dans l'église d'Issoire un sermon contraire aux préceptes de l'Église, tandis que Lesueur perturbe l'inauguration par le député de la statue de Vercingétorix. Pour clore les vacances, la joyeuse bande de copains décide de teindre en rose la source de la Seine…
C'est à l'occasion de ce film que Georges Brassens composa l'une des plus célèbres chansons de son répertoire, Les Copains d'abord, véritable hymne à l’amitié, qui avait été enregistrée en ouverture de son album éponyme, sorti en novembre 1964, deux mois avant le film.
Critique de l'époque :
ON tremblait un peu. Quand on a beaucoup aimé un livre comme « Les Copains », de Jules Romains, on est toujours un peu inquiet de voir un cinéaste y mettre son nez. En outre, bien qu'Yves Robert soit un homme fort sympathique et que ses intentions soient pures, je ne suis pas seule à garder son « Bébert et l'omnibus » sur l'estomac. C'était lourd ! La surprise est donc agréable : Yves Robert a été fidèle aux « Copains » et à leur esprit.
Même s'il a dû renoncer à certains sommets du livre tels que la réception de Bénin par Broudier, en gare de Nevers, qui sentait par trop son normalien, même s'il a dû désintellectualiser le comique de Jules Romains, reléguer alexandrins et latin pour rendre le film accessible à un plus grand nombre de spectateurs, Yves Robert a entendu le poème à l'amitié qui chante à travers tout l'ouvrage et il nous l'a fait entendre avec tendresse. Surtout, il a suivi avec une complicité bienveillante la bande des sept intellectuels farceurs qui ont décidé de s'offrir, pour leurs vacances, un feu d'artifice insolite en faisant exploser les conformismes sociaux les mieux établis l'Armée, l'Eglise, le héros et son chantre, député du cru.
Trois farces monumentales, perpétrées au fin fond d'une province assoupie pour la réveiller. Sans doute attendait-on, dans l'exploitation cinématographique des trois farces, des trouvailles à la Tati qui n'arrivent pas, mais Yves Robert compense en utilisant deux leitmotive alternés, une petite phrase de Mozart et une chanson de Brassens : « Les Copains d'abord *, qui ravalent les copains yé-yé à leur niveau : au-dessous de zéro.
Insolent, truculent, tonique, l'anticonformisme musclé du Jules Romains des meilleures années circule dans le film, porté à bout de bras par une pléiade de comédiens qu'entraîne triomphalement Philippe Noiret, inoubliable Bénin.
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